Ce dimanche 1er octobre : visite guidée mensuelle à l'Hof ter Musschen. Le ciel est dégagé et l'atmosphère douce, alors qu'il avait plu vendredi, ce qui a provoqué l'apparition de plusieurs espèces intéressantes. Tant mieux pour les 20 personnes qui ont participé. Exemples : un "oeuf" découpé par le guide pour voir l'origine du Phallus impudicus; une troupe de Gymnopus erythropus (Collybie à pied rouge) pas très fréquent; le retour de quelques Hygrophores bien colorés dans les parties rases de la prairie à chevaux...sans compter les différents Polypores: Amadouvier, Faux-amadouvier, Ganoderme, Tramètes rougissante...
Ce vendredi 29 octobre, 8 bénévoles travaillant à BNP, sont venus faire une après-midi de teambuilding en bordure de Woluwe. Au programme : comme les jeunes en début de semaine avec Natuurpunt, ramassage du produit de fauche. Et il y en aura beaucoup encore à évacuer jusqu'à début novembre !
Cela fait maintenant de nombreuses années que nous collaborons avec Natuurpunt pour leur programme "Natuur beheer". Celui-ci vise à sensibiliser de jeunes élèves d'écoles bruxelloises, de 11 ou 12 ans, à la préservation de la Nature, par le biais d'une triple activité qui s'organise de la façon suivante : un exposé, en classe, sur la biodiversité ; une demi journée de gestion sur le terrain ; une visite postérieure, là où les jeunes ont oeuvré, afin d'en analyser les résultats. Ce 26 octobre, ils étaient, au matin, 36 élèves de de Zonnewijzer (WSL) et l'après-midi, 20 élèves de Angeliusinstituut (WSL) à venir ramasser le produit de fauche sur une des prairies de l'HTM. Un gros boulot d'accompli parfaitement !
48 personnes ont participé à notre sortie en car en Zélande, dédiée prioritairement à la découverte des organismes marins. Comme par le passé, Guy Trompet -secondé, cette fois-ci, par Frédéric de Mees-, a remis sa combinaison de plongée pour nous faire découvrir bien des créatures mystérieuses. Mais l'intérêt de la journée fut plus large, car, avec les connaissances de nombreux participants, nous avons aussi déterminé de nombreux/nombreuses : algues, champignons, plantes, coquillages, oiseaux et mammifères. N'oublions pas non plus : André Cosy qui, le filet à la main, a attrapé Crabes et Crevettes (relâchés vivants par après !), ni les nombreux photographes qui ont saisi des instantanés de biens des espèces. En conclusion : une journée très riche que nous essaierons de résumer dans un de nos prochain Echo du marais. Et franchement, vu le succès de la journée, nous avons envie de remettre ceci dès l'année prochaine !
Vous trouverez, ci-dessous, le cycle des conférences AVES 2023-2024 :
Le mardi 10 octobre 2023 : « La Grèce du Nord en hiver » par Damien Hubaut
Le mardi 14 novembre 2023 : « Etat de l’avifaune en Wallonie et à Bruxelles » et premiers résultats de l’Atlas bruxellois par Jean-Yves Paquet
Le mardi 12 décembre 2023 : « Petrels by night" » par Bart Vercruysse.
Le mardi 09 janvier 2024 : « Le Sud-Ouest de la France » par Pierre Lambelin
Le mardi 13 février 2024 : « A l'affût des loups » par Tanguy Dumortier
Le vendredi 22 mars 2024 : « Faune sauvage des villes et villages européens » par Thomas Jean
Plus d'info sur https://bruxellesbrabant.aves.be/notre-agenda
Cycle de conférences organisées par Nature et Progrès (section Bruxelles)
Mardi 19 septembre 2023
Locale de Bruxelles
Cycle d'activités :
« Du bon grain au bon pain »
2, 14 et 21 octobre 2023
1. Le lundi 2 octobre : Projection du film « quand le vent est au blé » suivi d’une soirée d’échanges - débat. De 19h30 à 22h30
« Ces dernières années sur les terres de Wallonie, on a vu réapparaître des espèces de céréales oubliées, les blés anciens. Au fil des saisons, d’un terroir à l’autre, les graines se multiplient, se répandent et se transforment. Les gens se rassemblent, le travail s’organise, un petit réseau prend forme. L’acte de produire la semence et le pain devient alors pour chacun un acte engagé, guidé avant tout par la recherche du goût et le respect de la terre. Du champ au moulin, de la cuisine à la boulangerie, le film raconte les parcours croisés d’un agriculteur, d’une agronome, d’un paysan-boulanger et de deux meuniers, quatre acteurs du bon grain et du bon pain »
En présence de : Lucas Van den Abeel (agro écologiste, passionné de céréales et de boulangerie)
Lieu : Chemin des Silex 10 B- 1170 Bruxelles (Tram 8 arrêt Delleur / Gare de Boisfort / Bus 95 et 17)
Horaire : Accueil : 19h15 / 19h30 : Introduction & Projection suivi d’échanges-débat.
2. Le samedi 14 octobre : Journée « Main à la pâte, action et réflexion » à partir des questions suivantes :
« La qualité du grain au pain - qu'est-ce que cela signifie ? Quels changements de pratiques cela implique-t-il, à tous les niveaux de la filière (sélection de semences, modes de culture, meunerie, panification, consommateur)? Quel est la place des anciennes variétés là-dedans ? Le gluten un vrai problème de santé ? Les procédés industriels ont-ils vraiment un impact au détriment de la qualité des semences, de la farine et in fine du pain ? »
Une journée pour échanger et débattre - en présence de boulangers et passionnés des enjeux liés à cette filière - de la qualité de notre alimentation à travers le pain et toute sa chaine de fabrication. Bien sûr, vous aurez aussi l’occasion de mettre la main à la pâte, au propre comme au figuré, et de déguster ! Fabrication de pain et cuisson au fournil.
Intervenants : David Waiengnier (CEBE) et France Wagener (boulangère)
Lieu : Fournil de l’hof ter Musschen, Avenue Hippocrate 4, 1200 Bruxelles.
Horaire : 9h – 16h30 (17h00) (Accueil dès 8h30)
3. Le samedi 21 octobre : Matinée : échanges, réflexions avec les meuniers boulangers au moulin de l’Hof ter Musschen / Après-midi : échanges & réflexions collectives « comment agir en tant que citoyen sur les différentes étapes de la filière ? »
« Appauvrissement et perte de savoirs faire, tant en boulangerie qu'en meunerie, ne sont qu’une partie des exemples de la réalité imprimée par l’industrie. Et si ces « impératifs de productivité, de rapidité et de rentabilité », avait un impact sur la qualité de la farine (ingrédients de nombreux aliments) et du pain que nous consommons ?, Quelles différences y a t il entre un pain fabriqué au départ de farine industrielle obtenue par un procédé de meunerie industriel et un pain artisanal ? ».
En matinée : Nous vous proposons d'en débattre sur site et en présence de deux acteurs de terrain, Jean-Claude Jacques et/ou Eric Diederich, meuniers au moulin de Woluwe-Saint-Lambert
L’après-midi : nous mettrons en commun notre intelligence collective pour réfléchir à « comment agir en tant que citoyen consommateur », en présence de Mathieu Devuyst (citoyen acteur, passionné de céréales, de meunerie, de boulangerie) et sous réserve de Lucas Van den Abeele (agroécologiste).
Lieu : Matin : Moulin de l’Hof Ter Musschen, Avenue Mounier 8 – 1200 Bruxelles
Après-midi : Chemin des Silex 10 B- 1170 Bruxelles (Tram 8 arrêt Delleur / Gare de Boisfort / Bus 95 et 17)
Horaire : de 10h à 16h30 (17h00) (Accueil 09h45)
Modalité d’inscription et de paiement :
Inscription : obligatoire et pour l’ensemble du cycle (3 Rencontres).
Attention ! Le nombre de participants est limité à 12.
PAF pour le cycle complet : 40 € ou 50 € (prix solidaire), à verser sur le compte de la locale de Bruxelles - Nature et Progrès : BE61 5230 8034 9017 En communication « GP 23 + Nom et prénom ». Le virement fait office d’inscription définitive.
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Valérie Van Laere
E-mail : valerie.vanlaere@natpro.be
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En l'espace de 4 jours -le 07/09 et le 10/09- nous avons pu observer au Moeraske : le Lézard vivipare (Zootoca vivipara) et le Lézard des murailles (Podarcis muralis). Les deux observations concernent chacune un exemplaire et les deux se sont faites à une distance de...5m l'une de l'autre !
Le Lézard vivipare est connu sur le site depuis près de trente ans. Au total, il n'a cependant été observé qu'à 6 ou 7 reprises et les dernières mentions commençaient à dater. C'est donc une excellente nouvelle que d'avoir pu relever la présence d'un spécimen adulte dans un biotope lui convenant parfaitement.
Le Lézard des murailles est lui un nouvel arrivant. Présent depuis quelques années à proximité du Moeraske -à la gare de Schaerbeek, sur Schaerbeek formation-, nous espérions son installation de notre côté des voies de chemin de fer. Il y a quelques semaines, un adulte fut aperçu pour une première fois. Et ce dimanche, en pleine visite guidée, tout le groupe a eu l'occasion d'admirer un juvénile prenant paisiblement le soleil.
Une excellente semaine pour nos reptiles !
La CEBE recherche un "Mac Gyver/Couteau suisse" qui pourrait réparer bénévolement nos outils classiques : bêches, pelles, râteaux, haches. On a aussi deux débroussailleuses de marques incertaines qui demandent quelques soins (tout notre matériel coûteux de la marque STHIL est entretenu par un distributeur de ladite marque, mais il n'en va pas de même pour les autres outils !). Les réparations pourraient se faire selon plusieurs modalités : là où se trouve notre matériel, lors de gestion, chez la personne qui souhaiterait s'en charger.
De manière plus générale, nous recherchons aussi à étoffer nos "troupes", les tâches à effectuer par notre association étant multiples. Nous vous invitons, dès-lors, de relire à ce propos notre news du 11/12/2022.
Nous reproduisons, ici, un appel des "Grands Parents pour le Climat" à Manifester le dimanche 10 septembre prochain.
"Comme nous sommes bien conscients que pour l’avenir non seulement du pays mais de l’ensemble des nations nous devons faire admettre par les autorités politique du Pays qu’il est plus que temps de prendre toute les mesures pour réduire le réchauffement à 1°5, je propose de nous joindre à la manifestation nationale « Avocats du Climat ».
Rendez-vous sur les hauteurs du Parc des Sources le dimanche 10 septembre à 14h.
Nous devons être des milliers de citoyens dans le pays à exprimer définitivement cette urgence.
La tenue de circonstance sera un pull ou mentaux noir et la bavette blanche des avocats en tissus ou papier.
Prenez des photos à me transmettre pour les médias
Bruno Goffart
Membre de « Grands Parents pour le Climat »
Afin d’éviter un réchauffement climatique de plus de 1,5 avec ses risques d’emballement, les responsables politiques de la Belgique auraient déjà du réduire ses émissions de GES (gaz à effet de serre) à plus de 40% par rapport à 1990. Or aujourd’hui cette réduction est à peine de 20%. On peut dès lors se poser la question : comment feront-ils pour obtenir la réduction de 100% en 2050 tel que cela fut accepter lors de la COP 21 de Paris.
Or les chiffres sont connus depuis le premier rapport du Giec il y a 35 ans et nos responsables semblent systématiquement indifférents à la gravité de la situation.
Bien sur cela convient parfaitement à des firmes comme Shelle, Total , Exxon mobile, Chevron de poursuivre leurs activités en toute tranquillité alors qu’elles représentent 50% des émissions des GES.
Il faut savoir en résumé que depuis 2014 l’association « Klimmatzaak » a envoyé une mise en demeure aux quatre autorités belges (les 3 régions et l’Etat fédéral).
Toutes et particulièrement la région flamande se sont refusée de répondre soit de se rétracter derrières les barrières linguistiques, institutionnelles ou juridiques.
Il y eu un pourvoi en cassation en 2016 suivi d’une série de retards ou de report de séances. Finalement les plaidoiries ont eu lieu en 2020.
Pour cette occasion 7000 belges ont participés à la manifestation « Avocats pour le Climat » en occupant plus de 100 villes et Communes.
Suite à cela, Le tribunal de première instance de Bruxelles à condamné mais en vain les autorités belges pour leur désintérêt, négligence ou incompétence en matière de politique climatique.
Depuis lors il y a déjà eu 41 décès climatiques qui assurément vont se multiplier avec les années et l’affaire climat fait une nouvelle fois appel en justice pour introduire la stabilité climatique dans les clauses des droits de l’homme et ainsi contraindre nos responsables sans devoir les accuser d’écocide .
Les conclusions de cet appel seront entendues à partir du 14 septembre et juste après la deuxième manifestation « Avocats du Climat » du 10 septembre à la quelle nous sommes tous invités.
Pour plus d’infos : https://www.cncd.be/affaire-climat-belgique-justice
Nous sommes tous ensembles des citoyens responsables de l’engagement responsable de nos dirigeants surtout pour nos enfants et petits enfants."
A l'Hof ter Musschen, nous avons été confronté, pendant des années, sur le parking UCL, à ces fichues cartes professionnelles qui sont posées sur les voitures pour en proposer le rachat et qu'hélas bien des automobilistes rejettent, sans complexe, sur la voie publique. Nous y avons aussi déploré le "progrès technique" qui les a vu évolué d'une simple carte en carton imbibée d'encres industrielles en un déchet bien plus pérenne encore car systématiquement plastifié. Au Moeraske, nous étions, jusqu'à ce jour, plus ou moins préservé de cette forme de pollution. Ce samedi, lors de l'entretien du Jardin des plantes aromatiques, nous avons cependant -maudite première !- eu à ramasser environ 250 de ces cartes que la personne chargée de poser sur les voitures du quartier... a préféré jeter en une fois derrière notre clôture. Gain de temps et d'effort, bien sûr. Et puis les espaces verts servent de dépotoirs, c'est bien connu ! Nous appelons de nos voeux que des dispositions légales soient enfin prises au niveau régional pour mettre fin à ces pratiques néfastes. Quant au revendeur concerné, nous lui avons envoyé une photo de ses cartes qu'il puisse réfléchir à leur impact et à l'entrain affiché par ses collaborateurs pour mener leur opération à bien !
Nous étions sept, ce samedi, pour la remise en ordre du Jardin des aromatiques. Cette opération se passe mensuellement d'avril à septembre, les quatrièmes samedis du mois et ce de 10 à 13h. L'après-midi est pour sa part consacrée à la visite guidée des lieux. Il nous arrive aussi de devoir prévoir une intervention "spéciale" un autre jour du mois. Cette année, nous aurons encore une journée au jardin le 23 septembre prochain. Si vous venez nous aider, c'est l'occasion d'apprendre des petits trucs pour cultiver les plantes condimentaires. A bientôt !
Dimanche 24/09/2023 : Excursion sur les organismes marins, en Zélande
Mercredi 23 août 2023
Le dimanche 24 septembre prochain, nous repartons, cinq ans après la dernière édition de cette sortie, à la découverte des organismes marins de Zélande.
Programme de la journée
Le matin, comme à l'habitude, nous aurons une équipe de plongeurs qui nous ramènera des plantes et des animaux marins que nous disposerons quelque temps dans des petits aquariums pour les identifier, avant de les relâcher dans leur milieu naturel. Au programme : oursins, crevettes, tuniciers, algues, crabes, littorines, méduses, anémones de mer, hydraires,... Étonnement, incrédulité, émerveillement et même frissons sont garantis !
A midi, selon la tradition, la CEBE offrira l’apéro ! Nous dînerons ensuite dans une brasserie où vous pourrez déguster le pique-nique que vous aurez emporté, à condition d’y commander une boisson.
L’après-midi, notre attention se portera plutôt sur les coquillages trouvés au bord de l’eau ainsi que sur les plantes et les oiseaux typiques de ces zones.
Informations pratiques
Quand ? Cette sortie est prévue pour le dimanche 24 septembre 2023.
PAF : € 25/personne pour les adultes et € 10 pour les moins de 12 ans.
Vous n’effectuerez le paiement qu’après avoir obtenu la confirmation de votre inscription, que vous aurez faite préalablement par mail (kayalove52@gmail.com) ou par téléphone au 0465 / 074 005, auprès de Denise Debacker. Le paiement est à effectuer sur le compte BE19 0015 1170 7412 (BIC : GEBABEBB) de la CEBE avec la mention : Zélande 24/09/2023. Les inscriptions se clôturent le 20 septembre.
Rendez-vous : ATTENTION ! Contrairement à l’habitude, le rendez-vous de cette excursion en car se fera avenue des Anciens Combattants, en face du complexe sportif d’Evere (grand parking !).
Départ : à 7 h 30 précises. Retour : le même jour au même endroit, aux alentours de 19 h 00.
A emporter : Munissez-vous, si possible, de loupes, carnets de notes et jumelles. Et bien sûr : votre pique-nique !
Contact et renseignements : Denise Debacker, par courriel sur kayalove52@gmail.com) ou par téléphone au 0465 / 074 005.
Podarcis muralis (Lézard des murailles - Muurhagedis)
Samedi 12 août 2023
Het is al geleden van het jaar 2000 dat er nog eens een hagedis werd gemeld in het Moeraske.
Het ging toen wel om een andere soort, Zootoca vivipara (Lézard vivipare - Levendbarende Hagedis).
Tijdens een jogging eind mei, zag ik er eentje voor de eerste keer op mijn traject nabij het station van Haren-Zuid. Daarna volgde nog waarnemingen van wegduikende exemplaren op het wandelpad naar dit station. Op waarnemingen.be wordt dit al bij het Moeraske gerekend.
Op de éérste zonnige dag van augustus kon ik er uiteindelijk ook ééntje fotograferen in het centrale deel van het Moeraske zelf.
De soort staat als "zeer zeldzaam" gemarkeerd. Daarom kan men niet zomaar de waarnemingslocaties opvragen. Het is echter duidelijk dat heel de spoorzone van Schaarbeek een hotspot van deze soort is.
De Levendbarende Hagedis zit dan weer vooral in de omgeving van het Zoniënwoud. Er zijn wel enkele geïsoleerde waarnemingen van in de buurt van het Moeraske, maar voorlopig zonder foto.
Podarcis muralis (Lézard des murailles - Muurhagedis) station Haren-Zuid, 5/2023 en 't Moeraske 8/2023.
Grosse affluence de bénévoles pour la gestion mensuelle de ce samedi à l'Hof ter Musschen. Nous étions 18... et à 18 il y a du boulot qui peut-être effectué. Bien plus, en vérité, que ce qui était initialement prévu ! Ainsi, on a : débroussaillé de nombreux chemins, réparé et dégagé plusieurs clôtures, réduit la masse végétale dans la drève Hof ter Musschen, ramassé les déchets qui souillaient les lieux. Parmi nos gestionnaires du jour, nous avons eu la joie d'accueillir 5 personnes pour qui c'était le premier contact avec l'HTM. 4 belles observations sont venues comme récompense à nos efforts : deux Argiopes fasciées, un Crapaud commun, un Faucon pèlerin (en survol du site) et un Escargot de Bourgogne. Cette dernière espèce constitue d'ailleurs une première
pour les lieux.
Ce 30 juillet, Elisabeth Fauville et Luciano d'Andrea ont guidé un groupe de 22 personnes sur le Moeraske à la découverte des papillons diurnes. Le temps, miraculeusement sec en ce mois de juillet plus qu'humide mais couvert et très venteux, n'a pas permis d'observer ni de nombreuses espèces de papillons (ceux-ci n'aiment pas plus le vent fort que la pluie !), ni de nombreux spécimens de ceux-ci. Et ceci est inquiétant, car si il y a beaucoup de fleurs, donc beaucoup de nourriture pour les papillons, le monde des insectes se porte mal...très mal ! On peut nous aussi attester de la dégringolade, ces dernières année, des effectifs de la plupart des espèces d'invertébrés et ceci est dramatique lorsque l'on songe qu'ils sont "le carburant" de la Vie (en tant que nourriture pour de nombreux prédateurs, en tant que pollinisateurs) ! L'érudition et l'humour de nos guides, nous ont néanmoins fait passer une excellente après-midi.
Liste des espèces observées :
-Amaryllis ;
-Azuré des nerpruns ;
-Piéride de la rave ;
-Robert-le-diable ;
-Tircis ;
-Vulcain.
Dans la gestion actuelle du parc Saint-Vincent par Bruxelles Environnement, nous souhaitons mettre en exergue leur excellente initiative qui a constitué à laisser se développer, sur le haut du site, en bordure du talus du Moeraske, une grande quantité de bardanes (Arctium sp). Cette plante, assez spectaculaire, surtout lorsqu'elle pousse en massif, est de surcroît très mellifère et attire les butineurs en nombre. Si vous passez par-là, profitez-en pour admirer les Hyménoptères et les Syrphes qui s'y nourrissent !
En bordure du site de l'HTM, le groupe hôtelier Tangla Hôtel a cru bon d'installer une haie pour délimiter leur terrain côté avenue Mousnier. A la CEBE, nous encourageons, évidemment, la plantation de celles-ci qui sont d'un grand intérêt biologique ... à condition de bien choisir les essences qui la composent. Et ici, hélas, le choix a été catastrophique, vu qu'il s'est porté sur du laurier-cerise (Prunus laurocerasus), espèce exotique qui sous nos contrées n'intéresse absolument pas la faune indigène. Résultat : alors qu'on aurait pu enrichir le site en accueillant des espèces animales variées, on a un alignement vert quasi déserté de toute forme de vie ! Une occasion ratée !!! Est-ce normal, à l'heure actuelle, que des pépiniéristes proposent encore cette plante, qui par le passé, a été, de par sa résistance, sur-plantée dans nos villes ? Est-ce logique que des architectes de jardin en prônent encore l'usage ?
EDITORIAL PROTECTION ET RESTAURATION DE LA BIODIVERSITÉ À L’ORDRE DU JOUR !
ARTICLES – MINI-DOSSIERS
NATURE BRUXELLOISE EN SURSIS : WE ARE NATURE.BRUSSELS A BESOIN DE VOUS !
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ATLAS DES OISEAUX DE BRUXELLES
OBSERVATIONS
LA PETITE BUSE VARIABLE DE L’HOF TER MUSSCHEN
PRODUITS & PUBLICATIONS
PUBLICATIONS
AGENDA
VISITES – ANIMATIONS – GESTIONS
24/09/2023 : EXCURSION SUR LES ORGANISMES MARINS, EN ZÉLANDE
23 & 24/09/2023 : FETES ROMANES A WOLUBILIS
Voor de derde keer in één maand komt een oprukkende exotische lookalike de determinaties compliceren:
links: nimf van Pentatoma rufipes (Punaise à pattes fauves - Roodpootschildwants) en rechts die van Halyomorpha halys (Punaise diabolique - Bruingemarmerde schildwants).
Twee nimfen-fasen van deze Bruingemarmerde schildwants werden samen waargenomen in de Carlistraat, één van de toegangen tot het Moeraske.
Deze soort staat voorlopig nog als "zeer zeldzaam" te boek, maar in de praktijk lijkt dit al achterhaald.
De volwassen exemplaren lijken dan weer sterk op nog een andere schildwants: Rhaphigaster nebulosa (punaise à bouclier - Grauwe veldwants)...
Nature bruxelloise en sursis : We are Nature.Brussels a besoin de vous !
L’asbl We are Nature.Brussels est issue d’une mobilisation citoyenne portée par de nombreux collectifs et
associations agissant dans l’intérêt de tous pour défendre les derniers espaces verts et sols vivants de Bruxelles,
menacés par la frénésie de construction immobilière du Gouvernement bruxellois.
L’asbl a été créée par des bénévoles venant de ces collectifs ; ces derniers avaient initié en 2022, sous la houlette
du collectif de collectifs Tuiniersforum des Jardiniers, diverses actions comme :
- les marches en faveur de certains espaces verts de Bruxelles visés par un projet immobilier (champ des
Cailles, friche Josaphat, marais Wiels, Donderberg, Meylemeersch, Ten Reuken) ;
- la diffusion de pétitions diverses fortes ensemble de 40 000 signatures ;
- la demande d’adoption d’un moratoire sur la destruction des espaces naturels bruxellois (à ce jour, 64
collectifs adhèrent à cette demande de moratoire adressée au Gouvernement le 14/07/2022) ;
- ainsi que la mobilisation citoyenne du 12 février 2023 en faveur des derniers espaces verts et sols vivants
de la capitale.
Face à l’indifférence générale des décideurs à ces actions, les bénévoles se réunissent aujourd’hui sous la
bannière de WAN et du Tuiniersforum des Jardiniers, afin d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre du
Gouvernement bruxellois, cela pour le mettre en demeure de respecter ses engagements climatiques et de
préservation/restauration de la biodiversité urbaine.
Car chacun le sait désormais ; jamais ne seront atteints à Bruxelles les objectifs de réduction de gaz à effet de
serre et de préservation de la biodiversité définis par l’Europe - auxquels les espaces verts et sols vivants
constituent la meilleure des réponses -, si la Région s’entête dans la voie de l’urbanisation sauvage et effrénée.
Il est donc grand temps de mettre les décideurs devant leurs responsabilités !
Bruxellois⸱es, We are Nature.Brussels vous sollicite pour porter cette action !
Concrètement, pour vous, cela peut se faire en :
- devenant REQUERANT (le plus EFFICACE !) avant le 15 septembre prochain ; pour ce faire, vous
donnez mandat à l’avocat de WAN pour vous représenter ; vous serez donc partie au procès auprès de
l’asbl pour soutenir sa requête (ce qui ne présente pour vous aucun risque financier ni juridique !)
- signant la pétition en ligne ;
- faisant un don, quel que soit son montant, sur le compte de WAN.BRUSSELS : BE95 5230 8147 8358. Ce
don permettra à l’asbl d’assumer – seule -, les frais de justice et d’avocat engagés pour mener ce procès ;
- partageant massivement la vidéo en ligne disponible sur le site de wearenature.brussels avec vos
proches, amis et contacts. Ensemble avec Félicien Bogaerts, Bouli Lanners, Kody, Pablo Andres, BJ
Scott, Scylla, Adeline Dieudonné, Loxley, Charles, Vinz, Lubiana, Colt et Selma Benkhelifa !
Complément d’infos, modèles de mandats et pétition en ligne sur https://wearenature.brussels/, par téléphone au +32 488 200 175 ou par
courriel à info@wearenature.brussels .Adresse postale de WAN : Avenue des Cailles, 34, 1170 Watermael-Boitsfort.
Non à la « politique de la table rase » ! Ici, rue Renoir, à Evere, en mai 2023 : 77 arbres anéantis au profit de 6 immeubles à appartements !
Met de comotie die de laatste tijd onstaan is rond de invasieve Aziatische Hoornaar (Vespa velutina - Frelon asiatique), heb ik er wat meer op gelet. Vooral in de vlucht is verwarring met de Stadsreus (Volucella zonaria - Volucelle zonée) snel gemaakt. Beiden hebben een oranje-geel achterlijfspunt en een solide omvang. Ze zijn ook regelmatige bezoekers van de bloemschermen van Berenklauw (Heracleum sphondylium - Berce commune). Het verschil van op een zekere afstand valt als volgt te beschrijven: De Aziatische Hoornaar scheert regelmatig snel en vloeiend over de bloemschermen, maar landt slechts af en toe heel kort om een wesp of bij te verschalken. Ze prepareert' die dan razendsnel, hangend onderaan het bloemscherm, en is al snel weer op weg. Eén keer heb ik wel een Aziatische Hoornaar gespot die rustig van de nectar aan het eten was maar doorgaans zijn ze moeilijk te fotograferen.
De Stadssreuzen zijn minder in beweging en landen veel vaker aan de rand van de bloemschermen waar ze dan horizontaal gaan aanhangen. Ze zijn dit jaar ook bijzonder talrijk in mijn tuin. Hun larven leven onderaan wespennesten van het afval.
links V. zonaria ♂, rechts Volucella inanis ♂ (Volucelle vide - Wespreus), Moeraske juli 2023.
Tijdens die observaties kwamen we dus dit afwijkend exemplaar op het spoor. Het was wat kleiner en geler en een bandje méér, "wespachtiger" zeg maar. Dit bracht mij bij de zeldzame Wespreus (Volucella inanis - Volucelle vide). Tot nu toe beperkten de Brusselse waarnemingen zich tot het Moeras van Ganshoren in 2021.
verspreiding volgens waarnemingen.be 07/2023
De Belgische verspreiding van deze soortgenoot van de Stadsreus, volgt opvallend de Maas en Samber tussen Maastricht tot Charleroi en gaat verder door richting Mons, Kortrijk tot Gent en de kust. De Brusselse waarnemingen zijn dus (voorlopig) atypisch, maar beide 'reuzen lijken in opmars de laatste jaren. De Wespreus is ook een parasiet van wespennesten maar heeft het effectief op de larven gemunt (ectoparasiet). v.l.n.r. V. pellucens (V. transparente - Witte Reus), V. bombylans (V.-bourdon - Hommelreus), V. inflata (Gele Reus),® foto Frank Vasse in het Park van Woluwe in 2016. Van de vijf Belgische "reuzen" ontbreekt nu enkel nog de laatste soort in het Moeraske...
Een nieuwe dagvlinder werd gespot in 't Moeraske. De Keizersmantel werd al sinds enige tijd waargenomen in de naburige Josaphatruigte en de Solvaysite in Neder-Over-Heembeek. De zeldzaamheidstatus op waarnemingen.be werd intussen ook verlaagd naar "vrij algemeen".
30 soorten werden na 2017 waargenomen in het Moeraske. Van 3 soorten dateert de laatste waarneming al van langer:
2013: Thymelicus lineola (Hespérie du dactyle - Zwartsprietdikkopje)
2012: Nymphalis polychloros (Grande Tortue - Grote vos)
Ook de gelijkende nieuwe soort van 2020, Brenthis daphne (Nacré de la ronce - Braamparelmoervlinder), had aanzienlijk wat beschadigingen aan de vleugel opgelopen...
Ander vlindernieuws: Aricia agestis (Argus brun - Bruin blauwtje), een nieuwe soort in 2009, is ruim aanwezig op de ruigte naast het voetbalveld in Het Goede Herderspark.
⚠ Dimanche 30 Juillet de 14 à 16h30: Moeraske / Walckiers 14 h 00 (! VISITE SPECIALE) : Les papillons, par E. Fauville & L. D’Andrea.
Depuis toujours, la CEBE a de bonnes relations avec la CEBO, sa consœur de l'Ouest de Bruxelles. Ce faisant, ce 29 avril dernier, une délégation d'une dizaine de nos membres est allé passer une journée sur les sites gérés par la CEBO et ce guidés par Jean Rommes, "Monsieur CEBO, pour tout le monde". Au programme du matin : visite du Poelbos et du Marais de Jette. L'après-midi : Marais de Ganshoren et incursion au kerremanspark de Zellik (site, pour sa part, non-géré par la CEBO mais qui prolonge les sites de la Vallée du Molenbeek en Région flamande). L'occasion de visiter de bien belles zones à la flore et à la faune oh combien riches. L'opportunité aussi de discuter de nos problèmes propres et de nos angoisses communes. Et aussi pas mal échanger sur nos modes de fonctionnement et nos expériences de gestion. Ah, on a tellement discuté, que le verre de l'amitié au Chälet du Laerbeek s'imposa naturellement à tous !
Voorheen had deze zeldzame soort voornamelijk meldingen in de Franse grensstreek. In mei zag Fabienne Dierge ze in Neder-over-Heembeek en deze maand duikt ze nu ook op in een tuin bij het Moeraske. De autoherkenningsfunctie op waarnemingen geeft nog met 100% zekerheid de gelijkende (courante) Roodtipbasterdweekschild (Malachius bipustulatus) op... maar daar komt in de toekomst wellicht verandering in, met de aanwezigheid van deze nieuwe soortgenoot in Brussel. de 'gele' C. elegans
foto onder: de 'rode' M. bipustulatus
waarnemingen C. elegans sinds 2018 op waarnemingen.be
Comme ces dernières années, la CEBE a tenu, ce 17 juin, un stand d'information à Evere en Fête. L'occasion de rencontrer de nouvelles personnes intéressées par nos activités ou d'anciennes connaissances, dont certaines un peu perdues de vue. Comme à l'habitude, nous partagions notre stand avec "Les Amis de la Nature (section Evere)".
Juin sur nos sites : plusieurs journées de Team Building
Mardi 13 juin 2023
En juin, et plus tard de septembre à novembre, nous accueillerons, comme ces dernières années, plusieurs sociétés organisant des journées de team building au Moeraske ou à l’Hof ter Musschen. Pour les entreprises concernées, il s’agit de resserrer les liens d’équipe autour d’une activité inhabituelle génératrice de satisfaction psychologique et/ou physique. Pour la CEBE, c’est une aide précieuse permettant de respecter nos plans de gestion. Pour les deux, c’est du win-win. Et comme nous concluons chaque journée de travail par une visite guidée du site, c’est aussi une occasion de sensibiliser ce nouveau public à la problématique de la préservation de la Nature en ville.
Nous remercions ici vivement les volontaires de Levi's (magasin de Docks Bruxsel) et le service « Low Emission Future Industries » de la Commission européenne qui viennent d’intervenir, les premiers au Moeraske, les suivants à l’Hof ter Musschen. En bordure du Maelbeek, c’est le rucher qui a été fauché, alors, que le long de la Woluwe, c’est une prairie qui l’a été.
Ce dimanche 4 juin, Elisabeth Fauville et Luciano d’Andrea, ont guidé un groupe de 19 personnes pour une « visite « spéciale » au Moeraske, avec pour thématique : les Syrphes. Après avoir donné de multiples explications sur la systématique, la biologie et le comportement de cette passionnante famille de mouches, nos guides ont amené le groupe sur les sentiers du Moeraske à la recherche de ces insectes floricoles. Sur le terrain, force fut de constater, que les floraisons sont fort en retard cette année. Et, hélas, qui dit « peu de fleurs » … dit « peu de Syrphes » ! Qu’à cela ne tienne. 4 espèces (Dasysyrphus tricinctus, Volucella pellucens, Eristalis tenax, Syritta pipiens), ont été bien vues et seront dorénavant bien marquées dans la mémoire des participants de cette sortie.
Pour ceux que cela intéresse, il existe une clé des Syrphes de Belgique et des Pays-Bas en accès gratuit sur internet : http://sapoll.eu/cle-des-syrphes-de-belgique-et-des-pays-bas/#:~:text=Le%20projet%20SAPOLL%20a%20traduit,illustr%C3%A9%20de%20sch%C3%A9mas%20et%20photographies
La CEBE a participé, ce samedi 3 juin, au Marché des saveurs qui se tenait au Moulin d’Evere. Comme ces dernières années, nous y tenions un stand d’information et avons assuré 5 visites guidées du jardin des aromatiques. Nous avons recensé une centaine de personnes qui ont manifesté de l’intérêt pour nos activités. Une journée fructueuse… avec un beau soleil à la clé !
ADIEU, FERNAND (14 OCTOBRE 1948 - 28 DECEMBRE 2022) !
DECES DU PROFESSEUR ROLAND LIBOIS
DIMANCHE 29 JANVIER 2023 : EXCURSION ORNITHOLOGIQUE EN CAR EN ZELANDE
ARTICLES – MINI-DOSSIERS
ETHOLOGIE ZÉLANDAISE
JE SUIS DE CEUX-LÀ... VOUS PAS ?
« UN » N ’EST PAS TOUJOURS ÉGAL À « UN »
LE MARTINET NOIR, ENTRE CIEL ET PIERRE !
RAPPEL DE SAISON !
19 & 26 MARS 2023 : LES JOURNÉES BRUXELLOISES DE L’EAU SUR NOS SITES 24 & 25 MARS 2023 : OPÉRATION CHLOROPHYLLE 2023
27 MARS : ABATTAGE D’ARBRES SOUS LES LIGNES HAUTE TENSION AU
MOERASKE
OBSERVATIONS LA BOUSCARLE DE CETTI À L’HOF TER MUSSCHEN
BIEN PLUS QU’UN AIR DE PRINTEMPS !
ACTIONS
GESTION MENSUELLE DE FÉVRIER À L’HOF TER MUSSCHEN ET AU
MOERASKE
GRAND NETTOYAGE DE PRINTEMPS AU MOERASKE CE 12 MARS 2023 . 22
ACTIVITÉS HOUTWEG & JARDIN DES AROMATIQUES 2023
PRODUITS & PUBLICATIONS
FOURNÉE BANALE AU FOURNIL DE L’HOF TER MUSSCHEN
A VENIR, EN JUIN : EVERE FOOD & EVERE EN FÊTE
Après notre sortie du premier mai, nous avons souhaité refaire le parcours en reprenant la même méthodologie de l’échantillonnage « printanier » d’une heure. Il faut dire qu’il n’est pas toujours facile de « boucler » le tour dans le temps imparti.
Pour rappel, l’objectif de cet échantillonnage printanier (à répéter durant la saison) est de parcourir le carré d’environ 1 km² (soit 100 ha) en 1 heure en essayant de consacrer un temps d’observation proportionnel aux milieux présents (rues, parc, zones vertes, etc.). Pour le carré reprenant l’Hof ter Musschen à Woluwe-Saint-Lambert, cela représente donc un certain parcours en « zone bâtie ». Et puis, une heure, c’est aussi fort court. Il ne faut donc pas s’attarder, quitte à revenir un autre jour pour affiner certains aspects (recensement des nids de moineaux p.ex.).
Ce dimanche matin de Fête des mamans, nous étions 2 pour faire les observations. Dès le départ, nous sommes accueillis par une grive musicienne, perchée en haut d’un peuplier de l’Hof ter Musschen et qui, durant toute la durée des relevés, nous a accompagnés de son chant puissant.
Au niveau des espèces contactées, on relèvera les « classiques » (mésanges bleue et charbonnière, merle noir, pouillot véloce, rougegorge familier, troglodyte mignon, fauvette à tête noire, accenteur mouchet, etc.) mais aussi le pic vert (une femelle) et le pigeon colombin (observé et entendu).
Notre photo d’illustration, malgré sa piètre qualité, reprend, côte à côte, dans la prairie de l’Hof ter Musschen, le pigeon colombin et le pigeon ramier. Les observer dans le même plan, l’un près de l’autre, n’est pas si fréquent. Cela permet de bien faire la distinction entre ces deux espèces. Le pigeon colombin est plutôt « bleu » (et non gris), plus petit, n’a aucune zone blanche (ailes et cou), a un air plus doux que son cousin le ramier et porte aussi un peu de noir sur l’aile.
Allez, d’ici 2-3 semaines, on remet cela pour le deuxième échantillonnage printanier !
(JPCO)
Ce samedi 13 mai, la gestion mensuelle au Moeraske a principalement été consacrée à l’éradication par étape de la Renouée du Japon (Fallopia japonica). Cette plante est l’une des principales plantes invasives au Monde. Originaire d’Asie, elle a été importée en Europe occidentale (Pays-Bas) vers les années 1830 à des fins ornementales. Elle a, hélas, courant du 20ème siècle, quitté les jardins pour se répandre un peu partout et notamment le long des cours d’eau et le long des voies de chemin de fer. Actuellement, elle est aussi présente au Canada et dans le nord-américain.
La Renouée du Japon bénéficie de modes de reproduction très efficaces. Le plus utilisé est sans conteste « la propagation végétative ». Près des deux tiers de la biomasse d’un plant se trouve, en effet, dans le sol dans un important réseau de rhizomes, qui s’étend de 1 à 3 mètres de profondeur et jusqu’à 10 mètres de diamètre. De plus, la plante peut également se propager par les fragments de rhizomes ou de tiges, un fragment de rhizome d’un centimètre de long (poids : environ 5 grammes) pouvant former un nouvel individu. Et n’oublions pas non plus qu’à la bonne saison, ses tiges peuvent pousser de 4 cm par jour !
Ce faisant, lorsque cette plante se retrouve sur un terrain vague ou en friche, elle occupe rapidement l’espace disponible. Elle appauvrit la biodiversité végétale et animale, perturbant ainsi l’équilibre des écosystèmes. Cette envahissante va même jusqu’à prendre la place des autres végétaux, puisqu’elle croît plus rapidement qu’eux. Elle devient plus haute que les herbes ou les autres plantes, créant trop d’ombrage pour les autres espèces. In fine, elle libère aussi des toxines par ses racines, qui freinent la croissance des autres végétaux.
Au Moeraske, comme dans les autres réserves naturelles de notre pays, il y a donc nécessité vitale de limiter son extension. En 2022, nous sommes intervenus contre-elle, cinq fois dans l’année, au niveau de la butte, l’endroit principal du site qu’elle occupe. La méthode utilisée combinait alternance d’arrachage des tiges (à la main, à la débroussailleuse) et tentatives d’extraction des racines et ce en laissant tout sur place pour éviter sa propagation.
Début 2023 -signe encourageant !-, on a pu constater quelques trous non-occupés par elle dans tout l’espace qu’elle recouvre habituellement. Mais ceci n’est évidemment pas suffisant, ce qui explique que nos huit bénévoles du jour, lui ont consacré la plus grosse partie de la journée.
Et si vous nous rejoigniez pour la prochaine fois ?
A la découverte des plantes poussant dans les rues d’Evere
Vendredi 12 mai 2023
En collaboration avec Véronique Levieux, Echevine du Développement Durable, la CEBE organise trois balades guidées dans les rues d'Evere afin de découvrir les plantes qui y poussent, le plus souvent, spontanément.
Ces visites, gratuites, se feront en français, débuteront à 10 heures et dureront environ 3 heures chacune.
Les dates choisies sont :
- le 21 mai ;
- le 14 juin ;
- le 18 juin.
Pour pouvoir participer à ces sorties, il est obligatoire de s’inscrire auprès du Service du Développement Durable : ddo@evere.brussels ou 02/563 51 90.
Le lieu de rendez-vous sera précisé au moment de l’inscription.
La (faible) pluie du matin n’arrête pas… le naturaliste
Lundi 08 mai 2023
Les journées d’inventaire pour l’atlas des oiseaux nicheurs se suivent mais ne se ressemblent pas. Ce dimanche 7 mai, sous un ciel gris mais sans pluie, nous étions 3 pour débuter l’échantillonnage « printanier » d’une heure pour le deuxième « carré Moeraske ». Cette fois, notre circuit nous a amenés du site proprement dit aux rues d’Haren en passant par celles d’Evere et l’ancien cimetière communal.
La partie plus urbaine a donné lieu à plusieurs observations de petites colonies de moineaux, surtout sur Haren. L’occupation d’un nid de martinet noir, repéré en 2022, a également pu être confirmée. Ensuite la pluie, heureusement peu soutenue, s’est invitée. Et elle a probablement aussi dû décourager certains chanteurs. Les oiseaux courants ont pu être vus et/ou entendus mais aucune espèce moins fréquente n’a été observée.
Alors que certains représentants de notre avifaune sont à peine ou même pas encore rentrés de migration, des parents (rougegorge ou étourneau p.ex.) s’affairent déjà à nourrir leur progéniture.
Continuons à ouvrir l’œil et à dresser l’oreille, la saison de nidification est loin d’être finie !
(JPCO)
Alors que certains observaient les oiseaux au Moeraske, deux nouvelles guides-natures faisaient leurs premières armes à l’Hof ter Musschen.
En effet, ce dimanche 7 mai, la traditionnelle visite guidée mensuelle était assurée par deux guides-nature (et membres CEBE) fraîchement émoulues : Nathalie et Marlène. Le thème qu'elles avaient choisi était l'eau, et ses multiples déclinaisons en bord de Woluwe : prairie humide et sa flore de début de printemps, rivière et mares ainsi que leurs hôtes, sources et suintements, aulnaie-saulaie…
Treize personnes étaient présentes et n'ont pas été découragées par la petite pluie qui s'invita tout au long de la visite. C'est que nos deux guides avaient de quoi subjuguer ; et même, Marlène nous rapporta quelques contes et légendes levant le voile sur le nom de telle ou telle plante !
Surprise complémentaire lors de cette sortie : l'observation de quelques représentants de la faune aquatique, capturés par Michel à même la rivière ou la mare pour les besoins de la visite (mais rassurez-vous : ils ont rapidement réintégré leur habitat par la suite !). Quel plaisir, et quelle chance aussi, d’admirer de tout près tritons alpestre et ponctué, ainsi qu'épinoches et bouvières, deux des trois espèces de poissons présentes dans la Woluwe ! Dans la prairie humide aussi, tout de vert tendre vêtue, les petits trésors commençaient à scintiller : jaune d'or du populage des marais, lilas pâle de la cardamine des prés, rose pâle veiné de pourpre de l'Orchis de Fuchs...
Merci à Marlène et Nathalie de nous avoir montré l'Hof ter Musschen sous cet angle particulier ! N’hésitez pas à nous rejoindre lors d’une prochaine visite, les découvertes sont toujours nombreuses.
Grosse équipe, ce jour, pour travailler à l'Hof ter Musschen. 15 volontaires décidés, cela fait 30 bras vaillants ! Et à 15, le travail accompli fut des plus conséquents. Jugez-en : réparation de plusieurs segments de clôtures, fauche des recrus de ronciers, entretien de deux mares et pose de grillages pour protéger certains arbres de l'appétit des équidés. Le tout par une belle journée quelque peu ensoleillée et dans une excellente ambiance conviviale. Que demander de plus ?
Ce 5 mai, le service "Volontariat" de Natagora nous a rendu visite pour une promenade dans le Moeraske. L'occasion d'évoquer les problématiques auxquelles notre association est confrontée, l'occasion aussi d'échanger sur nos modes de gestion. Une sortie bien intéressante effectuée dans la convivialité... et avec quelques observations intéressantes à la clé !
Ce premier mai, et tout comme nous l’avions déjà fait pour un des deux carrés du Moeraske (voir notre publication du 25 avril), nous étions prêts pour faire un des deux échantillonnages « printaniers » d’une heure à l’Hof ter Musschen (Woluwe-Saint-Lambert).
Nous étions 5 pour inventorier les oiseaux, non seulement sur le site même de l’Hof ter Musschen mais également dans une sélection de rues avoisinantes (y compris celles se situant de l’autre côté du boulevard). Car le but est d’avoir un circuit, représentatif des différents milieux présents et que l’on doit parcourir en une heure. Tous les oiseaux rencontrés (vus et/ou entendus) sont notés avec leur indice de présence (chanteur, construction de nid, nid occupé, nourrissage des jeunes, etc.).
Malgré que le 1er mai soit férié, le rendez-vous avait été fixé à 8 heures (nos amis les oiseaux sont très matinaux). Avant le départ, une mise au point sur la méthodologie est faite et puis en route !
Comme au Moeraske 15 jours avant, la grisaille du ciel n’a pas empêché l’activité des oiseaux. Toutes les espèces débordaient d’énergie. Citons en vrac : rougegorge familier, pinson des arbres, troglodyte mignon, geai des chênes, merle noir, pie bavarde, pouillot véloce, tourterelle turque, fauvette à tête noire, mésanges bleue et charbonnière, pigeon ramier, accenteur mouchet ou étourneau sansonnet. Tout ce beau monde volait et surtout chantait en continu.
Cette courte sortie nous a aussi permis d’observer, au niveau de la grande prairie de l'Hof ter Musschen, plusieurs espèces moins fréquentes qui s’y nourrissaient dont la bergeronnette grise, le corbeau freux et la buse variable se régalant de vers de terre !
Prochaine sortie prévue : à nouveau au Moeraske !
(JPCO)
Nous voici déjà dans la deuxième année de recensements et d’inventaires pour l’Atlas des Oiseaux de Bruxelles. Démarré en mars 2022, l’objectif de ce travail est de compter les oiseaux se reproduisant et passant l’hiver dans la Région de Bruxelles-Capitale.
L’ensemble du territoire régional est divisé en « carrés » que les observateurs arpentent suivant un protocole précis. A la CEBE, nous avons pris en charge la zone reprenant d’une part le Moeraske-Walckiers et d’autre part l’Hof ter Musschen.
Ce 16 avril, nous étions trois pour faire un des deux échantillonnages « printaniers » d’une heure sur un des carrés du Moeraske-Walckiers. Le dimanche matin est privilégié car c’est le jour de la semaine où le bruit de la ville (voitures et avions) est plus bas et où la perception des chants d’oiseaux est potentiellement la meilleure.
Malgré une météo plutôt grise, une multitude de chants nous a accueillis dès le bas de la rue Walckiers, lieu fixé pour le rendez-vous. Rougegorge familier, troglodyte mignon, merle noir, pouillot véloce, fauvette à tête noire, mésanges bleue et charbonnière, accenteur mouchet : tous s'en donnaient à cœur joie et à pleins poumons. Parmi les observations intéressantes de cette sortie, citons le pigeon colombin (Walckiers) et le pouillot fitis ainsi que la présence d’au moins 10 nids de corbeaux freux (Moeraske).
Si le cœur vous en dit et que vous connaissez bien les oiseaux, n’hésitez pas à nous contacter pour nous accompagner pour l’un ou l’autre de ces inventaires ! Et l’encodage de vos propres observations sur le portail « https://observations.be/ » alimente également la grande banque de données ornithologiques nécessaires pour cet atlas régional. Un travail d’équipe en somme.
21 personnes ont participé à cette "balade à deux voix" dans laquelle un volet classique avait pour objectif d'illustrer la richesse écologique des lieux... alors que l'autre invitait à écouter mieux les sons, naturels ou pas, qui nous entourent. Un grand merci à Mathilde Schoenauer-Sebag pour cette expérience quelque peu troublante.
En ce W-E de Pâques, notre équipe de "glorieux gestionnaires" se limita à trois personnes. Qu'a cela ne tienne, le nombre n'a nuit ni à l'énergie ni à l'efficacité du travail ! Le morceau de vasière libéré de ses Typhas en témoigne.
Les activités 2023 au Potager biologique du Houtweg et au Jardin des aromatiques
Jeudi 06 avril 2023
Cette année, le potager biologique du Houtweg sera ouvert au public les 15/04, 20/05, 15/07, 19/08 et 16/09 (soit tous les troisièmes samedis du mois d’avril à septembre, sauf en juin).
Le jardin du Moulin sera, quant à lui, accessible les 22/04, 27/05, 24/06, 22/07, 26/08 et 23/09 (soit tous les quatrièmes samedis du mois, toujours entre avril et septembre).
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Comme les années précédentes, les visites guidées sur les deux sites débuteront à 14h et dureront approximativement 3h. La P.A.F. est évidemment gratuite.
Si vous souhaitez voir si le jardinage vous attire ou en apprendre des "trucs", si vous avez la main verte mais pas assez l'occasion de l'exercer, si vous voulez aider la CEBE, contactez-nous !
Nous vous proposerons de participer, avec nous, à l'entretien de ces lieux, à mettre les mains dans la terre, à y faire pousser tous ces végétaux.
Contact : M. Moreels : 0469 / 166 020 ou michel.moreels57@hotmail.be.
Le samedi 3 juin, dans le cadre d’Evere Food, le jardin du Moulin sera ouvert toute la journée et de nombreuses visites guidées s’y dérouleront.
Ce vendredi 31 mars, nous avons eu le plaisir d’écouter les explications de Martine Wauters, une spécialiste du martinet noir. Vous savez le martinet, cet oiseau qui va rentrer d’Afrique au tout début de mai, puis enchanter nos soirées bruxelloises de ses cris typiques (srii-srii-srii-srii) mais qui disparaîtra autour de la fête nationale pour repartir vers le sud. Et bien, c’est de lui dont nous avons parlé durant toute la soirée.
Une petite vingtaine de personnes avait bravé la pluie et le vent de ce dernier jour de mars pour en apprendre plus sur cet oiseau fascinant. Nichant sur les falaises aux temps ancestraux, le martinet a trouvé, dans nos bâtiments, des cavités de substitution (telles que corniches, trous de boulin, passage de gouttières) pour y mener à bien sa nichée. C’est très simple, il ne peut plus se passer des constructions humaines.
Outre ses mœurs (alimentation, reproduction, migration, etc.), Martine nous a expliqué combien cet acrobate du ciel était menacé. A une époque où plus personne ne doute de la nécessité d’isoler nos maisons, il nous faut rester attentifs aux endroits pouvant abriter les nids du martinet. En effet, chaque année des martinets sont emmurés vivants ou alors ne retrouvent plus leur trou de nidification à leur retour d’Afrique. L’ouverture de leur nid a été colmatée par de l’isolant ou de la brique avec toutes les conséquences néfastes que l’on imagine. Tout doucement, nos villes deviennent ainsi « martinets non admis » !
Pourtant, une bonne organisation de chantier ainsi qu’une sensibilisation des entrepreneurs et/ou des propriétaires permettent d’éviter ces drames ou, mieux encore de faire une petite place à notre oiseau. Martine a d’ailleurs donné de nombreux exemples de chantiers « pro-martinet » et avait exposé plusieurs briques nichoirs pouvant servir en rénovation. Les possibilités d’aider activement cet oiseau sont donc réelles !
Fruit de l’organisation conjointe entre la CEBE et la commune d’Evere, cette conférence fut l’occasion de mieux connaître le martinet mais aussi de nous encourager à laisser toujours plus de place pour une vraie nature dans nos villes. Merci à Martine et à la Commune d’Evere pour cette passionnante rencontre.
(JPCO)
Pour protéger la faune (principalement l’avifaune) nicheuse, il est interdit, à Bruxelles, de couper des arbres et il est également interdit de les élaguer avec des engins motorisés entre le 1er avril et le 15 août. Par arbre, il faut comprendre les ligneux haute-tige qui mesurent 4 m de hauteur et 40 cm de diamètre à 1m50 du sol. Pour des raisons principalement de sécurité certaines dérogations peuvent cependant être octroyées à cette règle par Bruxelles-Environnement (B.E. peut-être interrogé quant à l’existence de celles-ci).
En dehors de cette période pour procéder à l’abattage d’un grand arbre isolé et en bonne santé, même en cas de replantation d’un autre végétal en contrepartie, il faut impérativement être en possession d’un permis d’urbanisme délivré par le service Environnement de la commune concernée (ce service peut être interrogé quant à l’existence de celui-ci).
Par simple bon sens et parce que les nids d’oiseaux ne sont pas toujours facilement détectables, on préconisera aussi de ne pas tailler/couper les haies -surtout si elles sont hautes et/ou denses- durant la période de nidification (1er avril-15 août). Ceci n’est pas une obligation légale … mais, à notre sens, une nécessité écologique !
Abattage sous les lignes haute-tension du Moeraske
Mercredi 29 mars 2023
Quatre saules situés directement sous les lignes haute-tension d'Elia au Moeraske posaient problème, vu leur développement. En fin de compte, il fut décidé, non de les tailler, car l'opération, auraient dû être renouvelée tous les cinq ans, mais de les abattre et de les remplacer par de jeunes plants de noisetiers. L'opération fut menée, ce lundi 27 mars conformément à nos demandes. A savoir : laisser les troncs coupés au sol, afin d'être utiles à la flore (mousses et champignons) et à la faune locales ; et, surtout, regrouper les branches en deux grands tas, très bien disposés qui accueilleront aussi une faune variée. C'est avec grand plaisir que nous avons pu constater de visu qu'Elia avait mis un point d'honneur à faire faire les choses parfaitement ! La Cebe tient ici à remercier tant Elia, que son sous-traitant chargé du travail, que la direction Patrimoine Culturel d'Urban Brussels, que Bruxelles Environnement pour leur coopération, parfaite sur ce dossier, avec notre association, qui a permis son excellent aboutissement.
Tous les ans, à la fin mars, une équipe de membres de la CEBE fait l’inventaire de dizaines de nichoirs disséminés dans le Walckiers. Leur objectif : suivre les lérots qui y vivent !
Ce petit rongeur masqué apprécie particulièrement les nichoirs, que ce soit pour y hiberner ou, vu ses mœurs nocturnes, pour s’y reposer le jour. L’examen de toutes ces boites en bois, une fois par an, permet donc d’avoir une idée de la population de ces animaux.
Ce vendredi 24 mars, c’est la première journée de l’inventaire et nous avons déjà eu la chance d’observer des nids, des traces (crottes) et quelques spécimens de notre rongeur « vedette ». En revanche, reconnaissons qu’il n’est pas facile de lui tirer le portrait…
Pour vivre heureux, vivons cachés !
Dans le cadre des Journées bruxelloises de l’eau 2023 -organisées en collaboration avec Coordination Senne- la CEBE a assumé deux visites guidées, ayant l’eau comme fil conducteur. L’une, le 19 mars au Moeraske, l’autre, le 26 mars à l’Hof ter Musschen. Au Moeraske, par un temps frais mais avec un peu de soleil, nous avons eu quinze participants. A l’Hof ter Musschen, sous une pluie constante « agrémentée » de violentes bourrasques, seuls trois « intrépides » osèrent braver les éléments. Sur le premier site, l’accent pu être mis sur les mousses très visibles en cette période ainsi que sur les premiers chants d’oiseaux ; sur le second, ce furent plutôt les premières floraisons qui attirèrent l’attention… et ce dimanche, le moins que l’on puisse dire est que les plantes ne manquèrent pas d’eau !
Pour cette deuxième journée d’inventaire au Walckiers, c’est un autre groupe de bénévoles qui a épaulé les « vétérans » plus ou moins rompus à l’exercice.
La méthode est simple : on décroche les nichoirs, on les examine, on les nettoie des nids de l'année précédente et on les remet en place. Certains nichoirs portent des traces d'oiseaux mais témoignent parfois aussi du passage du lérot. Le moment est alors idéal pour expliquer les mœurs, le régime alimentaire et la façon, bien particulière, dont ce rongeur « fait son nid ».
Et parfois, dans un nichoir, on peut faire la rencontre tant espérée : un lérot encore assoupi ! Pendant un bref instant, il peut alors être observé. Puis nid, occupant et nichoir sont vite remis en place.
Et tout cela, sans que le lérot, imperturbable, ne se réveille le moins du monde. Ce n’est pas pour rien qu’en néerlandais, la famille du lérot est dénommée « Slaapmuizen » (les souris qui dorment).
Et même si elle n’a duré qu'un tout petit moment, beaucoup se souviendront de cette rencontre.
"On aime ce qui nous a émerveillé, et on protège ce que l'on aime." (Jacques-Yves Cousteau).
Au total, ce sont 13 Lérots qui ont été observés sur les deux jours de l'Opération Chlorophylle. L'utilisation des nichoirs par le petit rongeur a, quant à elle, explosé puisqu'on est à 48 nichoirs sur 100 dans lesquels on a noté la présence de ceux-ci (animaux vivants, nids, crottes, indices de prédation). Autres belles observations : un nichoir avec deux Mulots sylvestre confortablement installés et un Ecureuil roux jaillissant, d'un autre au moment où on allait l'ouvrir !
Le vendredi 31/03 à 20h, la CEBE coorganise avec Me. Véronique Levieux, Echevine du Développement Durable, et Me. Martine Raets, Echevine du Bien Etre Animal, une conférence intitulée : "Le Martinet noir, entre ciel et pierre !". L'occasion de tout apprendre sur cet oiseau surprenant ainsi que de savoir que faire pour lui et pour les autres habitants ailés du bâti urbain. L'oratrice sera Martine Wauters, bien connue dans le milieu des naturalistes de terrain. Cet évènement prendra place à la Maison communale d'Evere, salle BREL, le vendredi 31 mars 2023, à 20h.
La PAF est gratuite.
Journées bruxelloises de l' eau 2023 - HTM du 19 au 26 mars
Dimanche 26 mars 2023
Journées bxl eau 2023 - HTM
Les Journées bruxelloises de l’eau, qui se dérouleront, cette année, du 19 au 26 mars, poursuivent un double but : d’une part, sensibiliser les Bruxellois à la place et à l'importance de l'eau en ville, et, de l'autre, de leur permettre de profiter de ses différentes facettes au travers d’activités de découverte et de sensibilisation. La CEBE (www.cebe.be) participe à cet évènement qui met le patrimoine bleu de notre capitale à l’honneur en organisant, le dimanche 26 mars, une visite guidée intitulée : « L’Hof ter Musschen : une zone naturelle en bords de Woluwe ».
Date : dimanche 26 mars 2023 ;
R-V : coin bld. de la Woluwe-av. Hippocrate ;
Départ : 10h ;
Durée : 3h ;
Langue : Fr ;
PAF : gratuit.
L’asbl Coordination Senne, qui est à l’initiative de cette campagne, peut être contactée par téléphone au 02.206.12.07 ou par courriel contact@coordinationsenne.be
Les Journées bruxelloises de l’eau, qui se dérouleront, cette année, du 19 au 26 mars, poursuivent un double but : d’une part, sensibiliser les Bruxellois à la place et à l'importance de l'eau en ville, et, de l'autre, de leur permettre de profiter de ses différentes facettes au travers d’activités de découverte et de sensibilisation. La CEBE (www.cebe.be) participe à cet évènement qui met le patrimoine bleu de notre capitale à l’honneur en organisant, le dimanche 19 mars, une visite guidée intitulée : « L’eau au Moeraske ».
Date : dimanche 19 mars 2023 ;
R-V : pied Eglise Saint-Vincent ;
Départ : 10h ;
Durée : 3h ;
Langue : Fr ;
PAF : gratuit.
L’asbl Coordination Senne, qui est à l’initiative de cette campagne, peut être contactée par téléphone au 02.206.12.07 ou par courriel contact@coordinationsenne.be
Aujourd’hui, les lérots du Walckiers sont un peu orphelins.
Vendredi 17 mars 2023
Aujourd’hui, les lérots du Walckiers sont un peu orphelins.
Ce vendredi 17 mars, nous avons appris le décès de Roland Libois. Ce professeur de l’Université de Liège, grand connaisseur de la faune, n’avait pas hésité à répondre présent lorsque nous l’avions sollicité pour participer, en 2011, au relevé annuel des nichoirs de l’opération « Chlorophylle » au Walckiers. A cette occasion, il était venu accompagné de 2 collaborateurs pour prélever… les puces présentes sur ces petits rongeurs. Par la suite, il s’est toujours montré disponible pour répondre à nos questions et nous éclairer sur tel ou tel point.
Toutes nos condoléances à sa famille et à ses proches.
Texte : JPCO
Le "grand nettoyage de printemps" du Moeraske est un classique depuis plus de 20 ans. Coorganisé par La CEBE et l'Echevin de la propreté publique, Ali Ince, et soutenu par les "Bal Evere" et le Conseil de quartier Bas-Evere, nous étions, en tout, 19 pour venir à bout des monceaux de déchets que des indélicats abandonnent sur le site. On a beau dire et on a beau faire, mais on désespère de pouvoir considérer, un jour, cette action comme superflue ! Cette année, nous n'avons pas eu à récupérer dans le marais une moto ou un vélo comme très souvent précédemment. Ce sont plutôt de très nombreux mètres de gaines de câbles SNCB (volés pour le cuivre qu'ils contiennent) et deux sacs entiers de bombes de peinture (utilisées par les taggueurs, notamment, sur les wagons de trains) qui nous ont le plus occupés. N'oublions pas non plus, les multiples canettes, papiers gras et emballages divers qui constituent la base de nos "récoltes".
Ce 5 mars, André et Marc Sotiaux nous ont guidés à l'Hof ter Musschen. 42 bryophytes ont été identifiés suite à cette sortie. 6 espèces sont des nouveautés pour l'HTM. Nous reviendrons, plus en détail, sur cette sortie dans un prochain Echo du Marais.
Liste alphabétique des bryophytes observées (identification : André et Marc Sotiaux)
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Hépatiques
1 Cololejeunea minutissima (**)
2 Frullania dilatata
3 Lophocolea bidentata
4 Lophocolea heterophylla
5 Metzgeria furcata
6 Radula complanata
7 Riccia glauca (*)
8 Riccia sorocarpa (**)
Protégez la démocratie maintenant : stop aux procédures-bâillons !
Mercredi 01 mars 2023
"Sauvons la Forêt", association intervenant en pleins d'endroits du globe pour préserver les forêts, vient de se faire attaquer en justice. En réaction, ils demandent de signer une pétition pour s'opposer au musèlement de leurs actions. Nous vous proposons de signer celle-ci.
Partout en Europe, des puissants tentent d’intimider les critiques par des poursuites judiciaires. Les forêts tropicales de Papouasie sont détruites : ce n’est pas la société Korindo mais Sauvons la forêt qui fut attaqué devant le tribunal d’instance de Hambourg. Nous avons besoin d’une protection de l’UE contre les procédures-bâillons.
Pour plus d’infos et participer :
https://sauvonslaforet.org/petitions/1241?t=362-225-7434-1
Ali Ince, Echevin de la Propreté publique et la CEBE;
Avec la collaboration des Bal’Evere,
vous convient à participer au "Grand Nettoyage de Printemps" du site naturel du Moeraske.
Ensemble débarrassons la Nature des déchets qui la souillent !
Quand : le samedi 11 mars 2023
Durée : de 9h30 à 13h
R-V : bas de la rue Carli
Pour des raisons logistiques, il vous est demandé de vous munir d’une paire de gants de jardinage ou de gants en caoutchouc. Le reste du matériel sera fourni sur place.
Contacts Michel Moreels : 0469/166 020 ou michel.moreels57@hotmail.be
Ce samedi, un petit groupe d'entre-nous s'était mis d'accord pour organiser une sortie ornithologique au Moeraske, histoire de ne pas se voir que pour travailler aux gestions ou en CA. Sans que la demi-journée (de 9h à 12h) n'ait été exceptionnelle, elle a quand même permis l'observation :
-d'un couple de Pic épeiche qui se sont poursuivi pendant plus de trois minutes (montre en main !) en permanence dans les mêmes arbres... ce qui a de bonnes chances d'indiquer une probable possibilité de nidification ;
-de deux Orites à longue queue ;
-de deux Grives mauvis ;
-d'un Epervier d'Europe (pas assez bien vu pour être sexé) ;
-de deux Buses variables (vues séparément) ;
-d'un couple d'Ecureuils roux se déplaçant de concert).
Participation de la CEBE à la manifestation du 12 février
Dimanche 12 février 2023
Ce dimanche 12 février, le TuiniersForum des Jardiniers a organisé une manifestation dans le centre ville de Bruxelles pour exiger la sauvegarde de nombreux espaces naturels non-bâtis tels que le Bempt, le Donderberg, la Friche Josaphat, le Marais Wiels, ... Ce rassemblement est la continuité d’une demande de moratoire “sur la destruction de la nature à Bruxelles“, qui a, à ce jour, été signé par soixante-trois collectifs et associations. La CEBE étant signataire de ce texte, une petite (4 personnes) délégation de notre association participa à cette marche.
Journée bien remplie pour les 9 bénévoles s'étant engagés pour la gestion mensuelle au Moeraske. Au programme : dégagement du point de vue par coupe des arbustes s'y étant trop développés, réparation de la clôture du Walckiers et dégagement de deux "barrages" dans le Kerkebeek; Journée bien remplie, journée bien utile !
Voici un compte-rendu - du guide Jean Randoux- de la visite à l'HTM, ce dimanche 5/2/2023. Il faisait froid et le ciel était couvert. Le thème (Rconnaissance des ligneux à partir de l'allure générale, les bourgeons, l'écorce) a attiré 7 personnes.
Après une brève introduction...,
Exercice1 Comparer Noisetier et Frêne : port, écorce, galle
Exercice2 Comparer Erable champêtre, Noisetier, Fr^êne, Tilleul : port, écorce, bourgeons alternes/opposés
Observation 3 haie de Hêtres : bourgeons, marcescence
Observations 4 comparaison Hêtre-Charme + description et comparaison Cornouiller sanguin, C. mâle, Fusain, Epine blanche, Epine noire, Prunellier, Orme champêtre, Noyer, Poirier, Saule blanc et Saule marsault
Observation et synthèse Erable sycomore et E. plane, synthèse 3 Erables.
14 personnes ont participé à la deuxième journée de gestion de l'année à l'HTM. A l'actif de la journée : une dizaine de saules têtards élagués, un morceau de roselière dégagé de plusieurs ligneux qui y poussaient, d'importants travaux d'entretien apportés aux systèmes d'évacuation d'eau de plusieurs des mares du site Une excellente journée bien efficiente !
Certains m'ont demandé des renseignements sur ma loupe de botaniste, dimanche passé, dans le car nous ramenant de Zélande. En voici les caractéristiques :
- c'est une Kite Optic ;
- du modèle : Doublet 10 X ;
- longueur repliée : 4 cm ;
- longueur dépliée : 6,5 cm ;
- largeur de la loupe en elle même : 2,5 cm ;
- achetée à la LRBPO pour la somme de 25€.
Un de nos chantiers pour cette année consistera en une refonte totale de notre site internet (www.cebe.be). Nous essaierons, entre autre, d'y stocker de nombreuses photos de nos activités. L'occasion de faire connaître à un plus grand nombre les belles photos qui sont souvent prises à cette occasion... comme ce magnifique Phoque Veau-marin photographié ce W-E au Brouwersdam par Michelle Permantier.
Ce dimanche, nous avons pu renouer avec notre classique sortie ornithologique en Zélande, que la pandémie nous avait amené à annuler en 2022. In fine, nous étions 45 pour cette journée bien remplie. Nous avons visité 4 sites, 4 lieux où nous allons souvent, mais dans un ordre quelque peu différent, afin de pouvoir
-logiquement !- y faire d'autres observations.
Dans l'ordre, nous nous sommes arrêtés à :
-'s-Heer Hendrikskinderen ;
- aux Inlagen de Moriaanshoofd qui s'appellent maintenant Wevers inlaag ;
- à Port Zélande où nous avons mangé au Zeilcentrum Brouwersdam ;
- au Brouwersdam côté mer et côté Grevelinge Meer ;
- au Veerse Meer.
Au total, 65 espèces d'oiseaux et 5 de mammifères ont été relevées... et ce même si tout le monde ne voit pas tout (surtout lorsqu'on est un si grand groupe !).
Et ce magnifique Courlis cendré photographié par Pierre Pigeon.
Liste des espèces d’oiseaux observées :
Plongeon catmarin
Grèbe esclavon
Grèbe à cou noir
Grèbe huppé
Grand cormoran
Héron gardeboeufs
Aigrette garzette
Grande aigrette
Héron cendré
Spatule blanche
Cygne tuberculé
Oie rieuse
Oie cendrée
Oie casserole
Bernache du Canada
Bernache nonnette
Bernache cravant
Tadorne de Belon
Oie d’Egypte
Canard colvert
Canard casserole
Canard chipeau
Canard pilet
Canard souchet
Canard siffleur
Sarcelle d’hiver
Fuligule milouin
Fuligule morillon
Eider à duvet
Macreuse brune
Garrot à œil d’or
Harle huppé
Busard des roseaux
Buse variable
Epervier d’Europe
Faucon crécerelle
Faisan de Colchide
Gallinule poule-d’eau
Foulque macroule
Huîtrier pie
Pluvier doré
Vanneau huppé
Bécasseau violet
Tournepierre à collier
Bécasseau variable
Chevalier gambette
Chevalier arlequin
Chevalier aboyeur
Courlis cendré
Bécassine des marais
Combattant varié
Mouette rieuse
Goéland argenté
Goéland pontique
Goéland marin
Pigeon ramier
Rougegorge familier
Merle noir
Mésange charbonnière
Mésange bleue
Pie bavarde
Geai des chênes
Choucas des tours
Corneille noire
Etourneau sansonnet
Liste des espèces de mammifères observés :
Lapin de garenne
Lièvre d’Europe
Chevreuil
Phoque veau-marin
Phoque gris
Le Tuiniersforum des jardiniers invite à manifester le 12 juin prochain. La CEBE en sera. Voici leur invitation :
"Chers comités, associations, signataires du manifeste pour un moratoire sur la destruction de la nature,
Pour commencer cette nouvelle année en beauté et lancer notre message avec l'énergie qui s'impose, Le Tuiniersforum des jardiniers vous invite à participer à une nouvelle action citoyenne !
En juillet 2022 et depuis, votre collectif a signé notre manifeste pour un moratoire réclamant l'arrêt de la destruction des sols et de l'abattage des arbres à BXL. Depuis, nous sommes 54 collectifs et associations à avoir signé ce manifeste. D'autres vont nous rejoindre. Pour commencer cette année en nous rappelant les marches de l'année dernière et en posant la première pierre des étapes à venir, rassemblons-nous ce 12 février dès 14h30 à la Place de l’Albertine (Mont des Arts).
• Venez si possible avec une pancarte, un calicot ou une banderole représentant l'espace naturel que vous défendez, pour que la diversité et la convergence de nos mobilisations devienne visible, et que l'on visualise les lieux de Bruxelles concernés.
• Amenez une poignée de terre du sol vivant que vous défendez, nous réaliserons ensemble un rituel de la terre, inspiré d'une tradition ancienne.
• Invitez aussi vos sympathisants, amis, voisins pour que nous soyons nombreux, de toutes communes et de tous les espaces naturels bruxellois !
Pour la première fois, des représentants de plusieurs dizaines de collectifs citoyens vont se rassembler pour protéger les sols vivants à Bruxelles. Ce sera une belle occasion de célébrer cette dynamique et d'envisager les manières de grandir encore en préparant la suite !
Par cette action, nous voulons également montrer notre solidarité avec les revendications associatives internationales lors de la COP15 de la biodiversité à Montréal.
Premier week-end d'activités CEBE de l'année au Moeraske !
Dimanche 15 janvier 2023
Week-end chargé au Moeraske. Ce samedi, 7 bénévoles ont dompté la pluie constante pour commencer à réduire les arbustes au point de vue ainsi que pour entretenir le fossé rempli d'eau en bordure de la saulaie-aulnaie. La vérité nous impose cependant de reconnaître que trempés jusqu'aux os et pas mal transis de froid, ceux-ci ont collectivement jeté l'éponge vers 13h30.Braves, mais pas intrépides !
Ce dimanche, la première visite guidée mensuelle de l'année a attiré 39 personnes. Grand merci à Brice Marchal qui a accepté de guider la moitié des visiteurs, le nombre de participants à la visite étant à ce point conséquent.
Premier week-end d'activités CEBE à l'Hof ter Musschen
Dimanche 08 janvier 2023
L'année a bien commencé pour nous à l'HTM ! Ce samedi, nous étions 15 pour la première journée de gestion de l'année. Au programme : l'entretien des quatre mares qu'héberge le site. En français dans le texte : beaucoup ratisser (pour retirer les débris végétaux) et pas mal creuser. En fin de journée, pas mal de boue évacuée ! Et comme cela ne semblait pas suffire, nous avons aussi fauché une petite prairie en bordure du bois de Singelyn et taillé de jeunes saules à proximité.
Le dimanche, 29 personnes ont participé à la visite ornithologique. Grand merci à Eric De Plaen et à Jean Willemyns qui ont grandement aidé le guide CEBE prévu en se partageant les visiteurs, afin de composer des groupes plus réduits !
EDITORIAL IN MEMORIAM : GENEVIÈVE VERMOELEN (1939-2022)
VIE DE LA CEBE
GENEVIEVE : REGARDS EN ARRIERE !
ARTICLES – MINI-DOSSIERS
POUR LES PETITS PASSIONNÉS DE NATURE : LE HOUX
NOS SITES
OPÉRATION CHLOROPHYLLE - RAPPORT 13 (SEPTEMBRE 2022)
OBSERVATIONS
LA CEBE HORS DES SENTIERS BATTUS
CHAMPIGNONS DE L’HOF TER MUSSCHEN ET DU MOERASKE : FLORILÈGE
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EXCURSION ORNITHOLOGIQUE EN ZELANDE DU DIMANCHE 29 JANVIER
2023
A Toutes et Tous, amis de la CEBE Merci de nous soutenir et de participer à nos activités, visites sur nos sites du Moeraske et de l'Hof ter Musschen.
A bientôt.
La CEBE recherche activement bénévole·s engagé·e·s
Quand Les Amis du Moeraske ont vu le jour en 1988 pour protéger l’une des dernières zones humides de Bruxelles, nous étions tous jeunes et enthousiastes, pleins d’allant et déterminés, prêts à déplacer des montagnes !
Un an plus tard, la CEBE naissait de cet embryon de volontaires et grapillait des émules. Elle allait s’épanouir, se concentrer sur d’autres sites et diversifier ses activités : gestion des sites semi-naturels, visites guidées, inventaires botanique et faunistique, protection du petit patrimoine, actions de sensibilisation à la nature, engagement et lutte pour la protection de nombreux espaces verts à Bruxelles !
Aujourd’hui, à près de trois décennies et demie de bénévolat dédié à la nature bruxelloise, la CEBE jette un regard en arrière et compte ses disparus. Reste nous, les survivants, dont la volonté demeure intacte, mais dont les têtes, pour certains, sont désormais chenues. Même si nous avons reçu de précieux renforts ces dernières années, nous aurions bien besoin d’un petit coup de frais, de jeune… pour pallier un certain coup de mou…
Serez-vous le ou la bénévole engagé·e qui nous rejoindra ?
Nous faisons appel à toutes les bonne volontés prêtes à nous seconder, non seulement pour nos gestions de terrain mais également pour assurer le bon fonctionnement administratif de notre association. Car vous n’imaginez pas tout ce que la vie d’une asbl comme la CEBE implique de travail et de temps pour les membres actifs…
Voici un aperçu de la nature des tâches qui s’offrent au bénévole engagé et leurs déclinaisons :
- gestion de terrain (fauche de prairies, évacuation du produit fauché, étêtage de saules, dégagement d’arbres tombés, lutte contre les plantes invasives, confection de haies sèches, pose de clôtures, dégagement de mares, élaboration/mise en œuvre des plans de gestion, …) ;
- secrétariat (gestion de la boîte mail de l’asbl, prise de contact, comptabilité, trésorerie, rapports d’activités, fiscalité, organisation de réunions (CA, AG), rédaction de PV, …) ;
- informatique (suivi du site internet, page Facebook, …) ;
- volet scientifique (inventaires faunistique et floristique des sites, visites de terrain, identifications, …) ;
- volet pédagogique (visites guidées mensuelles et spéciales tout public, « enfants » et scolaires, organisations, agenda, recrutement des guides, préparation de guidances, animations, …) ;
- volet rédactionnel (publications : rédaction d’articles, confection de la revue trimestrielle, brochures, dépliants, correction d’épreuves, suivi impression et envoi) ;
- volet juridique (enquêtes publiques : recherches juridiques, rédaction de courrier, participation aux commissions de concertation, …) ;
- volet relationnel (demande de subsides, contacts avec partenaires, suivi de dossiers, …).
Votre implication n’aura pas de prix pour nous. En contrepartie, vous gagnerez auprès de nous les inestimables trésors suivants : la bonne humeur, l’amitié, l’entraide, la joie, le don de soi, la gratification, l’émerveillement, le soulagement et le bonheur d’avoir pu préserver un coin de nature à Bruxelles…
Excursion ornithologique en Zélande du dimanche 29 janvier 2023
Enfin, après deux années de suspension générées par le COVID, on repart !
Programme de la journée :
Cette excursion est principalement à caractère ornithologique.
Selon les circonstances quelques explications pourront aussi être données quant aux algues, invertébrés marins et mollusques rencontrés.
D'habitude, les phoques veau marin et gris font aussi partie des bonnes surprises de notre journée.
Les observations se font généralement des abords immédiats du car (on marche relativement peu, jamais plus d'une heure, périodes d'observation incluses).
Informations pratiques :
Départ : dimanche 29/01/2023 à 7h30 précises à l'Eglise Saint-Vincent à Evere.
Retour : prévu le même jour au même endroit aux alentours de 19h.
Inscription obligatoire avant paiement (clôture le 22/01/2023) par téléphone au 0465/074 005 ou par mail à kayalove52@gmail.com
Le prix du voyage est fixé à € 25 pour les adultes et € 10 pour les moins de 12 ans. Le paiement est à effectuer sur le compte BE19-0015-1170-7412 (BIC : GEBABEBB) de la CEBE avec la mention : Zélande 29/01/2023. Seuls les inscriptions et paiements seront pris en compte pour l'attribution des places.
A emporter :
Pique-nique, chaussures de marche ou bottes (n'oubliez pas les bonnes chaussettes !), vêtements protégeant de la pluie, du vent et du froid, jumelles (in-dis-pen-sa-bles !), longue-vue, appareil photo, ainsi que votre bonne humeur légendaire !!!
La CEBE offre l'apéritif !
Le pique-nique se prend dans un établissement où il est obligatoire de consommer (boissons p.ex. mais il y a aussi possibilité d'y commander du potage ou des plats rapides).
Ce 9 décembre, nous avons planté deux pommiers haute tige dans le verger du Walckiers, histoire de remplacer les 3 pommiers -plantés il y a une trentaine d'année !- mais qui victimes un d'une maladie, l'autre de la chute d'un arbre, le dernier, enfin, déraciné par les grands vents, avaient disparus des lieux. Les sous-espèces choisies : Malus d.'Reinette (grise) du Canada' et Malus d.'Cox's Orange Pippin'.
La dernière journée de gestion de l'année à l'HTM s'est déroulée par un froid de canard. Nous étions 6 le matin, 8 l'après-midi. Au menu : fauche d'une dernière partie de la roselière bordant la prairie humide et fauche d'une prairie jouxtant la Woluwe. L'équipe a été efficace, mais il a fallu se dépêcher avec une visibilité qui s'est rapidement réduite. Ah, vivement les journées de gestion en manche de chemise !
La dernière journée deTeam Building de l'année à l'HTM.
Mercredi 23 novembre 2022
Le SPF Stratégie et Appui a clôturé l'année, à l'HTM, en ce qui concerne les journées de Team Building. L'équipe de 12 personnes s'est montrée très efficace, car en plus d'évacuer les roseaux coupés d'une des roselières -travail conséquent car la biomasse de ceux-ci était très conséquente !- ils ont aussi dégagé la zone de la "mare des sources", ce qui n'était pas rien. Si les travaux se sont passés sous un beau soleil, il n'en fut pas de même pour la fin de la pose sandwiches ni, surtout, pour la visite guidée qui a ponctuée cette journée : que d'eau, que d'eau ! Nous avons terminé cette belle journée trempés comme des canards et dans la gadoue !
Dernière journée de Team Building de l'année au Moeraske
Mardi 22 novembre 2022
C'est la société Wonderful Brands qui a fini la saison des journées de Team Building au Moeraske. Et pour la dernière fois de l'année, il y avait au programme : fauche, évacuation du produit de fauche et renforcement des obstacles pour éviter qu'on ne se promène dans le cheminement illégal et non-souhaité généré par Infrabel en février dernier. Une fois, encore, nous sommes très satisfait du travail accompli dans la bonne humeur mais sous un ciel menaçant. La fin des journées de Team Building ne signifie cependant pas que la CEBE, elle-même, met les travaux de gestion en pause hivernale. Que du contraire. Nous vous attendons, le 10 décembre prochain, pour une journée de travail qui s'annonce chargée !
EDITORIAL LA CEBE RECHERCHE ACTIVEMENT BÉNÉVOLE·S ENGAGÉ·E·S VOULEZ-VOUS DE NOS NOUVELLES ? LE SORGHO D’ALEP (SORGHUM HALEPENSE)
TROIS ESPÈCES QUI SE PORTENT BIEN À L’HOF TER MUSSCHEN !
DIMANCHE 13 MARS 2022 : TRADITIONNELLE SORTIE « MOUSSES » AU
MOERASKE
OBSERVATIONS EERSTE WAARNEMING VAN ZELDZAME PAUWVLIEG IN HET MOERASKE /
PREMIÈRE OBSERVATION DE LA RARE MOUCHE PAON AU MOERAKSE
DEUX OBSERVATIONS INSOLITES AU MOERASKE
Peu nombreux pour cette avant dernière gestion de l'année, mais le cœur à l'ouvrage, MERCI à Jacqueline, Michèle, André, Jean et Michel.
Le premier travail fut de réparer et consolider la clôture le long du Walckiers "ouverture laissant le passage du site au tout venant..." suite au passage d'ouvriers venu reprendre les briques du mur tombé sur le chemin du site.
Fauche, la matinée, de la zone humide menant à la mare du Walckiers et l'après-midi ce fut la zone du moine, coté Moeraske, avec libération du cours d'eau de toute les souches déposées par la "faune" du coin...
Heureusement la journée fut bien ensoleillée avec une température idéale pour une gestion.
Au plaisir de vous y voir en décembre (c'est notre COP 27...).
Geneviève Vermoelen est décédée ce 9 novembre. Avec elle, nous perdons une bénévole de plus de 25 ans. Très impliquée dans la vie associative de Woluwe-Saint-Lambert, Geneviève a, durant de longues années, été avec Béatrice langescheid, elle aussi disparue, un des piliers de nos stands d'information. Geneviève était aussi LA photographe de la CEBE, immortalisant bon nombres d'évènements avec son appareil photographique qui ne la quittait que très rarement.
Nous lui rendrons hommage dans notre prochain bulletin.
En ce moment, nos pensées vont à ses enfants.
Comme nous étions une équipe de 13 bénévoles lors de la gestion mensuelle de l'HTM, nous nous sommes partagé deux chantiers : 3 personnes à l'entretien des systèmes d'écoulement de certaines mares du site ; le reste à la réduction de deux ronciers empiétant dans la prairie à chevaux. So on ne sait pas qui a terminé la journée le plus fatigué, on sait qui étaient les plus sales !
Comme nous étions une équipe de 13 bénévoles lors de la gestion mensuelle de l'HTM, nous nous sommes partagé deux chantiers : 3 personnes à l'entretien des systèmes d'écoulement de certaines mares du site ; le reste à la réduction de deux ronciers empiétant dans la prairie à chevaux. So on ne sait pas qui a terminé la journée le plus fatigué, on sait qui étaient les plus sales !
La troisième équipe d'ING -17 personnes !- a, elle aussi, fait grandement avancer le travail. Plus de 60 % de la prairie SNCB a été fauchée et tout le produit de fauche s'est vu évacuer. Gain supplémentaire : quelques bénévoles du jour se sont chargés de réduire le peuplement de Renouées du Japon en tentant, cette fois, d'en extraire les racines. Le printemps prochain nous éclairera sur le succès ou non de cette méthode plus radicale (précédemment, on avait plutôt opté sur des fauches répétées censées affaiblir progressivement les plantes et ce avec un succès très relatif !).Nous espérons, en tous cas, pouvoir à nouveau, l'année prochaine, compter sur ces équipes très efficaces !
Ce jeudi 20 octobre, lors de la journée de Team Building d'ING au Moeraske (voir ci-bas), nous avons eu le déplaisir de trouver, dans le jardinet à l'arrière de notre local, une collection de vidanges de sodas et de bières qui y ont été balancées sans scrupule aucun. Le méfait, se répétant depuis plusieurs mois, nous nous sommes officiellement plaints pour faire cesser ce comportement déplorable. Mais plus fort encore, ce même jour, nous avons ramassé au Moeraske plus de 20 litres d'huile de friture usagée, celle-ci étant stockée dans des bouteilles de limonade en plastique. Encore quelqu'un -vu les quantités, plus que vraisemblablement un professionnel de l'HORECA- pour qui les centres de collectes sont "trop lointains", "trop inaccessibles". Dire que cela fait plus de trente ans qu'on sensibilise à la Nature et au respect de celle-ci pour en arriver là ! Marre de ces cons au neurone unique inexorablement grippé !
Sous un ciel beaucoup plus clément que la veille, la seconde équipe d'ING a parfaitement continué le boulot. La fauche de la prairie SNCB avance, puisqu'on en est arrivé à environ 40% de la totalité du travail à effectuer, d'ici à la mi-novembre. Plusieurs participants de la journée se sont essayés, avec succès, à l'utilisation de débroussailleuse. Faut dire que pour atteindre nos objectifs, nos trois machines doivent tourner en permanence !
Merci, en tous cas, à ces équipes de bénévoles enthousiastes qui nous permettent d'atteindre nos objectifs de gestion.
Ce jeudi 20 octobre : acte 1. La première des trois journées de Team Building d'ING au Moeraske a eu lieu. Au menu : faucher une partie (conséquente) de la Prairie SNCB et évacuer le produit de fauche généré. Malgré deux heures d'une averse très soutenue, le boulot a remarquablement été effectué par la première des trois équipes d'ING qui se succéderont dans les tous prochains jours. Et comme l'énergie ne manquait pas, la vanne a été nettoyée de toutes les crasses balancées-là par quelques inciviques irrécupérables.
Ce samedi 8 octobre, à la suite de Bruxelles Environnement qui avait effectué des fauches au Walckiers courant de la semaine, nous y sommes aussi intervenus pour limiter deux ronciers et débroussailler les deux vergers. Rayon observations -car on en fait toujours en gestion !- nous avons pu admirer une Buse variable perchée très bas sur un arbre bien dégagé et un nichoir, certainement utilisé par un Lérot, car débordant de feuilles y amassées. Moins gai : un de nos pommiers s'est abattu au sol.
Ce samedi 24 septembre, nous guiderons, pour la dernière fois de l'année, au Jardin des aromatiques du moulin. Après cela, celui-ci entrera en léthargie jusqu'en avril prochain. Rendez-vous à 14h, rue du Moulin à Vent.
Ce lundi 5 mars, une équipe de 11 personnes d'ORANGE sont venues passer une journée de Team Building à l'Hof ter Musschen. Au menu du jour : évacuer le produit des fauches effectuées par nos bénévoles le samedi précédent dans la prairie humide et commencer à faucher certaines parties de roselières. Le travail s'est réalisé sous une chaleur étouffante et nous étions nombreux à souhaiter -mais en vain !- que le soleil se voile, voire qu'il pleuve un peu. Comme quoi, les mentalités changent ! La journée s'est clôturée par une visite guidée du site, histoire d'expliquer à nos bénévoles du jour, le comment et le pourquoi de nos interventions sur le terrain.
Ce samedi 3 septembre, en partenariat avec PLECOTUS et la Commune de Woluwe-saint-Lambert (Echevin G. Matgen), la CEBE a organisé au Château Malou une animation d'information relatives aux Chauves-souris. Au programme : un film donnant les grandes généralités sur les chiroptères, une séance de questions/réponses précisant leurs spécificités et une sortie sur le terrain permettant d'en apercevoir plusieurs spécimens.68 personnes ont participés à cet évènement qui fut une belle réussite.
La Maison médicale Jean Jaurès visite le Moeraske !
Mardi 23 août 2022
Ce 23 août, nous avons organisé une visite guidée "à la carte" pour la Maison médicale Jean Jaurès de Schaerbeek. Une dizaine de personnes ont pris part à cette sortie qui s'est déroulée dans une atmosphère très cordiale. Cette visite a, notamment, permis de montrer combien la végétation souffrait de la sécheresse. De mémoire de cébéen, ceci n'avait jamais été observé jusqu'à présent. Et dire qu'il y a encore des climato-sceptiques pour mettre le réchauffement climatique en doute !
EDITORIAL
A LA MÉMOIRE DE BETTY L’HOEST : UNE GRANDE DAME INSPIRANTE S’EN EST ALLÉE
VIE DE LA CEBE
HOMMAGES A BETTY
« EVERE FOOD » ET « EVERE EN FETE » !
ARTICLES – MINI-DOSSIERS
LE JARDIN DU MOULIN
TOUT FEU, TOUT FLAMME...
NOS SITES
UNE CLÔTURE DANS LA PRAIRIE ... OU : UN NOUVEAU DÉRAPAGE
D’INFRABEL AU MOERASKE !
OBSERVATIONS
QUOI ! UNE ORCHIDÉE !
ACTIONS
C’EST REPARTI !
ACTIVITES HOUTWEG ET JARDIN DES AROMATIQUES 2022
PRODUITS & PUBLICATIONS
AGENDA
VISITES – ANIMATIONS – GESTIONS
COTISATIONS ET DONS
03/09/2022 : NUIT EUROPEENNE DES CHAUVES-SOURIS AU PARC MALOU
24-25/09/2022 : FETES ROMANES A WOLUBILIS
Doorgaans vormen de Boorvliegen een niet zo moeilijke familie om te determineren. De vlekken- of lijnenpatronen vormen een vingerafdruk die vrij uniek is per soort en de autoherkenning op waarnemingen.be heeft er meestal geen enkele moeite mee. Als de plant waar de vlieg op werd gevonden ook nog klopt, is de determinatie gewoonlijk snel gemaakt.
38 boorvliegen werden er al waargenomen in het Moeraske. Slechts enkele soorten daarvan zijn al een tijdje niet meer gezien en het is vooral in de ruigte van het Moeraske dat die gezocht moeten worden: Urophora stylata en Tephritis cometa op distel (Cirsium), Campiglossa absinthii op Bijvoet (Artemisia), Oxyna flavipennis op duizendblad (Achilea) en Noeeta pupillata op Haviks- of bitterkruid (Hieracium & Picris). Daar waren we dus naar op zoek maar zoals dat vaak gaat, bij het uitkijken naar bepaalde soorten botst men vaak op iets anders.
Trypetoptera punctulata (Bonte slakkendoder), laatst waargenomen in het Moeraske in mei 2020.
Ook enkele andere vliegenfamilies hebben exuberante vleugeltekeningen. Zo zagen we enkele keren de Bonte slakkendodervlieg (Trypetoptera punctulata) in het Moeraske, tot nu toe de enige waarnemingen van deze soort in Brussel.
Het feit dat ons nu pas ontdekt exemplaar over het volledige lijf gespikkeld was, inclusief de kop, deed ons al vermoeden dat het een lookalike-familie van de Tephritidae moest zijn. Andere gespikkelde Sciomyzidae leverde echter niets op en uiteindelijk kwamen we bij de familie van de prachtvliegen (Ulidiidae). Het blijkt te gaan om een van oorsprong Noord-Amerikaans vliegje dat de afgelopen 10 jaar in opmars is. De zeer zeldzame soort was tot nu toe vooral ten oosten van Brussel alsook Woluwe en Ukkel waargenomen. Men verwacht dat dit vliegje zal evolueren naar een normale verschijning de komende jaren...
Visites au Potager du Hhoutweg et au Jardin des Aromatiques du Mmoulin
Mercredi 13 juillet 2022
Cette année, le potager biologique du Houtweg sera ouvert au public les 16/07, 20/08 et 17/09 (soit tous les troisièmes samedis du mois de juillet à septembre).
Le jardin du Moulin sera, quant à lui, accessible les 23/07, 27/08 et 24/09 (soit tous les quatrièmes samedis du mois de juillet à septembre).
Comme les années précédentes, les visites guidées sur les deux sites débuteront à 14h et dureront approximativement 3h. La P.A.F. est évidemment gratuite.
Si vous souhaitez voir si le jardinage vous attire ou en apprendre des "trucs", si vous avez la main verte mais pas assez l'occasion de l'exercer, si vous voulez aider la CEBE, contactez-nous: michel.moreels57@hotmail.be ou 0469/166 020.
Saluons la venue de Murielle et Corentin à notre gestion qui consista à mettre nos mares asséchées à "ciel ouvert" et ainsi les nettoyer en profondeur...
Dégager la dernière partie de la "cressonnière" et libérer des boues le secteur sous les poutres d’accès au Moeraske "prolongement rue Carli" afin d'y faciliter l'arrivée de l'eau.
MERCI donc à Josette, Murielle, André, Corentin, Jean et Michel.
Prochaine gestion en Août, retour sur la renouée du japon donc plus nous serons nombreux... Merci d'avance
Voici une pétition que nous vous proposons de signer. Elle émane d'un groupe de personnes soucieuses de préserver la Nature à Neerpede.
En voici le texte :
Pétition en ligne : https://www.change.org/SauvegardonsNeerpede-Anderlecht
Informations, contacts et apporter votre soutien à cette action:
Page Facebook : « Sauvegardons Neerpede »
SCANNEZ-MOI
Note explicative :
Suite à la découverte, dans la presse en décembre 2021, d'articles concernant les futures
modifications du site naturel de Neerpede (qui est le principal poumon vert d’Anderlecht) en
un lieu récréatif, nous nous sommes regroupés et avons créé le collectif citoyen « Sauvegardons
Neerpede ».
Cette pétition a pour but de s’opposer au projet porté par la Région bruxelloise, avec le soutien
de la commune d’Anderlecht, de transformer le site naturel de Neerpede, en un site naturel et
RECREATIF.
Leur projet comprend la transformation de l’Etang Moyen en un étang de baignade (pour 225
nageurs simultanément), d’une grandeur de 5.000m2, ce qui représente la taille de 4 piscines
olympiques! Il contient également la création d’aires de jeux, de terrains d’aventure, de loisirs
sportifs,… et également quelques améliorations (naturalisation de berges bétonnées, création de
murs antibruit,…).
Nous sommes fortement inquiets quant aux conséquences qu’un tel projet aura
immanquablement sur la faune, la flore et la quiétude des lieux (tant pour les riverains que pour
les promeneurs). De plus, c’est sans compter les nuisances qui en découleront : bruit, crasses sur
les pelouses, envahissement de voitures,…
Nous voulons que Neerpede reste un lieu calme et reposant, où l’équilibre est maintenu entre
l’Homme et la Nature.
Nous sollicitons votre aide afin que leur projet n’aboutisse pas.
Et ce, en signant cette pétition, en la partageant un maximum et en rendant notre opposition visible
grâce à l’affiche. N’hésitez pas à nous contacter (sauvegardonsneerpede@gmail.com) si
vous souhaitez prendre une part active dans notre mouvement.
Merci !
Si vous êtes d’accord avec notre mouvement d’opposition à ce projet, pourriez-vous afficher
ces affiches à vos fenêtres afin d’être vues de la rue ?
Si vous avez besoin d’affiches supplémentaires, l’image originale se trouve sur notre Page
Facebook. En cas de problème, n’hésitez pas à nous contacter via l’email :
sauvegardonsneerpede@gmai
C'est avec une équipe de 25 personnes, très motivée et avec une journée idéale pour une gestion d'éradication (momentanée) de la renouée du Japon et remise en état de la cressonnière au Moeraske. Grand MERCI à toutes et tous, de Bruxelles Patrimoines, pour la réussite de ce team building et au plaisir de se revoir l'an prochain.
Betty Beys s'en est allée rejoindre Raymond, ce 27 mai. La CEBE est sous le choc d'avoir perdu une de ses principales inspiratrices. Nous reviendrons sur ce site et dans notre bulletin
sur cette Grande Dame combien exceptionnelle !
INFRABEL détruit 20 ares de prairie dans la zone classée du Moeraske !
Vendredi 27 mai 2022
En ce début du mois de mai, des sous-traitants d'INFRABEL occupés à installer une clôture en bordure du site classé du Moeraske ont, en toute illégalité, travaillé sur celui-ci. Il en est principalement résulté la création d’une piste de circulation de 560 mètres de long sur 4 mètres de large dans la pelouse xérocline avec apparition d’ornières et destruction significative du couvert végétal. Ceci est particulièrement dommageable, car cela fait près de dix ans que la CEBE avait modifié le tracé du chemin dans cette partie du site -en le repositionnant sur son assise historique !-pour favoriser la flore et la faune de cette zone ouverte. Dix ans de perdu, car il est clair que la végétation mettra du temps à "récupérer" et que ce nouveau cheminement incitera certains à l'utiliser...alors que le public s'était fait à ce changement ! Nous tenons ici à remercier URBAN Brussels et Bruxelles Environnement pour être intervenus rapidement et avoir mis un terme aux travaux litigieux. Nous reviendrons en détail sur cette "nouvelle boulette" d'INFRABEL dans notre bulletin trimestriel !
EDITORIAL
LANCEMENT DU NOUVEL ATLAS DES OISEAUX DE BRUXELLES (2022-2024)
VIE DE LA CEBE
EN BREF
ARTICLES – MINI-DOSSIERS
ESPACES VERTS MENACÉS A BRUXELLES : FERME AUX OIES ET DONDERBERG
NOS SITES
RAND- EN SCHILDWANTSEN IN HET MOERASKE -WALCKIERS / LE POINT SUR QUELQUES CORÉIDÉS ET PENTATOMIDÉS DU MOERASKE - WALCKIERS
VISITES GUIDÉES À L’HOF TER MUSSCHEN ET AU MOERASKE EN FÉVRIER 2022
OBSERVATIONS
NOS SITES EN HIVER ET DÉBUT DE PRINTEMPS
PRODUITS & PUBLICATIONS
PUBLICATIONS
AGENDA
VISITES – ANIMATIONS – GESTIONS
COTISATIONS ET DONS
DATES
Ce 21 mai, la CEBE a participé, sur le site du Moulin d'Evere, à l'édition annuelle d'Evere Food, marché convivial de produits de bouche. Nous y avons tenu un stand d'information ainsi qu'organisé plusieurs visites guidées dans le Jardin des plantes aromatiques qui ont intéressés 61 personnes (chiffre précis !).Ce fut aussi l'occasion en compagnie du Bourgmestre, R. Chahid, des Echevines H. Duraki et M. Raets, ainsi que de l'Echevin, D.Cordonnier, d'inaugurer les nichoirs à insectes fabriqués par "Les amis de la Nature d'Evere". Et au passage, un grand merci à leur président Luc Verbiest pour son énergie communicative et sans faille !
Les Réseau Nature de NATAGORA organise des activités en lien avec le développement du réseau écologique bruxellois dans la commune d'Evere
Tous les évènements sont gratuits mais l'inscription est obligatoire.
Ce samedi 7 mai, l'activité prendra place au Houtweg (intersection du Houtweg et de la rue de Verdun).
Samedi 7 mai 2022 de 14:00 à 17:00 - Comment créer un jardin naturel
Visite du jardin du CEBE et explications sur les actions qu'on peut mettre en place chez soi pour accueillir plus de biodiverisité et contribuer au maillage écologique.
Changement de thème de la visite guidée au Moeraske, ce 8 mai !
Jeudi 05 mai 2022
Attention : le thème de la visite guidée mensuelle au Moeraske de ce 8 mai est modifié et va s'intituler : "Apprendre à observer". En espérant vous voir nombreux !.
LA FORÊT DE SOIGNES EN DANGER AU NIVEAU DE L'ESPINETTE CENTRALE
Vendredi 01 avril 2022
Voici le message du Comité de quartier de l'Espinette centrale que nous vous proposons de soutenir :
Madame, Monsieur,
Après avoir retiré leur première demande de permis d’environnement, en novembre 2021, suite à une très vive opposition de la population à laquelle vous avez activement participé, les mêmes demandeurs ont réintroduit une "nouvelle" demande pour le même projet visant à installer un « café/restaurant/dancing » dans les anciennes habitations du garde-forestier.
Cette "nouvelle" demande est encore plus inquiétante que la première dans la mesure où elle renforce l’exploitation intensive, et à titre privé, d’un horeca au sein d’une zone protégée Natura 2000, classée par AR depuis 1959 et zone tampon de l’UNESCO.
L'enquête publique se déroule du 7 mars 2022 jusqu'au 5 avril 2022 inclus et les pièces de ce dossier sont consultables sur le Omgevingsloket (guichet de l'environnement):
https://omgevingsloketpubliek.omgeving.vlaanderen.be/?openbaaronderzoek#openbaaronderzoek/projectuuid=7AVLFDwqRG-TCKF6qeS-Dw
Il est important de manifester, à nouveau, votre opposition contre ce funeste projet, pour le 5 AVRIL 2022 au plus tard,
1. en signant la pétition, ci-jointe:
• via le site du comité de quartier de l'Espinette centrale: https://fr.comite-quartier-espinette.com/
ou
• de manière manuscrite, en renvoyant la pétition signée via l'adresse email: info@comite-quartier-espinette.com
ET ÉGALEMENT
2. en écrivant un courrier d'opposition (mentionnant la référence OMV_2022024878; un courrier-type détaillé que vous pouvez modifier est proposé ci-joint) à adresser à l'administration communale de Rhode St Genèse par 3 voies possibles:
• via le Omgevingsloket (guichet de l'environnement):
https://omgevingsloketpubliek.omgeving.vlaanderen.be/?openbaaronderzoek#openbaaronderzoek/projectuuid=7AVLFDwqRG-TCKF6qeS-Dw
en cliquant sur "NIEUW BEZWAARSCHRIFT TOEVOEGEN"
• via l'adresse email: urbanisme@rhode-saint-genese.be
• par lettre, au Collège des Bourgmestre et Echevins, rue du Village, 46, à 1640 Rhode Saint Genèse.
Nous vous remercions de diffuser et partager, sans attendre, la présente, par email et/ou via les réseaux sociaux, avec tous vos contacts pour augmenter le nombre d'opposants.
Nous rappelons qu’un "Crowdfunding Forêt de Soignes", a été spécialement créé pour défendre le site de l’Espinette centrale qui a été récemment dévasté par la construction d’un parking bétonné après déforestation de près de 5000 m2 d’essences protégées. Une procédure d’appel est en cours et, dans la mesure où les frais de justice sont élevés, il est nécessaire d’alimenter régulièrement ce crowdfunding. Comme nous l'avons déjà souligné, chaque contribution est importante, quelle que soit sa hauteur mais, nous suggérons de virer un montant moyen de 50 euros sur le compte: BE96 0689 3956 8905 en mentionnant "Crowdfunding Forêt de Soignes".
La préservation de l'environnement nous concerne tous et nous ne pouvons pas assister passivement à la destruction de la Forêt de Soignes.
Voici pour information le dernier communiqué de presse du Collectif Save Donderberg sur la 3e Marche pour Bruxelles, une ville vivante – 3e étape : Le Donderberg à Laeken – qui aura lieu ce dimanche 3 avril à 14 h de la Place Bockstael au Donderberg (X rue des Horticulteurs /rue des Chrystanthèmes).
Gelieve ins persbericht van het Collectief Save Donderberg hierbij te vinden. Het gaat over de 3de mars voor Brussel, een levende stad – 3de etappe: de Donderberg te Laken. - die deze zondag 3 April om 14h vanuit het Bockstaelplein naar de Donderberg zal lopen (X Tuiniersbouwstraat / Chrysantenstraat).
N'hésitez pas à diffuser l'évènement Facebook et à nous rejoindre dimanche 3/04 à 14 h Place Bockstael avec des pancartes et calicots !
https://www.facebook.com/events/489030052875955/
J'attire l'attention des collectifs sur notre exigence d'un moratoire sur les permis , dans l'attente du nouveau PRAS bruxellois 2024, pour les espaces reconnus à haute valeur biologique par la mise à jour de la Carte d'évaluation biologique et vous incite à reprendre ce slogan sur vos comptes sociaux !
Ces 25 et 26 mars, dans le cadre de notre Opération Chlorophylle, débutée en 2006, nous avons procédé au Walckiers (ainsi qu'au potager CEBE de la rue du Château) au relevé des traces de Lérots dans les quelques 92 nichoirs qui y sont dévolus. Incontestablement, la présence du petit mammifère y est très réelle et encore en accroissement par rapport aux années précédentes. Les chiffres précis du relevé 2022 seront publiés dans notre prochain bulletin, mais disons d'emblée qu'avec 15 spécimens vivants contactés, nous égalons les chiffres de 2011 -soit le nombre le plus élevé d'animaux observés- lorsque le professeur Roland Libois de l'ULg et son équipe nous avait fait le plaisir de participer à notre opération.
Ce dimanche 27 mars à 10h, nous organisons une visite guidée à l'Hof ter Musschen dans le cadre des "Journées bruxelloises de l'eau" organisées par Coordination Senne. Le R-V est avenue Hippocrate à l'entrée de la réserve. La ballade devrait durer deux heures. Il vous est loisible de vous inscrire au 02/4603854. Le thème du jour sera en lien avec l'élément liquide, fil conducteur du site.
Toutes les activités prévues dans le cadre de cette semaine (qui a débuté ce 20 mars) sont également répertoriées sur participez.environnement.brussels et agenda.brussels.
Ce 12 mars 2022, Grand Nettoyage du Moeraske. Pour ce faire, nous avons besoin de renfort et vous avez répondu PRÉSENT, nous étions une bonne trentaine pour nettoyer le site naturel toujours souillé par quelques inciviques. Rendez-vous fut pris au bas de la rue Carli à 9h30 et avons terminé pour 13h. Un drink sur le terrain offert en fin d'activité.
La CEBE remercie la commune d'Evere et nos deux associations sœurs
Ce 12 mars 2022, Grand Nettoyage du Moeraske. Pour ce faire, nous avons besoin de renfort et vous avez répondu PRÉSENT, nous étions une bonne trentaine pour nettoyer le site naturel toujours souillé par quelques inciviques. Rendez-vous fut pris au bas de la rue Carli à 9h30 et avons terminé pour 13h. Un drink sur le terrain offert en fin d'activité.
La CEBE remercie la commune d'Evere et nos deux associations sœurs
Nous reproduisons ici un courrier de Wolu-Inter-Quartiers (WIQ) qui nous averti de menaces se rapportant au site de la "Ferme aux Oies" à Woluwe-saint-Lambert. Nous vous proposons d'être attentif à cette problématique et vous invitons à contacter pour pouvoir réagir dans le cadre de ce dossier.
Le site de la Ferme aux Oies se situe majoritairement dans l’intérieur d’îlot tracé par l’avenue de la Croix du Sud, la rue de la Charrette, la chaussée de Roodebeek et le CPAS de Woluwe-Saint-Lambert. Il abritait, jusqu’à son rachat par un promoteur, une ferme où on pouvait s’approvisionner en lait et en œufs et qui, à une époque plus récente, élevait quelques oies et des poneys. Depuis 2015, le site n’est plus habité que par la faune et la flore sauvages environnantes.
Aux alentours immédiats du site, on retrouve plusieurs éléments patrimoniaux et naturels intéressants : le parc de Roodebeek, inscrit sur la liste de sauvegarde du patrimoine régional et en parti classé; de nombreux arbres remarquables ; la Maison Devos, dont la rénovation se termine, qui abrite le musée communal ; la Villa Montald ; la rue de la Charrette qui est un des derniers chemins creux de notre commune. Cet environnement, rends le site de la Ferme aux Oies particulièrement intéressant de par la perspective et le paysage qu’il laisse entrevoir et de par sa fonction de zone de liaison (reconnue par Bruxelles-Environnement) pour la faune et la flore, participant au maillage vert régional.
Dater précisément le début de l’activité agricole du site nous est malheureusement impossible, mais on peut affirmer que le corps de ferme encore présent fut érigé entre 1880 et 1894. Le site témoigne donc du passé agricole et rural de la vallée de la Woluwe dont il ne reste que peu de vestiges.
En janvier 2016, suite au rachat du site et à l’abandon de l’activité agricole, un promoteur (Promobuild) dépose un projet de construction de logements. Lors de sa mise à l’enquête publique, les réactions sont vives. Une pétition s’opposant au projet rassemble plus de 1000 signatures ! Il faut dire que le projet porte atteinte au site, il propose la création d’un grand immeuble de logement ainsi que la construction de 13 maisons en intérieur d’îlot entraînant la perte définitive des qualités paysagères, de maillage vert et de perméabilité du sol, au profit d’une densification exagérée du site. Heureusement, la mobilisation citoyenne et l’appétit trop gourmand du promoteur ont entraîné le refus de la demande de permis d’urbanisme.
Sous l’impulsion de la mobilisation citoyenne, du travail des comités de quartiers et de notre association, les autorités communales eurent l’occasion de se pencher sur le site et ses qualités. Suite à ce constat, la décision fut prise de proposer la protection du site.
Depuis 2017 de nombreuses pistes sont suivies et de nombreux contacts sont pris afin de tenter de protéger le site. Une pétition demandant la protection du site est également lancée et récole aujourd’hui plus de 3200 signatures.
Malheureusement, nous sommes (notre association ainsi que la Commune) renvoyé de d’administration en administration et de cabinet en cabinet sans jamais aucune avancée concrète.
En 2020, le promoteur dépose une nouvelle demande de permis d’urbanisme, mais cette fois-ci non plus pour uniquement du logement, mais pour y intégrer une école à pédagogie Steiner. L’intérieur d’îlot étant impossible à bâtir pour du logement, le promoteur tente une nouvelle approche afin de rentabiliser son investissement en revendant l’intérieur d’îlot à un projet de déménagement et d’agrandissement (de 140 à 180 élèves) d’une école maternelle et primaire à pédagogie spécifique.
Entre temps, la commune de WSL dépose une demande de classement pour le site qui malheureusement se clôturera par une décision de non-entame par le Gouvernement Régional.
À l’heure actuelle, nous attendons la mise à l’enquête publique des deux demandes de permis pour le 16 février jusqu’au 17 mars 2022.
Vous trouverez les dossiers via les liens suivants : https://openpermits.brussels/fr/_18/ECO/1750555 ; https://openpermits.brussels/fr/_18/PFD/1750547
Notre association, ainsi que les riverains restent fermement opposés aux projets qui viennent mettre à mal le rôle que tient le site dans le maillage vert régional et le maintien de la biodiversité en ville, son importance comme zone d’infiltration, la respiration urbanistique qu’il permet ; ou encore l’ouverture visuelle vers le paysage et les zones classées adjacente. Parallèlement, notre association, les riverains et la commune de Woluwe-Saint-Lambert travaillent sur un projet qui, contrairement à ce qui est proposé, se veut ouvert, en partenariat avec les institutions existantes et dédiées au maintien et à l’amélioration de la biodiversité en ville.
Si vous souhaitez nous aider, nous soutenir ou en apprendre plus sur le projet, n’hésitez pas à nous recontacter.
Ce 12 mars 2022, nous procéderons au Grand Nettoyage du Moeraske. Pour ce faire, nous avons besoin de renfort, car, hélas, le site naturel est toujours souillé par quelques inciviques. Nous vous donnons rendez-vous au bas de la rue Carli à 9h30 et espérons en finir pour 13h. L'idéal est que vous veniez avec vos gants (on en a quand même de réserve pour les distraits !). Nous fournirons sacs, pinces et brouettes. Des bénévoles de la CEBE encadreront les volontaires d'un jour pour essayer de ramasser le plus possible. Un drink sur le terrain sera offert en fin d'activité. Il est demandé de vous inscrire pour cette gestion au 02/4603854.
Merci.
Ce 17 février, Josette et jacqueline ont taillé nos 5 pieds de vigne du Jardin des aromatiques. Cette première activité sur le site sentait bon la reprise, mais il faut encore être patient ! Au mois de mars, nous devrions consacrer une journée complète à la remise en état des lieux. Si vous êtes intéressés par cette activité et souhaitez nous aider, n'hésitez pas. Vous pouvez me contacter au 02/4603854.
L'empreinte carbone des projets urbains de la Région (pétition)
Mercredi 09 février 2022
La CEBE vous encourage à signer la pétition suivante qui émane l'association The Shiftersde et que vous pouvez trouver sous : https://democratie.brussels/initiatives/i-113
Pour l’obligation de mesurer l’empreinte carbone des projets urbains de la Région de Bruxelles-Capitale
Créé le 17/10/2021 Identifiant: N°113
Dans son plan énergie-climat 2030, la Région de Bruxelles-Capitale s’engage à aligner ses plans d’aménagements directeurs (PAD) avec les objectifs climatiques. Respecter ces objectifs requiert de systématiquement mesurer et prendre en compte l’empreinte carbone d’un projet au moment de sa conception. Sans mesurer, il est impossible de réduire avec certitude et efficacité ! Pourtant, l'empreinte carbone n'est calculée dans aucun des 13 PAD conçus par la Région, et le processus d'approbation des projets suit son cours, bien que ces derniers soient incompatibles avec les objectifs climatiques (voir plus bas).
Sans mesurer l’impact climatique des grands projets urbains comme les PAD, nous ne pourrons pas atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, qui requiert une baisse de 95 % des émissions de gaz à effet de serre de la Région. Pire, nous risquons d’aggraver la situation climatique.
En effet, la construction neuve reste le principal mot d’ordre (au détriment de la rénovation) et repose sur des matériaux peu écologiques (béton principalement) qui alourdissent considérablement l’empreinte carbone des projets urbains. C’est ce que démontre une étude (Lien externe) réalisée par The Shifters Belgium sur le cycle de vie du PAD MédiaPark.
En d’autres termes : la majorité des émissions de gaz à effet de serre générés par les PAD (environ 50 % pour MédiaPark) sera émise lors de leur construction, c’est-à-dire dans quelques années. Cela diminuera notre budget carbone restant pour limiter le réchauffement climatique à 2 °C.
La bonne performance énergétique des bâtiments, très fréquemment mise en avant pour justifier du caractère « durable » des projets, ne permet pas de contrebalancer cet effet.
En faisant ces choix non climato-compatibles, nous puisons dans le budget carbone des générations futures. Plus nous émettons aujourd’hui, plus nous devrons réduire demain. Par ailleurs, le choix de la construction neuve au détriment de la rénovation et réhabilitation, alors que la ville compte un taux de logements vacants avoisinant par endroit les 10 %, est un non-sens écologique. Comme le démontre l’étude précitée, il existe des scénarios alternatifs compatibles avec les objectifs climatiques et qui ne compromettent ni les projets économiques ni la production de logements.
Nous demandons donc au Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale de la Région de Bruxelles-Capitale de rendre obligatoire et contraignant le calcul de l’empreinte carbone des projets soumis à la réalisation d'un rapport ou d’une étude d’incidence environnementale et de publier l’empreinte carbone des projets urbains en libre accès, pour faciliter la participation citoyenne lors des enquêtes publiques. Il est urgent de faire de Bruxelles une ville durable et réellement engagée sur une trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre permettant de limiter les conséquences du changement climatique.
Ceci pourrait passer par la modification de l’annexe C du CoBAT (Code bruxellois de l’aménagement du territoire), intitulée « Contenu du rapport sur les incidences environnementales des plans et des règlements d'urbanisme ».
Voici un message que nous relayons d'une autre zone verte menacée !
Les Ami.e.s du champ des Cailles vous invitent à une mobilisation citoyenne au bon goût des traditionnelles fêtes de la Ferme pour faire un maximum de bruit avant la remise officielle de la pétition au gouvernement bruxellois.
Nous comptons sur votre présence le dimanche 13 février !
D'ici là, merci de votre soutien. Merci de faire circuler l'info :
SAVE THE DATE : DIMANCHE 13 FÉVRIER, 14h-16h
Marche festive pour et autour du champ des Cailles
Le marché public pour la construction de 70 logements sur un quart du champ des Cailles à Watermael-Boitsfort est lancé.
En protestation, le collectif citoyen des Ami·e·s du champ des Cailles organise une marche festive pour :
· préserver le champ des Cailles de toute construction
· pérenniser les activités agricoles et citoyennes de la Ferme du Chant des Cailles
· promouvoir une politique du logement sans bétonisation
· soutenir l’agriculture urbaine et l’alimentation durable pour toutes et tous
le dimanche 13 février, à partir de 14h
Départ de la marche : 14h, AV. DES ARCHIDUCS (côté Square)
(Bus 41 ou Métro Demey)
Animations festives : AV. DES CAILLES, dès 15h
Plus d’infos sur la page Facebook de la marche
EDITORIAL NON, LES ASSOCIATIONS DE DEFENSE DE LA NATURE NE SONT PAS MORTES !
VISITE GUIDEE SPECIALE LE 16 OCTOBRE A L’HOF TER MUSSCHEN
ERRATUM A L’EDM 138 – VOULEZ-VOUS DE NOS NOUVELLES
OPERATION CHLOROPHYLLE DES 31 MARS ET 1ER AVRIL 2021
FRICHE J OSAPHAT : FIN DE LA DEUXIEME ENQUETE PUBLIQUE
ARISTOLOCHIA CLEMATITIS – L’ARISTOLOCHE CLÉMATITE
ENKELE GASTEN VAN ROBINIA PSEUDOACACIA IN HET MOERASKE-
WALCKIERS / QUELQUES HÔTES DU ROBINIER FAUX-ACACIA AU
MOERASKE-WALCKIERS
INFRABEL ET LE TRITON ALPESTRE. UNE EXPERIENCE SONORE AU POINT DE COORDONNEES 50.882054, 4.397908
NOVEMBER : ARMILLARIA MELLEA IN HET WALCKIERS / NOVEMBRE :
L’ARMILLAIRE COULEUR DE MIEL AU WALCKIERS
GROTE ESDOORNLUIS MASSAAL OP ESDOORN IN HET MOERASKE-
WALCKIERS / INVASION DE P UCERONS DU SYCOMORE SUR ERABLE AU
MOERASKE-WALCKIERS
Voici les vœux de la CEBE portés par les ailes du Collier-de-corail
A Toutes et Tous, amis de la CEBE Merci de nous soutenir et de participer à nos activités, visites sur nos sites du Moeraske et de l'Hof ter Musschen.
A bientôt.
Nous étions dix pour la gestion de l'HtM, ce samedi. Hélas, les conditions météo -un déluge extrêmement conséquent !- nous ont obligées à nous limiter à une demi-journée d'action, tout le monde étant, sur le coup de 12h30, trempés jusqu'aux os. Heureusement, Jacques, une nouvelle recrue de l'année, avait prévu "un petit remontant" aussi efficace que sympathique. Ce n'était pas "un petit vin blanc à boire sous les tonnelles", mais un Glühwein chaud au combien réparateur !
Ce 25 novembre 2021 a sonné la fin de l’enquête publique relative au projet-bis du PAD Josaphat. PAD signifie « Plan d’Aménagement Directeur ». Le but de ce plan est de définir l’affectation d’une zone de 33,5 ha, située à cheval sur Schaerbeek et Evere. L’intention des autorités régionales est de la diviser en zone de logement, de sports, d’industrie urbaine, d’espaces verts, etc.
Dans cette zone, on retrouve l’ancienne gare de marchandises « Josaphat », désaffectée depuis plusieurs années. Elle a été recolonisée par une végétation basse, de type « friche », agrémentée de quelques bosquets et parsemée de petites mares et flaques plus ou moins importantes : c’est la friche Josaphat ! Le milieu idéal pour quantités d’insectes, d’oiseaux ou de plantes. Sa richesse est impressionnante. A ce jour, le site recense plus de 1000 espèces. Nous y avons déjà consacré plusieurs articles que vous pourrez (re)découvrir dans notre bulletin « L’écho du marais » (www.cebe.be).
Ce PAD, porté par les autorités régionales, envisage notamment la construction de 1200 logements justement sur cette friche de grande valeur biologique, en programmant la destruction de sa plus grande partie et en banalisant le reste.
La CEBE, en riveraine du site, a réagi dans le cadre de cette enquête publique. De notre point de vue, l’étude concernant le volet « biodiversité » du projet est insuffisante et son approche biaisée. Des dangers évidents ont été ignorés. Cela signifie que l’incidence de ceux-ci n’a pas été mesurée. Il s’agit, p.ex. des collisions avec les vitres (imaginez 1200 logements et une tour de 20 étages dans un espace bordé de talus et sur une voie migratoire, un piège potentiellement mortel pour les oiseaux). Un autre danger non abordé est celui de l’arrivée de nombreux chats qui exerceront une prédation sur les oiseaux (1200 logements signifient environ 400 chats, car en moyenne, 1 ménage belge sur 3 possède un chat). L’étude nie également la « carte régionale d’évaluation biologique » qui classe pourtant le site en « très haute valeur biologique » (la partie détruite par les logements) et en « haute valeur biologique ». Il faut dire que la publication officielle de cette carte coïncide juste avec le dernier jour de l’enquête publique. Il y a de ces coïncidences quand même !
Dans notre courrier, nous avons demandé que toute la zone riche en biodiversité (à l’ouest de la ligne de chemin de fer qui coupe les 33,5 ha) soit affectée en « Zone verte de haute valeur biologique » et qu’elle puisse bénéficier d’un statut de protection en adéquation avec la biodiversité présente.
Vous pouvez prendre connaissance de l’ensemble de notre avis en le téléchargeant sur cette page.
Si vous souhaitez de plus amples informations sur la friche Josaphat et son incroyable biodiversité, nous vous renvoyons à la page Facebook et/ou au site internet du collectif qui défend cette pépite bruxelloise de biodiversité (http://www.sauvonslafrichejosaphat.be/).
Voici une pétition qui a pour but de se prononcer par rapport au PAD Josaphat 1 bis qui menace gravement la Friche Josaphat.
Vous trouverez les explications y relatives ainsi que des modèles de courriers sous :
http://www.sauvonslafrichejosaphat.be/2021/09/17/enquete-publique/?fbclid=IwAR22doNzfGL7N2_RlSbnqFaGOj1gv118JA6b2OG1dKhjM01tOLIx_JM7Kdo
Attention : il faut réagir pour le 25 novembre 2021 !
Ce mercredi 17 novembre de 15h00 à 17h00, deux de nos bénévoles - Jacqueline et Mariane- ont guidé 15 enfants et 4 accompagnants de l’asbl Asbl Liens de Quartier Petite Enfance, pour une animation au Moeraske.
Immonde ! Un sinistre individu a balancé une trentaine de pneus usagés dans le bois de Singelijn. Belle mentalité et absence totale de respect de tout ordre dans le chef d'une ordure patentée. Les "vrais nuisibles", ce ne sont ni les rats, ni les pigeons, mais les tristes sires de la sorte. Mort aux cons !
Vandaag, op deze zonnige novemberdag, had de Grote esdoornluis uitgekozen om massaal af te zakken naar de stam van gewone Esdoorn (Érable sycomore). Elk spleetje van de schors wordt benut om eitjes te leggen. Verse eitjes zijn aanvankelijk geel-groen maar veranderen al snel in blinkend zwart.
De eitjes zullen uitkomen op het moment van de knopvorming van de Esdoorn. Dan zal deze bladluis weer haar normale plaats innemen. Eerst op de bladknoppen en later aan de onderkant van de bladeren.
elke oneffenheid die ook maar een beetje winterbescherming biedt wordt benut. De oostkant bij voorkeur; Meer foto's op de fotolink naar waarnemingen.be...
Massale aanwezigheid van zwarte eitjes op een groepje jonge esdoorns nabij de Carlistraat op 20/11/2021. Voornamelijk langs de noord-oostkant en vrij dicht bij de bodem. Door de hoeveelheid lijkt dit van op afstand meer op roet of een schimmel...
Super journée de fauche avec élimination du produit de celle-ci ainsi que l'entretien du site.
Nous étions QUINZE et non quatorze à y participer et MERCI à Aurélie, Claire(s), Emma, Geneviève, Gisèla, Michèle, André, Eric, Jacques, Jean, Jean-Michel, Michel(s) et PATRICK.
Prochaine gestion déjà en décembre...
Amitiés et prenez bien soin de vous et des vôtres.
Armillaria mellea sl, (Armillaire couleur de miel - Honingzwam)
Lundi 01 novembre 2021
In 2012 was er al eens een bescheiden hoeveelheid van deze paddenstoel op de voet van een afgezaagde Esdoorn-stronk in Walckiers.
Nu maakt die een grote comeback op een omgevallen Paardekastanjeboom (Aesculus - Marronnier) in de buurt. Deze paddenstoel, die op het wortelgestel gedijt, kon hier zowel op de onder- als bovenkant ten volle benutten, met een spectaculaire uitzaai tot gevolg.
Dit is niet zonder gevaar voor gezonde bomen in de omgeving, zoals de imposante Beuk (Fagus - Hêtre) vlakbij. Een levende Esdoorn, getagd "015", naast de aangetaste stronk van 2012, heeft in ieder geval honingzwammen aan de voet.
Tegelijk is het ook een illustratie van de boutade dat er "meer leven is in dood hout dan in levend-". Daar waar in november het insectenleven gewoonlijk stilvalt, gonst het hier nog van leven. Vooral bij zonnig weer als allerlei insecten vanonder de paddenstoelkappen komen. Drie nieuwe vliegensoorten: Thricops diaphanus (♀), waarvan de larven het gemunt hebben op andere larven in paddenstoelen, Tephrochlamys sp. en de zeldzame Suillia atricornis (♀), middenin wit sporenstof van bovenliggende paddenstoelen, werd op waarnemingen.be gedetermineerd en verder ook kleine mestvliegjes (Sphaeroceridae sp). tientallen van deze Paddenstoelmuggen zwermen rond de zwammen. Vaak verdwijnen ze onder de kapjes. De witte larven duiken soms op de kappen... Veel Grijze honingzwambreedvoet-vliegjes, (Protoclythia modesta) werden gespot, enkel vrouwtjes. Deze vliegjes doen denken aan sommige computeranimaties met dezelfde hoekige bewegingen. Enkele dagen later waren de intussen al verdonkerde en vochtige paddestoelkapjes ook bezaaid met larven ervan zich met honingzwam voeden. Cychramus luteus (Grote gele glanskever): zoals al werd al voorspeld in een artikel van de Nederlandstalige wikipedia-artikel, vonden we ook dit kevertje onderin de paddenstoelkap.
Dit is ongetwijfeld nog maar een topje van de ijsberg. Een studie van Jan Ševčík "Czech and Slovak Diptera associated with fungi" kwam na 12 jaar aan 242 vliegensoorten die werden opgekweekt uit 248 paddenstoelensoorten. De Honingzwam zat in de top 10 en haalde 14 vliegensoorten.(p72)
De onderkant van het wortelgestel wordt ook benut...
Eindelijk zagen we nog eens het Achttienstippelig Lieveheersbeestje. De vorige keer was met een lichtval in 2008. Nu dus 'in het echt' onder de dennenrij (Pinus) langs het voetbalveld in het Goede herderspark.
"Schaars in de duinen en binnenlandse zandgronden, daarbuiten zeer zeldzaam" geeft waarnemingen.be-info aan. Op Stippen.nl wordt ook het gedrag van het beestje in rekening gebracht: "Deze naaldbomen-soort kom je maar weinig tegen, normaal moet je er hoge bomen voor in".
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Sinds we vorig jaar voor de eerste keer een Twaalfvleklieveheersbeestje zagen (Vibidia duodecimguttata - Petite coccinelle orange), is het vanaf dan altijd oppassen met die witgevlekte oranje- tot roodbruine soorten. Dit jaar zagen we dat 12-puntertje opnieuw in Bon Pasteur. De autoherkenning van waarnemingen.be wist er voorlopig nog geen raad mee, alhoewel het ronde vlekkenpatroon van boven gezien weinig twijfel laat. < 12-puntig- en 14 puntig "Roomvlek-" lieveheersbeestjes, oktober, Goede Herderspark
Eén van de 16-puntigen, Halyzia sedecimguttata en het 10-vleks' (Calvia decemguttata), beide deze maand waargenomen in Walkiers. In de praktijk zijn deze op het terrein herkenbaar groter dan de bovenste twee, maar op foto valt met dat herkenningspunt niet veel meer aan te vangen. Het 10-vlekkige wordt buiten de de bosrijke gebieden van Brussel niet gek veel gesignaleerd.
Het 12-puntertje is volgens waarnemingen.be 'vrij algemeen', maar werd pas sinds vorig jaar enkele keren gemeld in Brussel. Ook biodiversite.wallonie.be gewaagd van een zeldzame xero-thermofiele soort en idem voor waarneming.nl.
De meeste van de 34 soorten in het Moeraske zijn recent waargenomen.
Het blijft nu uitkijken naar het Heidelieveheersbeestje (Coccinelle des bruyères), tot 2012 uitsluitend waargenomen op een Jeneverbesstruik (Juniperus) in de houtwegtuin en ook atypisch voor Brussel. Verder enkele dwergsoorten, 2 soorten op riet (Phragmites), het Vloeivleklieveheersbeestje (Coccinelle rose) en het (èchte) Zestienpuntlieveheersbeestje (Coccinelle à 16 points).
Ce samedi, nous avons pu organiser une journée "quasi-normale" de gestion au Moeraske. C'est au Walckiers que nous avons été actifs. On a d'abord limité le développement d'un roncier qui a tendance à réduire la superficie d'une prairie. Puis, pendant la majeure partie de la journée, nous avons fauché la zone dite du verger, ce dernier travail favorisant, au printemps, le développement de l'Ail des ours et de la Jacinthe des bois. Si nous étions huit, nous aurions du être plus vu l'ampleur du travail à effectuer. Rappelons que nous cherchons des bénévoles pour chaque gestion ... et que personne n'est jamais en trop ! Cette activité donne l'occasion de se défouler à l'extérieur, de rencontrer d'autres personnes, de s'oxygéner, de faire de belles découvertes faunistiques et floristique, d'apprendre à utiliser certains outils, d'acquérir des "trucs" de jardinage et on en passe encore. A la lecture de ceci, j'en arrive presque à penser que les bénévoles devraient payer pour être autorisés à venir travailler sur les sites (smile !). Tiens... et si vous tentiez l'expérience le mois prochain ?
Monaphis antennata sur Betula sp., Moeraske 7/10/2021
96 soorten bladluizen telt de inventaris in het Moeraske intussen.
Laatste toevoeging was deze soort op Berk (Bouleau), waarvan vooral de nimfen er bijzonder uitzien. Ze verkiezen de bovenkant van het blad wat hen wat meer overlevingskansen geeft...
Enkele andere soorten die al méér dan 5 jaar niet werden gespot, werden opnieuw gezien en worden elders zelden gemeld:
Crypturaphis grassii, Alnus cordata, Moeraske 10/10/2021. Tuberolachnus salignus (Dromedarisluis) Moeraske 7/10/2021 Moeraske, enkele individuen, wellicht uit hoge wilgen gevallen. In de winter worden ze soms in dichte groepen op wilgentakken waargenomen.
Tinocallis takachioensis op Iep (Ulmus), 10/10/2021 Moeraske. Deze exoot werd nu ook voor het eerst bevestigd.
Voici quelques mots concernant la journée de dimanche 19/9/2021, au moulin d'Evere, sous le soleil et sans excès de chaleur.
Michèle et Jacqueline s'occupaient de l'accueil et de la répartition des gens dans les groupes à guider et ceux qui préféraient la circulation libre.
Christian et Jean ont guidé depuis 10H du matin et jusque passé 17H. Au menu, un historique du moulin et la présentation des "épices" de chez nous, avant l'arrivée des épices des Indes.
Un beau marathon car on en est sorti épuisé. Il faut dire qu'au total, ce sont 67 personnes qui ont jalonné les étroits chemins, soit guidés, soit en visite libre. Beaucoup de gens posaient des questions rendant ces visites très vivantes. Cependant, j'en retiens une qui montre toute la créativité dont font preuve les participants en ce genre de lieu (Michel appréciera!!!). "Pour quelle raison, la surface des parterres est deux - trois centimètres plus élevée que la surface des chemins? Y trouve-t-on un intérêt?".
Enfin, on tient à remercier les quelques membres qui sont passés pour nous encourager: Josette, Anne-Marie et Pierre.
Belle soirée à toutes et à tous.
Net zoals vorig jaar pal in het midden van het grasveld van het Goede Herderspark.
Volgens de Franse Wikipedia :"son substrat idéal est un sol fumé, notamment par du crottin de cheval et plus particulièrement par des crottes de chien, ce qui explique sa présence dans les parcs"...
Deze zomer werden in het Moeraske rupsen van drie Sphingidae-soorten waargenomen.
"Pijlstaarten" wordt deze familie genoemd, naar de enkele achterstekel bij de rupsen, alhoewel bij de Teunisbloempijlstaart daar uitzonderlijk slechts een oogvlekje te zien is.
Het Frans verwijst naar de rustpositie van de rupsen die aan een sfinks (sphingidés) doet denken. Het Engels "hawk moths" verwijst naar de volwassen constitutie van deze snelle vliegers...
De groene rups van een Lindepijlstaart (Mimas tiliae - Sphinx du tilleul), voor het laatst waargenomen in 2008, zat onderaan een Lindeblad van een boom bij de Belgacomsite in de Carlistraat. Opvallend en indrukwekkend, zoals de meeste pijlstaarten, maar tegelijk moeilijk te onderscheiden in het gebladerte. De 5cm lange Teunisbloempijlstaartrups (Proserpinus proserpina - Sphinx de l'épilobe) had al een aardse kleur aangenomen, en was dus vermoedelijk onderweg van een Wilgenroosje naar een verpoppingsplaats op de bodem.
Deilephila elpenor (Sphinx de la vigne - Groot avondrood) in 2015 en nu opnieuw op 19/9/2021 op Wilgenroosje (Epilobium hirsutum)
C'est avec plaisir qu'on a pu renouer avec une journée de gestion (presque) quasi normale au Moeraske, soit une journée complète avec la collation de midi prise en commun. Rassurez-vous, on reste néanmoins prudents et conservons encore les gestes barrières indispensables ! Cela étant, la journée consacrée aux fauches fut une réussite, vu le travail abattu. Cerise sur le gâteau : l'observation d'une Limace tigrée (Limax maximus). Pour la petite histoire, il faut savoir que cette espèce consomme très rarement des végétaux verts et se nourrit essentiellement de feuilles fanées et de champignons poussant sur les bois en décomposition qui constituent d'ailleurs le biotope privilégié dans lequel on peut la rencontrer.
Enorme bémol : on trouve de plus en plus de masques usagés abandonnés sur le site. Le civisme de certain est à l'aune de leur Q.I. et frise le "zéro" absolu !
Rue du Château, sur deux murs de l’école de la Sainte-Famille, pousse une plante extrêmement rare en région bruxelloise : la Pariétaire de Judée (Parietaria judaica). Celle-ci a parfois souffert de l’imbécilité de taggueurs qui l’abiment, mais heureusement elle a tendance à se remettre de leur action. Depuis deux ans, on a, de plus, constaté avec satisfaction que la plante commençait à se propager au pied des murs, ce qui est pour elle un gage de pérennité. Hélas, il y a peu, un service communal schaerbeekois ou l’IBGE (nous ne savons pas !!!) a coupé toutes les plantes poussant sur le sol, ce qui est évidemment extrêmement dommageable.
Nous avons contacté les deux administrations pour leur demander de prendre toutes les dispositions nécessaires pour ne plus mettre en danger cette espèce vraiment peu commune sous nos latitudes.
Vorig jaar zagen we in de tuin bij het Moeraske regelmatig een jagende Vespa crabro (Frelon européen - Hoornaar) boven de bloemschermen van Berenklauw en Akkerdistel.
Eén keer kwam toen ook de donkerdere uitheemse versie langs, Vespa velutina (Frelon asiatique - Aziatische Hoornaar). Deze beweeglijke insecten laten zich echter moeilijk fotograferen, en die waarneming kon niet worden bevestigd.
Gisteren zagen we deze exoot opnieuw zigzaggen tussen Moerasspirea in het Walckiers. Ditmaal lukte het wèl om een foto te nemen voor het beestje snel uit het zicht verdween.
Deze zeldzame exoot doet het in België vooral in de Brusselse regio erg goed en werd eerder vooral gemeld in het zuidelijke gemeenten en sinds vorig jaar ook in de Josafatruigte.
Deze soort wordt als bedreigend beschouwd voor honingbijen.
De Bijenkasten in het Moeraske zijn voorzien van een beschermende toegang en tot nu werden nog geen aanvallen waargenomen.
Un des deux grands peupliers, vestiges de l'allée qui menait à la "Maison haute" de l'HTM, s'est brisé ce dimanche. Très visibles dans le paysage, ces deux arbres se voyaient de loin. Un des deux s'est mis à dépérir, il y a 3 ou 4 ans. Il est tombé ce dimanche, effaçant une des "images" typique du site.
C'est avec plaisir que nous retrouvons le bon rythme en gestion. Depuis mars 2020, cette activité avait, en effet, souffert des mesures légitimes et nécessaires de confinement. Maintenant grâce au taux de vaccination atteint, il semble que l'on puisse -enfin !- réorganiser des activités complètes. Ce 4 septembre, nous étions 16 à l'HTM pour une grosse journée consacrée aux fauches. Et les observateurs à l'oeil aiguisé auront constaté qu'un "petit souffle" de renouveau agite nos forces !
Robinia pseudoacacia werd in onze streken ruim 400 jaar geleden ingevoerd uit Noord-Amerika en begon met een aanplant in de tuin van het Louvre in Parijs in 1601. In het land van herkomst is deze 'valse' Acacia een waardplant voor een hele reeks insecten (cf. Global Biotic Interactions - GloBI). Drie insecten daarvan maakten pas recent de overtocht naar onze streken. (cf. https://waarnemingen.be/species/26821/relations)
Macrosaccus robiniella (Acaciavouwmot) [=Phyllonorycter]
De soort werd pas in 2001 gemeld uit Belgie. Ze heeft 3 generaties, maar wel met een piek in september-oktober. Dit jaar konden we deze bladmijn dan ook nog niet waarnemen. Obolodiplosis robiniae (Cécidomyie gallicole du robinier - Robiniagalmug), Platygaster robiniae
In augustus zagen we uitzonderlijk ook eens het imago op een Robinia in het Walckiers (boven). Op waarnemingen.be wordt bijna uitsluitend het opvallende galletje ingediend. Die kunnen ook geparasiteerd zijn. Het optillen van de bladrandgalletjes levert ipv een larve (links) soms geparasiteerde popjes door een sluipwespje op (rechts). Nematus tibialis (Robiniabladwesp)
In 2020 zagen we voor de eerste keer de Robiniabladwesp, en dit jaar nog eens. Na gericht zoeken bleek inderdaad dat de meeste Robinia's bladgaatjes vertonen met af en toe een bastaardrupsje aan het randje daarvan.
Verder wordt Robinia als waardplant ook occasioneel aan Pyrrhocoris apterus (Gendarme - Vuurwants) en Acronicta psi (Psi - Psi-uil) toegeschreven.
Nieuwe cicaden (Auchenorrhyncha): Japananus hyalinus & Hyalesthes obsoletus
Dimanche 22 août 2021
Japananus hyalinus (Japanese maple leafhopper), Goede Herderspark, 22/08/2021.
Afgelopen maand werden 2 nieuwe cicades gezien op brandnetels in het Moeraske en Goede Herderspark.
Hyalesthes obsoletus, Moeraske, 26/07/2021
Op de helling naar het panoramapunt werd eerst een parend koppeltje Glasvleugelcicaden van de soort Hyalesthes obsoletus gespot (fulgore du stolbur, Cixiidae). Een maand later zagen we nog een exemplaar. Haagwinde en brandnetel (liseron et l’ortie) zijn de belangrijkste waardplanten.
Tot nu toe stond op waarnemingen.be enkel Koen Lock* in 2019, Thier des Vignes (vlakbij Maastricht) en dit jaar één observatie in Wijgmaal.
Japananus hyalinus (Japanese maple leafhopper), Goede Herderspark, 22/08/2021.
Op 22 augustus volgde de waarneming van Japananus hyalinus (Cicadellidae), goed zichtbaar op een donkergroene brandnetel onder een Spaanse aak (Acer campestre). Dit is naar verluid de belangrijkste waardplant in onze streken. Deze dwergcicade moet meegekomen zijn met gecultiveerde Esdoornplanten uit het verre Oosten. Ook hier was Koen Lock de eerste waarnemer in 2017 in Gent. Enkele latere waarnemingen waren vooral met lichtval (oa Maarten Cuypers, Anderlecht - Parc Scherdemael). Vermoedelijk is de soort aan de bleke onderkant van bladeren van Spaanse aak nog nauwelijks te onderscheiden?
Cicaden zijn hoe dan ook nog maar weinig onderzocht: * Koen Lock, Fifty leafhoppers new to Belgium
(Hemiptera: Cicadellidae) in Belgian Journal of Entomology 88: 1–28 (2019)
Pentatomidae: 2 nieuwe Schildwantsen in het Moeraske
Dimanche 22 août 2021
Carpocoris fuscispinus (Beemdkroonschildwants), Moeraske, 22/08/2021.
Een soort die sinds vorig jaar voor het eerst in Brussel in de friche Josaphat, Jardin Massart en Zoniënwoud werd waargenomen. Dit jaar ook in Neder-Over-Heembeek en in het Moeraske.
Pinthaeus sanguinipes (Bloedpootschildwants), Moeraske, 18/07/2021.
Waarneming van deze nimf in het Goede Herderspark na twee eerdere waarnemingen in Neder-Over-Heembeek in 2019 door Fabienne Dierge.
Ce samedi, les activités ont repris au Potager du Houtweg : entretien le matin, visite guidée l'après-midi. Pour être franc, le travail n'a pas manqué. Avec ce temps extrêmement humide TOUT pousse ... sauf les légumes noyés par les intempéries et laminés par les limaces. COVID faisant, les visiteurs devaient s'inscrire au préalable et il ne furent que deux de présent sur les cinq qui s'étaient manifestés pour venir. La visite fût néanmoins agréable révélant quelques belles floraisons et la présence, en nombre, d'un petit escargot : Hygromia cinctella. D'après la littérature, cette espèce originaire de l'Italie, de la Croatie et du sud-est de la France n'est apparue chez nous qu'en 1990. Il y a, quelques années de cela, l'un d'entre nous (J-Ph. Coppée) l'avait identifié
au Walckiers. Hier, on en a dénombré plus de 40 spécimens. C'est chouette, la reprise !
Cimbicidae (Knotssprietbladwespen) in het Moeraske
Mercredi 18 août 2021
De laatste waarnemingsdata van Knotssprietbladwespen (Cimbicidae) in het Moeraske laten zich als volgt samenvatten: 2005, 2010, 2015 en 2021. Geen courante gasten dus. Ook elders in Brussel worden zelden Knotssprietbladwespen gemeld. Naast enkele verzamelsoorten werd enkel nog een Cimbex femoratus (Berkenknotssprietbladwesp) opgenomen in Watermaal.
Een reden is zeker dat soorten uit de Cimbicinae-onderfamilie niet vaak afdalen uit de boomtoppen waar ze zich voeden met boomsappen.
Abiinae, waartoe deze nieuwe soort behoort, bezoeken wel bloemen zoals Berenklauw (Heracleum, Berce).
Het achterlijf van deze opvallende wesp deed denken aan de koperen ringen die vrouwen van het Thaise Karenvolk dragen om de hals te verlengen.
Waardplant voor de bastaardrupsen van deze nieuwe soort is Kaardebol (Dipsacus - Cabaret des oiseaux). Een plant waar tot nu nog niet veel soorten aan gelinkt konden worden: Puttertjes (Carduelis carduelis (Chardonneret) in de winter op de zaadbol en het nachtvlindertje Endothenia marginana (Scherpe kuifbladroller).
Overige Cimbicidae in de cebe-inventaris:
Randwantsen hebben vaak een sterk verbrede rand van het abdomen. In het Engelse 'Leather bugs' en Duitse 'Lederwanze', verwijst de naam naar het 'lederachtige' uitzicht waar ook het Latijns 'Coreidae' en 'Coreus' van afkomstig is. Coreus marginatus (Punaise brune - Zuringwants) is de meest courante soort. Ongetwijfeld worden verwante soorten vaak niet opgemerkt omdat Coreus marginatus zo vaak voorkomt en in de larvestadia ook veel verschillende vormen vertoont.
Vooral de 'tabakskleurige' varianten van andere Coreida kunnen zo over het hoofd gezien worden.
Een plaat op de website 'British Bugs' geeft de imago's en nimfen van deze familie overzichtelijk weer.
De laatste jaren zijn verschillende zuiderse soorten in opmars.
Dit jaar vervoegt er nog eentje het rijtje lookalikes in het Moeraske...
Ceraleptus gracilicornis (Slanksprietrandwants), mei 2021, Moeraske.
Een soort die in 2015 voor het eerst is waargenomen in Belgie. In de 'friche Josaphat' was de soort al enkele jaren aanwezig. Ze onderscheidt zich door de 'normale' schouders, een zwarte oogstreep en een bleek randje. Er is ook een sterk gelijkende Ceraleptus lividus (Oogstreeprandwants) die werd waargenomen in Neder-over-Heembeek en de friche Josaphat. Gonocerus acuteangulatus (Punaise des noisettes - Smalle randwants). Zijn slanker en zitten vaak wat hogerop in struiken dan de Zuringwants. De nimfen onderscheiden zich door het groene achterlichaam. Deze soort wordt jaarlijks waargenomen. Coriomeris denticulatus (Bruine getande randwants). Werd hier af en toe waargenomen: 2011, 2016, 2020. Onderscheidt zich door witte doorntjes op het halsschild. Enoplops scapha (Valse zuringrandwants) (2011 en 2016) bijna rond achterlijf en breed afgeronde schouders, die met een lichte zoom zijn afgezet. Syromastus rhombeus (Ruitrandwants), één keer waargenomen in Walckiers in 2011, heeft hoekige schouders en een erg breed, ruitvormig achterlijf. Leptoglossus occidentalis (Punaise du pin - Bladpootwants) een uit Noord-Amerika afkomstige exoot die al vaak werd waargenomen in Brussel maar nog nooit in het Moeraske zelf. Vertoont weinig gelijkenis door de lange poten ...
Enkele wantsen uit de Pentatomidae-familie vertonen ook een vage gelijkenis: Arma custos (2015, 2016, 2020, 2021) en Picromerus bidens, nieuw in het Moeraske op 17/09/2021 en Hof ter Musschen 2010, met zeer puntige schouders.
In de herfst kan ook de Groene Stinkwants (Palomena prasina - Punaise verte des bois) volledig tabakskleurig verschijnen.
Trouvaille dans le Kerkebeek, lors de la gestion du 14/8/2021 au Moeraske.
Samedi 14 août 2021
Trouvaille dans le Kerkebeek, lors de la gestion du 14/8/2021 au Moeraske.
Après les pluies et les tempêtes, après les voyages sur le mode "débâcle", cette armée de champignons est bien arrivée, "sans embûches", mais quand même, sur cette bûche... dans les bras de Michèle. Devenue "embâcle", on allait, non l'allaiter à l'aide d'une gougoutte pour un chat chanté par Brassens, mais l'asseoir dans un endroit ombragé où Xylaria polymorpha - c'est son nom! - pourra poursuivre, tranquillement, son travail de décomposition de ce vulgaire bout de bois mort.
Visite de ce dimanche matin 8 août, au Moeraske et au Walckiers
Jeudi 12 août 2021
Voici un petit compte-rendu de la visite de ce dimanche matin 8 août, au Moeraske et au Walckiers. Le thème abordé était "Astéracées et Apiacées".
En plein mois de Thermidor (calendrier républicain, on s'attend à observer un tas d'insectes), c'était un peu frisquet et on sentait l'humidité de l'air... mais il n'est tombé que quelques gouttes... et le soleil s'est installé. Les insectes se sont de plus en plus montrés. A noter que 8 personnes avaient effectué le déplacement pour participer à cette visite.
Voici les espèces observées :
APIACEES
2 jaunes, apportées par le guide : le Fenouil (Foeniculum vulgare), le Panais (Pastinaca sativa) ;
d'autres, blanches : la Berce commune (Heracleum sphondylium), la Berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum), la Carotte sauvage (Daucus carota), la petite Cigüe (Aethusa cynapium), le Torilis du Japon (Torilis japonica).
ASTERACEES UNIQUEMENT TUBULEES
La petite Bardane (Actium minus), le Chardon crépu (Carduus crispus, apporté par le guide), le Cirse commun (Cirsium vulgare), le Cirse des champs (Cirsium arvense), l'Eupatoire chanvrine (Eupatorium cannabinum), la Tanaisie commune (Tanacetum vulgare).
ASTERACEES UNIQUEMENT LIGULEES
L'Epervière de Savoie (Hieracium sabaudum), la Picride fausse épervière (Picris hieracioides).
ASTERACEES LIGULEES ET TUBULEES
Le Tournesol, apporté par le guide (Helianthus annuus), le Séneçon jacobée (Senecio jacobaea, aujourd'hui Jacobaea vulgaris), le Séneçon du Cap (Senecio inaequidens), la Solidage géante (Solidago gigantea), la Vergerette du Canada (Conyza canadensis), la Vergerette élevée (Conyza sumatrensis).
Visite consacrée à deux familles botaniques : Hof ter Musschen ce 01/08/2021
Jeudi 12 août 2021
Dix personnes ont participé à cette visite consacrée à deux familles botaniques : les Apiacées ou Ombellifères et les Astéracées (anciennement dénommées "Composées").
Le temps était sec, à part une petite ondée ; la température tournait entre 10 et 15° C.
Voici les espèces commentées.
APIACEES
L'Angélique des bois (Angelica sylvestris), la Berce commune (Heracleum sphondylium), la Carotte sauvage (Daucus carota), le Fenouil (Foeniculum vulgare) - jaune, au contraire de toutes les autres présentées, qui étaient blanches-, la petite Cigüe (Aethusa cynapium), en provenance du Walckiers et apportée par le guide.
ASTERACEES UNIQUEMENT TUBULEES
Le Chardon crépu (Carduus crispus), le Cirse commun (Cirsium vulgare), le Cirse des champs (Cirsium arvense), le Cirse maraîcher (Cirsium oleraceum), la Tanaisie commune (Tanacetum vulgare).
ASTERACEES UNIQUEMENT LIGULEES
Le Laiteron maraîcher (Sonchus oleraceus), la Laitue scariole (Lactuca serriola), le Liondent d'automne (Leontodon autumnalis), la Picride fausse épervière (Picris hieracioides), le Pissenlit sp. (Taraxacum sp.), la Porcelle enracinée (Hypochaeris radicata).
ASTERACEES A LA FOIS TUBULEES ET LIGULEES
Le Chrysanthème des moissons (Glebionis segetum), la Matricaire maritime (Matricaria maritima, aujourd'hui Tripleurospermum maritimum), le Séneçon jacobée (Senecio jacobaea, aujourd'hui Jacobaea vulgaris), le Tournesol (apporté par le guide, Helianthus annuus).
EDITORIAL
DÉCLIN DES MARTINETS : PRÉSAGE DE FUTURES PANDÉMIES ?
HOMMAGES AU DOCTEUR JACQUES STENUIT (1932-2021)
LES JUMELLES, L’OUTIL ESSENTIEL DE L’ORNITHOLOGUE
LES INVITÉS ET RÉSIDENTS DU MARAIS (5) – LE MARTIN-PÊCHEUR D’EUROPE
PRAIRIAL, OU LE TEMPS DES GRAMINIFORMES
OBSERVATIONS
PETITES AILES, COLIMAÇONS ET LIMACES DU MOERASKE
LANCEMENT DE L’ETUDE « SUIVI HERISSON » PAR LA LRBPO. A VOUS D’AGIR !
LE COLLECTIF « STOP DÉRIVES CHASSES » PUBLIE UN « LIVRE BLANC »
Ce samedi 10 juillet, une équipe de sept bénévoles de la CEBE a assuré une demi journée de gestion au Moeraske. Sentiments partagés ! Le site est toujours souillé par des inciviques et de mémoire de vieux gestionnaire, actif sur le terrain, depuis la fin des années 1980, ... la situation ne s'améliore pas, que du contraire. Certains "grands esprits" ont longtemps professé qu'il suffisait d'ouvrir les sites au public pour que celui-ci les apprécie et les respecte ... mais on en est bien -bien !- loin ! En se promenant aujourd'hui au Moeraske, on remplit plus vite son sac de détritus divers qu'il y a trente ans ! Autre point négatif, la sécheresse de l'année 2020 et la sur utilisation du site en période de pandémie ont augmenté les effets négatifs du piétinement. Là, où hier, les chemins faisaient 1,5 m de large, ils font maintenant 3 m, avec la perte de biodiversité qui y est liée. In fine, certains "irréductibles" continuent à ne pas utiliser le cheminement alternatif que nous avons mis en place, il y a quasi 10 ans, et continuent à déambuler dans les parties ouvertes du site au détriment de celles-ci. Nous pensons sérieusement à mener certaines actions/opérations de sensibilisation pour apporter, du moins l'espérons-nous, des réponses prochaines à ces problèmes. Côté positif par contre : les pluies importantes de cette année 2021 ont permis une floraison importante d'espèces qui se faisaient trop rares dans la prairie SNCB. Les Compagnons blancs, Molènes noires, Gaudes des teinturiers, Alyssons blanchâtres et Vipérines sont bien présentes actuellement. Et puis au Moeraske, il y a toujours des choses à voir comme cette petite colonie de Lait de Loup (Lycogala epidendrum), le myxomycètes emblématique, découverte sur un tronc de saule au pied duquel nous ramassions maints déchets divers. Sentiments partagés ... !
Le bois du Laerbeeck, site bien connu des naturalistes du nord-ouest de Bruxelles, est menacé par l'agrandissement du ring voulu par la Région flamande.
La Commune de Jette s'oppose à ce projet et demande à tout un chacun de signer sa pétition :
La Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux lance le “Suivi Hérisson” !
Il s’agit d’une grande étude participative sur toute la Belgique ! Le but ? Assurer le suivi des hérissons après leur passage dans un centre de soins. Les populations des hérissons sont en danger et il est temps d’agir ! Grâce à votre participation, nous pourrons améliorer les conditions de réadaptation de ce petit mammifère.
Comment participer ?
Vous désirez aider le hérisson en Belgique ? Rien de plus simple ! Si vous apercevez un hérisson marqué de petites gaines jaunes sur les piquants, approchez-vous de lui calmement. Attention, il ne faut surtout pas le manipuler ni le toucher. Ensuite, prenez-le en photo et relevez un maximum d’informations sur le lieu, l’état, le comportement du hérisson. Enfin, signalez l’ensemble de ces informations ainsi que le numéro de sa gaine sur www.suiviherisson.be. La collecte des données n’est possible que grâce à la participation active de l’ensemble de la population. Alors soyez vigilant et observez tout ce qui passe près de chez vous !
Pourquoi y participer ?
Afin de protéger les populations de hérissons, il est essentiel d’établir un suivi après leur séjour dans un centre de soins. Pouvons-nous relâcher les hérissons en hiver ? A partir de quel poids ? Quelle méthode est la plus adaptée pour le relâcher ? Quelles causes d’entrée ont le plus gros impact sur la survie de l’animal...? L’ensemble des informations que vous aurez collectées et encodées sur le site web du “Suivi Hérisson” permettra de répondre à toutes ces différentes questions et d’aider les centres de soins pour la faune sauvage.
Comment le hérisson est-il marqué ?
Pour suivre les hérissons, leurs piquants seront munis de petites gaines jaunes portant un numéro unique à 6 chiffres et le nom du projet « suiviherisson.be ». Le numéro d’identification commence par # pour donner le sens de lecture et est collé en 6 exemplaires sur les piquants. Les gaines tiennent en moyenne entre 12 et 18 mois, durée de vie d’un piquant de hérisson. Elles sont disposées sur les épaules, les hanches, dans le cou et sur la fin de la colonne vertébrale pour permettre d’être lues même lorsque l’animal est en boule. Cette méthode de marquage permet aussi au hérisson de continuer à se protéger d’un risque de prédation.
Plus d’infos ici www.suiviherisson.be Nous comptons sur vous !
Lien vers le site : L’étude sur les hérissons – Étude sur les hérissons en Belgique (suiviherisson.be)
Les visites guidées pouvant accueillir maximum 25 personnes hors guide(s) sont à nouveau possibles. Pour ce faire, il y aura lieu de respecter strictement les mesures sanitaires. A savoir : l’inscription obligatoire auprès du guide, le port permanent du masque et le respect la distanciation sociale.
Cela étant, la CEBE a décidé de reprendre progressivement ses visites guidées à L’HTM, au Moeraske, au Potager biologique du Houtweg et au Jardin des plantes aromatiques du Moulin.
ATTENTION cependant : il ne s’agit que d’une reprise progressive et l’ENSEMBLE de nos visites mensuelles n’est pas assuré. Il y a donc lieu de consulter la page AGENDA de ce site qui reprend les SEULES visites que nous assurerons dans les prochains mois (agenda évolutif et susceptible de modifications).
Les promeneurs l'auront vu. L'ensemble du mur clôturant partiellement le Walckiers, sur une dizaine de mètres, rue du Château, s'est effondré en une pièce, il y a une dizaine de jours.
Quelques observations réalisées sur place nous amènent à penser que ceci n'est peut-être pas accidentel et devrait peut-être être attribué à des vandales plutôt qu'à un glissement de terrain ou qu'à un effet du vent et de la pluie. La CEBE a rétabli la clôture à cet endroit et averti la Région (IBGE), responsable des lieux, afin qu'ils viennent évacuer les monceaux de pierres qui jonchent les lieux !
Le 30 mars dernier, nous relations l'histoire de ces enseignants, qui en dépit de la législation et des mesures les plus élémentaires de sécurité, amenaient des enfants jouer dans le bois de Singelijn. Depuis, nous avons pu constater que nos mises en garde (verbales et écrites) étaient restées lettre morte auprès de certains d'entre eux. Il y a quelques jours un grand arbre est tombé à une dizaine de mètres à peine de l'endroit où ces enseignants inconscients incitent toujours leurs jeunes élèves à construire des abris de bois. Les accidents : cela n'arrive pas qu'aux autres !
Avec la pandémie, nous avons renoncé, en 2020, à organiser des visites guidées au Jardin des aromatiques du Moulin. La situation actuelle, s'améliorant mais pas suffisamment vite pour inverser notre décision, nous n'en avons pas prévu avant, au mieux, juillet 2021. Il faut dire que ce sont typiquement des guidances, où on regarde des "petites choses", où les visiteurs sont proches les uns des autres, où on se passe les loupes ... ou les petits bouts de feuilles à mâchonner. Bref, tout ce qui ne va pas actuellement !
Ceci ne signifie cependant pas que nous avons déserté les lieux, même si nous y passons moins souvent. Ainsi courant mars, à quelques-uns, nous avons taillé la vigne et les groseillers rouges. Et ce samedi, toujours en "petit comité", nous avons entretenu les chemins et les parcelles. L'occasion de constater combien les lieux sont victimes d'un vandalisme imbécile depuis que le moulin est fermé et qu'il n'y a donc plus de contrôle social sur la zone. Indiscutablement, de nombreux "nuisibles", se partageant au maximum trois neurones qu'ils utilisent avec parcimonie, ont : arraché des plantes ; souillé les lieux de papiers gras, mégots de cigarettes et canettes ; détruit un des deux portiques d'entrée à la zone ; mis le feu à une poubelle contre la façade du moulin, ... . Bref, ce petit havre de paix ressemble de plus en plus à une zone de non-droit ou de non-devoir.
Nous en avons averti les autorités communales et espérons une prompte réaction de leur part.
Un grand nom de la protection de la Nature nous a quitté !
Mercredi 14 avril 2021
Le docteur Jacques Sténuit est décédé ce week-end.
Précurseur de la défense et de la conservation de la Nature en Belgique, modèle pour bien des naturalistes engagés, participant de tous les combats depuis près de 60 ans, le dr Sténuit était un exemple et une référence pour nous tous.
Combien de fois n'avons-nous pas croisé cet homme si cultivé, si affable, si disponible dès qu'il y avait une cause, une problématique ou un dossier à faire avancer. Combien de fois ne nous sommes pas inspiré de ses positionnements, de sa foi inaltérable en cette nécessité pour l'humanité de préserver notre environnement naturel partout et toujours.
Aujourd'hui la Nature a perdu un de ses plus ardent défenseur, aujourd'hui la Nature est en deuil !
La CEBE profondément émue adresse ici ses condoléances sincères à son épouse, sa famille et ses proches.
Avec le décès du docteur Jacques Sténuit, la nature est orpheline !
Membre actif et dévoué de nombreuses associations de protection de l’environnement (et président de plusieurs d’entre elles), Jacques était de tous les combats pour s’opposer aux dégradations de l’environnement et aux grignotages et fragmentations des espaces verts. Il prônait la cohésion et réunion des zones vertes afin de réaliser des couloirs écologiques.
Jacques participait aux enquêtes publiques, notamment dans la Région bruxelloise pour freiner l’urbanisation débridée de la Région au détriment des espaces verts. Chaque dossier était étudié avec compétence et défendu en séance de concertation avec patience et conviction.
Mais Jacques ne se limitait pas à la Belgique. Il luttait avec ténacité aux niveaux européen et mondial contre la perte de biodiversité, le changement climatique et la déforestation.
Il dénonçait les nombreuses pollutions de toutes sortes et particulièrement les pollutions dues aux pesticides. Il pointait les substances nocives pour la santé humaine, la faune et la flore et intervenait auprès des instances officielles pour améliorer la législation en la matière.
Merci Jacques pour ton action quotidienne en faveur de l’homme, de la nature et de la planète.
Betty Beys, ASEPRÉ (Association pour la Sauvegarde de l’Environnement et la Promotion du Réseau Écologique), PAN-Belgium (Pesticides Action Network – Belgium)
Nous adressons nos condoléances émues à son épouse, ses enfants et petits enfants
EDITORIAL
APPEL A SOUTIEN DU COLLECTIF « STOP AUX DERIVES DE LA CHASSE »
2020 : ANNEE PANDEMIQUE... ANNEE CATASTROPHIQUE !
LE COVID, L’URGENCE CLIMATIQUE ET LES ARBRES...
LES LEÇONS DU CONFINEMENT : REPENSER LA VILLE DE DEMAIN A L’AUNE DE LA PANDEMIE
LA BOTANIQUE DES RUES (28) : LE POLYCARPON A QUATRE FEUILLES (POLYCARPON TETRAPHYLLUM) EN VOIE DE NATURALISATION
BAGUAGE SCIENTIFIQUE A L’OMBRE DU MOULIN
MOERASKE ET HOF TER MUSSCHEN, GAGNANTS OU PERDANTS DU CONFINEMENT ?
L’EFFRAIE DES CLOCHERS
Ces 31 mars et 1er avril 2021, nous avons procédé au recensement annuel de notre population de Lérots au Walckiers. Pour rappel, en 2020, pour cause de premier confinement, nous avions dû renoncer à notre "Opération Chlorophylle", pour la première fois depuis 2006. Cette année, en respectant les mesures de sécurité, nous avons donc pu voir qui avait utilisé les plus de 80 nichoirs disposés à cet effet dans la partie schaerbeekoise du Moeraske. Détail complémentaire, l'opération fut quelque peu plus difficile que par le passé car, l'IBGE en abattant de nombreux arbres sur le site pour installer son cheminement illégal en août 2019, avait déplacé une vingtaine de nichoirs, qu'il nous fallut retrouver !
Cela étant dit, le bilan de ces deux journées passées sous un soleil resplendissant peut-être considéré comme des plus positifs.
Sept Lérots (cinq éveillés et deux endormis) furent approchés et le nombre de nids utilisés par le petit bandit masqué s'avéra pour le moins très conséquent (on doit encore en faire le décompte précis !). Pratiquement, on en profita pour remplacer 23 nichoirs devenus obsolescent. Cerise sur le gâteau : notre collection de clichés à la gloire de la vedette des lieux s'est encore enrichie ! Un rapport global sur cette opération sera réalisé dans les prochaines semaines et publié dans notre bulletin.
Construire des « cabanes » dans un espace vert ! Quoi de plus normal lorsqu’on est un enfant.
Seul, en groupe ou accompagné d’adultes, il s’agit là d’une prise de contact qui peut être intéressante à condition qu’un minimum de respect des arbres, des plantes et des animaux s’applique.
Par contre, les mêmes faits réalisés dans un site naturel classé, comme la partie boisée de l’Hof ter Musschen (située en bordure de l’avenue Chapelle aux Champs), sont non seulement interdits par l’arrêté de classement, mais ce comportement inapproprié est également écologiquement nuisible et très dangereux !
Que penser d’enfants s’égaillant un peu partout dans ce site Natura 2000 où le public est tenu, de par le statut même des lieux, de ne fréquenter que les chemins.
Ce genre d’activité de construction de cabane, comme d’autres jeux, est bien entendu aussi dommageable pour la faune, car en ramassant, en hiver ou en ce début de printemps, des branches au sol, il y a le risque de perturber gravement des animaux s’abritant sous celles-ci (amphibiens, mollusques ou insectes p.ex.).
Que dire alors lorsque ces enfants sont accompagnés par des enseignants, tels ceux rencontrés ce 18 mars 2021 en provenance d’une école proche (et ici, il ne s’agissait pas d’un cours de sciences naturelles mais bien de jeux !). Un groupe de personnes (il y en avait une vingtaine ce jour-là), déambulant librement partout, constitue aussi une menace réelle pour la végétation dont les jeunes pousses souffrent du piétinement, même si celui-ci est involontaire.
Mais de surcroît, ce qui est absolument condamnable (et inconscient) dans le comportement de ces adultes sensés encadrer ces enfants, c’est qu’en transgressant les règles, ils leur font courir un danger réel.
En effet, les chutes naturelles d’arbres de très grande taille y sont fréquentes… et pas seulement en période de grand vent. Ces arbres mourants (et c’est le cycle de la vie dans une zone naturelle) sont fragilisés et peuvent tomber n’importe quand. Nos bénévoles sont d’ailleurs extrêmement prudents lorsque nous avons à intervenir dans la zone. Nous ne le faisons qu’en tout petit groupe et avec un responsable pour contrôler en permanence la tenue des arbres.
Avec le retour des beaux jours (et les restrictions imposées par la crise sanitaire), certains seront donc peut-être tentés par ces activités, à la fois interdites et dangereuses, dans ce bois.
Pour les parents, enseignants, mouvements de jeunesse ou autres, lorsque vous visitez le site avec des enfants (ce que nous encourageons, bien sûr), faites-le en respectant la Nature, les règles propres aux sites naturels et la sécurité des enfants qui vous accompagnent.
Bonne promenade sur les chemins de l’Hof ter Musschen
Le collectif Stop Dérives Chasse publie un Livre blanc. Voir ci-dessous :
Devant l’inaction des décideurs politiques wallons, le Collectif « Stop Dérives Chasse » publie un Livre blanc !
Celui-ci reprend en détail les revendications jugées indispensables pour une réforme en profondeur de la loi et des règlements en matière de pratiques de chasse déviantes en Wallonie.
Dès l’installation du Gouvernement wallon en 2019, le Collectif n’a cessé de contacter les membres du GW ainsi que les parlementaires, par courriers et rencontres avec les cabinets. Le résultat, malheureusement peu probant, oblige le Collectif à ouvrir le débat public par le biais du Livre Blanc. Outre la vision donnée par le Collectif sur les dérives de la chasse commerciale, les textes de ce Livre blanc reprennent également les avis de personnalités issues de différents horizons culturels, économiques, universitaires ou scientifiques, ainsi que les témoignages de nombreux sympathisants, dont certains sont chasseurs.
Etienne de Callataÿ et Sylvain Tesson s'expriment dans le Livre blanc, respectivement par l'écriture de la préface et de l’avant-propos, et Vincent Munier de son côté, nous fait part de son ressenti dans deux vidéos incluses dans l’épilogue. Retrouvez les trois axes sociétaux impactés par les dérives de la chasse, le constat du Collectif, ses revendications ainsi que les solutions concrètes proposées par celui-ci dans le Livre blanc.
Vous pouvez donc accéder à ce document en ligne ou le télécharger pour le lire et le partager via le lien suivant https://cutt.ly/NkAEpNQ
Cet ouvrage aura mobilisé l’ensemble des associations membres du Collectif et, nous l'espérons, marquera l’opinion publique de manière irréversible. Il est temps de mettre un terme à l’omniprésence médiatique du monde de la chasse et de faire entendre notre discours !
Nous vous invitons aussi à partager l’émission #investigation de la RTBF sur le monde de la chasse et ses dérives.
Aidez-nous à financer cette campagne
Tout don, aussi petit soit-il, peut faire la différence !
Vous avez été nombreux à soutenir notre action mais le combat n’est pas fini, nous avons encore besoin de vous pour financer nos frais d'avocats, de communication, ...
Faites un don sur le compte de Stop Dérives Chasse
BE62 0354 7514 6861
ou via Payconiq by Bancontact
Le Champ des cailles, c'est reparti! Il y a trois ans, une levée de boucliers avait fait reculer le gouvernement et son projet de bétonner une partie du Champ pour y construire du logement social - alors que des logements sociaux vides sont situés juste à côté du champs. Le gouvernement a demandé une étude et gelé le projet pendant sa réalisation. L'étude conclut à la possibilité de maintenir intégralement le champ des cailles et dans le même temps de trouver une solution pour le logement social. Qu'à cela ne tienne, le gouvernement propose tout de même de bétonner! Nous vous invitons, dès lors, à signer la pétition suivante :
Nos visites guidées sont en "stand-by" depuis de longs mois à cause de la crise sanitaire ; Eric en mars, et puis Carine en avril prochains, nous donnent l'envie de tester une nouvelle formule de visite prenant en compte les contraintes sanitaires. Faites-leur honneur en les suivant à travers le site de l'Hof ter Musschen en ce début de printemps ! Mais n'oubliez pas cependant : port du masque et distanciation sociale sont toujours d'actualité !
Rdv à 10 h ou 11 h 15 ou 12 h 30 à l'entrée du site de l'Hof ter Musschen, angle du bd de la Woluwe et de l'av. Hippocrate.
La commune d'Evere a soumis son Plan Communal de Développement (PCD) à enquête publique (échéance : début février 2021). Le moins que l'on puisse dire est que nous en sommes très déçu. Vous trouverez, ci-dessous, le courrier que la CEBE a adressé dans ce cadre :
Les roseaux et les massettes posent problème au Moeraske en se développant trop fortement dans le marais central. Chaque année, à plusieurs reprises, on fauche ce qu'on peut -mais on est vite dans trop d'eau !- pour limiter ce phénomène. Alors quand, comme cette année un bon coup de gel permet de travailler sur la glace en toute sécurité, on veille à ne pas manquer l'occasion. En ce début de 2021, les gestions mensuelles étant suspendues pour cause de pandémie, on s'est borné à constituer deux équipes de trois personnes qui sont intervenues chacune dans leur coin. Mais la glace était à ce point compacte qu'on a pu faucher le marais dans sa totalité, ce qui n'était plus arrivé depuis 10 ans ! Une bonne date, ce 13/02/2021 !
Jean Vanlaer se promène l'appareil photo en bandoulière. Peu avant l'épisode neigeux, il s'est arrêté au Moeraske et nous a communiqué plusieurs de ses très jolies photos d'ambiance. Ne boudant pas notre plaisir, nous en publierons quelques unes, histoire de rappeler l'importance de pouvoir bénéficier d'une nature de proximité.
Rappel : ces photos ne peuvent être utilisées sans l'accord préalable de leur auteur
La chasse, pratique d'un autre temps, ne peut plus se justifier à l'heure actuelle. Interdite en Région bruxelloise, celle-ci sévit toujours dans les autres régions du pays. Ce faisant, notre association a rejoint, en 2020, le Collectif Stop Dérives Chasse. Celui-ci, fort de plus de 70 associations, oeuvre à modifier la législation wallonne en la matière, législation qui ne répond plus aux exigences sociétales actuelles. Vous trouverez toutes les informations relatives à ce collectif, ses buts et ses actions sur :www.stopderiveschasse.be
Vous trouverez une présentation résumée de la stratégie 2021 de ce Collectif ci-après.
Aidez-nous à faire avancer conséquemment le respect de respect de la Flore et de la Faune !
Comme vous le savez sans doute, la CEBE fait partie du Collectif Stop Dérives Chasse qui regroupe à ce jour plus de 70 associations partenaires.
Notre collectif souhaite obtenir du gouvernement wallon une révision en profondeur de la loi sur la chasse. Cette loi qui date de 1882, bien que revue à maintes reprises, ne répond plus aux exigences sociétales actuelles.
Trois axes d’analyse des dérives de la chasse ont été identifiés :
- l’effondrement de la biodiversité :
Les effectifs de grand gibier doivent être régulés plutôt que d’être artificiellement gonflés par une gestion cynégétique inadaptée. La surdensité des ces ongulés a pour conséquence des dégâts à la biodiversité (faune et flore), aux forêts, aux cultures, aux parcs et aux jardins.
- le manque d’éthique de la chasse :
La gestion cynégétique ne tient pas compte de la souffrance animale et artificialise la faune pour accroître le plaisir de chasser et de tuer. La battue à cors et à cris, le lâcher de petit gibier d’élevage, la chasse à l’arc,...sont des pratiques qui doivent être abolies.
- l’emprise de la chasse sur le patrimoine naturel et paysager commun :
Le monde de la chasse n’hésite pas à monopoliser et à entraver l’accès aux forêts et à la faune sauvage à son seul profit. Les symboles liés à la chasse sont omniprésents tandis que les autres utilisateurs s’efforcent de respecter la forêt (marquage discret, retiré dans les 24h, …).
Vous trouverez des informations détaillées sur notre site : www.stopderiveschasse.be
Si ce n’est pas encore fait, nous vous invitons à signer la pétition et à la partager autour de vous.
Stop dérives chasse engage !
Face à l’absence de réaction du monde politique à notre combat, le collectif a décidé d’engager un.e chargé.e de mission pour renforcer l’équipe de travail ! Cette personne travaillera à 100% sur les actions à mener, la coordination des 70 associations du collectif, juridique et administrative, le traitement des données, la communication ainsi que les relations presse et politiques.
Pour financer cet engagement, nous avons besoin de vous !
Sans votre participation, nous n’y parviendrons pas... .
Un emploi à temps plein représente environ 35.000 €/an. Nous faisons appel à votre générosité pour nous aider à rassembler cette somme. Cette aide supplémentaire nous permettra de frapper plus fort et d’aller plus loin dans le combat qui vise à adapter la loi qui encadre la chasse aux exigences environnementales, socio-récréatives et liées au bien-être animal. Le compte bancaire suivant, hébergé par la Ligue de Protection des Oiseaux, est exclusivement dédié aux dons Stop Dérives Chasse :
Nom : Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux
IBAN : BE62 0354 7514 6861
Communication : don engagement - Stop Dérives Chasse
Nous comptons sur vous, le moindre geste nous permettra de faire un bon de géant dans ce combat long et compliqué face au monde de la chasse ! Et de renforcer notre équipe !
DES NOUVELLES DE LA FRICHE JOSAPHAT
MOERASKE – HOF TER MUSSCHEN : RECORDAANTAL WAARNEMINGEN IN
2020 / RECORD D’OBSERVATIONS ENREGISTRE POUR L’ANNEE 2020
LA FRICHE ET L’ESCARGOT
LA NATURE FACE AU COVID-19
LE PACTE VERT POUR L’EUROPE CONTRARIE PAR LE CORONAVIRUS ET LE LOBBY AGROALIMENTAIRE
LE CPAS DE SCHAERBEEK VISITE LE WALCKIERS
LES INVITES ET RESIDENTS DU MARAIS (4) – LES ROITELETS
OBSERVATIONS
RETOUR SUR LES AILES DE L’ÉTÉ (2)
UN CHAMPIGNON RARE OBSERVÉ À L’HOF TER MUSSCHEN LE 20/11/2020
PLASMODIALE SLIJMZWAMMEN IN HET MOERASKE-WALCKIERS /
MYXOMYCÈTES AU MOERASKE-WALCKIERS
EEEKHOORN PERMANENT IN HET MOERASKE ? / L’ECUREUIL ROUX, HÔTE PERMANENT DU MOERASKE ? DES FLEURS ET DE L’HERBE : POUR QUI ET POURQUOI ?
LA TRANSHUMANCE DES MOUTONS A WOLUWE-SAINT-LAMBERT
Traditioneel komen er op het einde van het jaar correcties binnen op waarnemingen. Af en toe zit daar een uitzonderlijke determinatie bij.
E. de Bree herkende in onze waarnemingen van 24 mei een mannelijk exemplaar van deze zeer zeldzame spillebeenvlieg Cnodacophora sellata. Momenteel de enige observatie op waarnemingen.be en de soort ontbreekt op de Nederlandse site.
Dezelfde dag werd ook een Neria cibaria goedgekeurd als éérste waarneming van deze spillebeenvlieg in het Moeraske.
In deze familie hadden we eerder enkele meldingen van Micropeza corrigiolata (Micropèze à bandes), waaronder dit jaar nog in juni.
De oude inventaris van cebe bevat nog een onzekere waarneming van Calobata sp, op deze foto moeilijk te onderscheiden van Micropeza corrigiolata. C. petronella is de enige soort op waarnemingen en werd waargenomen 2010 te Anderlecht (Metro Merckx) door dezelfde waarnemer en ook dit jaar gedetermineerd door E. de Bree.
In Brussel werd nog één andere (zeldzame) soort waargenomen: Neria commutata dit jaar in Oudergem (Senypark). Ook hier blijkt een goed beeld van het achterlijf belangrijk bij determinatie: ♀ hebben een opvallende zwarte ovipositor.
Sur nos sites, il est des espèces que l'on voit facilement, qui sont peu discrètes ou peu craintives. Il en est d'autres, par contre, dont on ne découvre la présence que par le biais de la découverte d'une dépouille ou d'un nid. C'est le cas pour le Rat des moissons (Micromys minutus) ... qui s'apparente, au contraire de ce que son nom laisserait à croire, à une petite souris longue de 6 cm pour le corps et plus ou moins la même chose pour la queue. Ce petit rongeur construit dans les hautes herbes, les ronciers et les roselières des nids tressés extrêmement complexes. Il est présent sur nos deux sites. Mi-novembre, c'est à l'HTM qu'on a trouvé un de ces nids abandonnés.
Nous reproduisons, ci-dessous, un communiqué de presse relatif à la friche Josaphat :
Communiqué de presse du mardi 10 novembre 2020 www.sauvonslafrichejosaphat.be
Après le marais Wiels, la Région doit sauver la friche Josaphat ! Le futur de l’humanité dépend directement de la biodiversité qu’elle saura préserver. L’humain ne pourrait se passer des services écosystémiques qu’elle lui rend. Il en va cependant de la biodiversité comme du réchauffement climatique : les scientifiques ont beau alerter sur l’urgence de ces enjeux, l’inertie du politique est patente (au-delà de belles déclarations d’intentions). L’écart reste donc énorme entre les discours et les actes, et la méconnaissance des problématiques précitées, voire l’indifférence du politique à leur égard, ne sont pas rassurantes. Pour qu'un changement de cap se produise, il est indispensable que des villes dites "écologiquement progressistes" comme Bruxelles, puissent montrer l'exemple en prenant des engagements contraignants en faveur de l'arrêt de l'artificialisation des sols et du maintien de la biodiversité. Et, la friche Josaphat est le lieu idéal pour commencer à concrétiser ces deux objectifs : une zone-refuge de 24 ha. pour une faune et une flore menacées et agressées de partout ; et un relais indispensable dans le maillage vert de la région bruxelloise. C'est également un gîte d’étape et un couloir pour les oiseaux migrateurs. Or, cette friche court aujourd’hui le risque de disparaître purement et simplement, pour laisser place à un projet immobilier. La potentielle adoption du PAD Josaphat (Plan d'Aménagement Directeur Josaphat) par le gouvernement bruxellois pourrait signifier la destruction rapide et irrémédiable de ce haut-lieu de la biodiversité bruxelloise et belge. Il s’agit donc d’un tournant, d’un moment décisif pour la politique environnementale du gouvernement bruxellois, lequel, notons-le, se paie de grands mots quand il évoque les problématiques du réchauffement climatique ou de la biodiversité. L'arrêt de la procédure, la protection du site et la création d'une réserve naturelle accessible au public enverraient un message clair qui irait dans le sens de ce que les scientifiques du monde entier préconisent : à savoir un investissement réel et concret en faveur de la préservation de la biodiversité, du renforcement de la résilience et de l’habitabilité des villes, et enfin de la protection de la santé mentale et physique des habitants des zones urbaines. À l’inverse, l’accélération du processus de destruction entamé en avril dernier par la création d'un 'parc provisoire' sur la friche (préfigurant la disposition des lieux prévue dans ce PAD à ce jour non validé) enverrait un message tout aussi clair aux citoyens : que le gouvernement bruxellois, sous prétexte de pénurie de logements (la rénovation et la réaffectation du bâti sont des façons, insuffisamment exploitées, d'en créer) et de pression démographique (de plus en plus contestée), n’entend d’aucune manière sérieuse enrayer la perte de biodiversité, ni contribuer de façon positive à la préservation de la nature en Belgique. Il s’agit, donc, pour ce gouvernement, de décider si, oui ou non, une ligne rouge peut être tracée, et quelles solutions peuvent être mises en œuvre dès maintenant, en réponse aux problèmes sociaux (les inégalités, la pénurie de logements publics accessibles …) et environnementaux (la perte de la biodiversité, l’artificialisation des sols, le réchauffement climatique...). Les citoyens retiennent leur souffle dans l’attente de la décision du gouvernement bruxellois, censé représenter leurs intérêts collectifs bien compris, à court, moyen et long terme, et agir en conséquence. Jusqu’à présent, on a eu l’impression que ce gouvernement agissait dans une logique révolue, pour des intérêts particuliers ou des logiques financières ou budgétaires à court terme, sans considération pour des investissements durables, pour des politiques qui profitent réellement à la collectivité. La décision de la Région de racheter le “Marais Wiels” va dans la bonne direction et semble marquer une volonté de préserver certains espaces de nature à Bruxelles. La cohérence voudrait qu’une décision de ce type soit prise à Josaphat. Quelle que soit la décision, les citoyens sauront s’en souvenir et ne resteront pas inactifs.
Le collectif "sauvons la friche Josaphat" www.sauvonslafrichejosaphat.be sauvonslafriche@gmail.com contact presse : 0474 80 31 6
Observation d’un champignon rare à l’HTM le 20/11/2020
Voici un champignon rare, qui ne semble pas se présenter chaque année, qui fréquente les vieux arbres fruitiers, en particulier les pommiers.
C'est une sorte de "croûte" de couleur fauve, beige et qui est munie d'aiguillons rappelant la forme des grandes orgues d'église. Au sein des CORTICIACEAE, il se nomme : SARCODONTIA crocea.
A l'HTM, il a été découvert le vendredi 20/11/2020, sur un pommier penché jusqu'au sol, le long du sentier sud-ouest.
Jean Randoux
Enkele 'onnatuurlijke' verschijningen trokken onze aandacht deze maand in het Moeraske.
Mucilago crustacea (Mucus croûté - Groot Kalkschuim)
De eerste leek op yoghurt dat was uitgegoten over jonge brandnetels die in het Goede Herderspark weer opschieten na een maaibeurt. Slechts 2 plantjes vertoonden dit fenomeen.
Van dichtbij bleek er echter een duidelijke structuur in te zitten die gedumpte afval uitsloot...
Dictydiaethalium plumbeum (Loodkleurig Netplaatje), 12 & 16 november 2020, Walckiers.
Dezelfde dag in het Walckiers zagen we een rare fluo-roze vlek op een stam die deed denken aan glazuursuiker (Fr: sucre glace). De aoutoherkenningsfunctie op waarnemingen.be twijfelde echter geen moment bij deze rare verschijning: Dictydiaethalium plumbeum (Loodkleurig Netplaatje) - de loodkleur volgt later...
Agathidium varians, Moeraske 10/2020
Er zijn ook insecten die deze levensvormen opzoeken. Vorige maand zagen we na 12 jaar opnieuw een klein bolrond kevertje: Agathidium (varians?) dat ook al in Hof ter Musschen werd waargenomen.
In het Moeraske werden voorheen enkel de slijmzwammen Trichia sp (Draadwatje) en Lycogala epidendrum (Lait de loup - Gewone Boomwrat) waargenomen.
In de oudere waarnemingen van Hof ter Musschen zitten nog een 20-tal andere soorten.
In 2007 schreef MM in de cebe-inventaris: "Souhaitons que celui-ci trouve le site à son goût et décide de s'y fixer, enfin, durablement, MM."
Het begint er stilaan op te lijken dat dit gaat lukken met 6 recente waarnemingen in het Moeraske en Walckiers.
De parkieten lijken echter niet opgezet met deze 'indringer' en protesteren luid als een eekhoorn in de buurt komt.
Dat vormt misschien een verklaring waarom een vestiging in het Moeraske moeizaam verloopt?
EDITORIAL
CENTRE DE SOINS POUR LA FAUNE SAUVAGE DE BRUXELLES !LES INVITES ET RESIDENTS DU MARAIS (3)–LE RALE D’EAU
LES BRYOPHYTES DU MOERASKE ET DE L’HOF TER MUSSCHEN
UNE VISITE GUIDEE A L’HOF TER MUSSCHEN : LA PRAIRIE HUMIDE AU MOIS D’AOUT
OBSERVATIONS
RETOUR SUR LES AILES DE L’ÉTÉ (1)
NOUVELLE MOISSON POUR LES BOULANGERS DU FOURNIL
L’HOF TER MUSSCHEN EN COULEUR A LA JOURNEE DU PATRIMOINE
ANIMATIONS NATURE POUR LES ENFANTS DES ECOLES MATERNELLES ET PRIMAIRES AU MOERASKE, EN AUTOMNE
Voici un bref compte-rendu de la visite du Moeraske, ce dimanche 11/10/2020. Le thème était : initiation à la mycologie.
15 présents sur 15 inscrits. Bravo, car nous avons commencé sous la pluie...mais fini sous le soleil.
Après quelques mots sur quelques incontournables à savoir (carpophore, mycélium, parasite, saprophytisme, symbiose...), nous sommes partis à la découverte. Avec les pluies de ces derniers jours, il y a eu d'heureuses poussées, notamment sur le bois : Phellinus igniarius, Phellinus ferruginosus, Phellinus conchatus, Ganoderma lipsiense, Chondrostereum purpureum, Hypholoma fasciculare, Coprinopsis micaceus, Tramentes gibbosa, Bjerkandera adusta..., aussi à terre : de splendides Stropharia aeruginosa (Strophaire vert-de-gris), visqueux à souhait Coprinus atramentarius, divers Agaricus...
L'ambiance était très bonne.
Le Groupe Moineau Citoyen de Woluwe-Saint-Lambert propose une conférence sur les Moineaux dans la commune et quant à ce qui pourrait être fait pour favoriser leur retour. Celle-ci se tiendra le 29/09 à 20h à la salle des Pléiades. Vu la crise sanitaire, l'inscription à la manifestation est obligatoire et doit se faire par mail à : moineaux1200@gmail.comConférence Moineaux le mardi 29 septembre 2020
Y a-t-il des moineaux dans mon quartier ? Comment puis-je les reconnaître ? Comment puis-je les aider ?
Pour répondre à ces questions, le Groupe Moineau Citoyen de Woluwe-Saint-Lambert, en collaboration avec Wolu-Inter-Quartiers, vous propose une conférence donnée par les naturalistes membres du Groupe Moineaux 1200, le mardi 29 septembre 2020 dans la salle des Pléiades à 20h00.
Envie d’en apprendre plus sur le moineau ? Inscrivez-vous par email : moineaux1200@gmail.com
Le nombre de places est limité afin de respecter les distances requises, seules les personnes inscrites pourront participer à la conférence.
S’intéresser au moineau, un moyen de soutenir la biodiversité dans notre milieu de vie.
En cette période de Covid qui perturbe aussi nos activités (suppression de visites guidées, de journées de gestion, d'activités de sensibilisation du public), les Journées du Patrimoine ont faits du bien. Ce dimanche, la CEBE a accueilli une centaine de personnes (en fait 100 tout juste !) sur le site lors de visites guidées limitées à 1h30. Les guides CEBE renforcés par deux membres du Groupe Moineaux de WSL ont fait du bon boulot. Et en plus, deux groupes de cyclistes -45 personnes au total- ont aussi profité de l'ouverture des lieux pour jeter un coup d'oeil sur la ferme et le fournil. Ah, une bouffée d'oxygène !
Visite guidée au Moeraske : Les modes de dissémination des végétaux
Ce deuxième dimanche de septembre, Marianne profitera de ce début d'automne pour nous parler des fruits et graines et de leurs modes de dissémination.
Rendez-vous à 10 h 00 en face de l'église Saint-Vincent, à Evere.
Contact : Marianne Delcroix GSM: 0486 56 57 24.
Etant donné les mesures en vigueur suite à la pandémie de Coronavirus, nous demandons à chaque participant de porter son masque et de respecter la distanciation sociale, afin de garantir la sécurité de chacun.
HTM terre d'accueil des oiseaux nicheurs et migrateurs
Dimanche 6 septembre, de 8 h 45 à 12 h 00
Visite guidée : L'Hof ter Musschen, terre d'accueil des oiseaux nicheurs et migrateurs
Dimanche 6 septembre, de 8 h 45 à 12 h 00
Ce premier dimanche de septembre, nous découvrirons l'Hof ter Musschen en tant que sanctuaire périurbain pour l’avifaune. Cette visite sera précédée d’une présentation du travail de baguage par les bagueurs de l’IRSNB actifs sur le site à cette époque.
Rendez-vous est donné à 8 h 45 précises à l’entrée du site, au croisement de l'av. Hippocrate et du Bd de la Woluwe, pour la partie « baguage » (attention : annulation si mauvais temps) et/ou 10 h 00 pour la visite du site.
Contact pour inscription obligatoire par téléphone ou sms auprès de Michèle Rooseleir – 0486 / 261 423. Un sms ou courriel de confirmation/annulation de la partie baguage sera envoyé aux participants la veille de la visite.
Etant donné les mesures en vigueur suite à la pandémie de Coronavirus, nous demandons à chaque participant de porter son masque et de respecter la distanciation sociale, afin de garantir la sécurité de chacun.
Arbres coupés dans le Walckiers par l'IBGE en août 2019
Cela fait des années que nous contestons l'image que certains de nos décideurs tendent de faire passer en nous faisant croire que Bruxelles est une des villes des plus "vertes" d'Europe. Paris-Match vient à ce propos de publier un article... qui va dans le sens de ce que nous avons toujours dit ! Voici le lien de l'article et son contenu : https://www.google.com/url?rct=j&sa=t&url=https://parismatch.be/actualites/environnement/427400/voici-le-top-10-des-villes-les-plus-vertes-deurope-et-bruxelles-ny-est-meme-pas&ct=ga&cd=CAEYAioUMTA4ODExNDAzNTY2NjkxMDE5MDcyGmEwODNiNWM4YjZjYmNjYTk6Y29tOmZyOlVT&usg=AFQjCNEZi-yh2Ov1CRPK8e9IY3iWmbeTGQ
L’agence de location britannique Essential Living a établi un classement des villes aux meilleures performances écologiques. Stupeur : alors que Paris se hisse en haut du tableau, Bruxelles ne s’adjuge que la 15ème place.
On est prêt à parier que ce top va faire jaser. Le site internet de location d’appartements et maisons Essential Living, établi au Royaume-Uni, vient de dévoiler son classement des villes les plus vertes d’Europe, comme le rapporte Vanity Fair.
Pour établir ce top, l’agence de location a fait appel au comparateur Green City Index. Celui-ci s’est basé sur plusieurs éléments comme la qualité de l’air, la pollution, l’espérance de vie, la qualité de vie et enfin la place donnée aux espaces verts. Ont également été aussi utilisées plusieurs sources telles que Tripadvisor, l’ONS et Numbeo. Le Green City Index a également dû prendre en compte 6 facteurs pour ensuite donner un score sur 60 à chaque ville européenne : le nombre de parcs, de jardins, d’espaces naturels et sauvages, les points d’eau et le nombre de forêts.
Alors que Paris s’accorde la première place avec un score de 40 sur 60, notre belle capitale est elle bien moins placée et ne se hisse qu’en 15ème position, ne récoltant que 16 points sur 40 (à égalité avec Lisbonne). Pour compléter le trio de tête, Amsterdam et Rome s’adjugent les deuxième et troisième positions.
Du côté des villes les moins polluées, Bruxelles fait encore moins bien en trustant seulement la 18ème position. C’est Dublin, la capitale irlandaise, qui se hisse au premier rang.
Arbres coupés dans le Walckiers par l'IBGE en août 2019
Alors qu'en région bruxelloise, on continue à couper des arbres dans les parcs, voire dans les zones naturelles, certaines villes pour lutter contre le réchauffement climatique prennent la décision d'en planter. A méditer, non ?
Le Figaro 29 08 2020 Strasbourg : la municipalité veut planter 10.000 arbres
Strasbourg : la municipalité veut planter 10.000 arbres et sauvegarder ceux déjà présents
Par Le Figaro avec AFP
Publié 29 08 2020
La nouvelle municipalité écologiste de Strasbourg a présenté samedi 29 août un programme de «végétalisation» de la capitale alsacienne, qui doit passer par la plantation de 10.000 arbres afin de mieux adapter la ville au changement climatique.
«C'est un enjeu de confort, un enjeu climatique, un enjeu pour la biodiversité, pour le bien-être et pour l'adaptation de notre ville aux changements en cours, que ce soit les canicules mais aussi les inondations», a expliqué lors d'une conférence de presse Jeanne Barseghian, première maire écologiste de Strasbourg. Celle-ci avait signé, dès son arrivée à la mairie, une déclaration d'«état d'urgence climatique» pour la ville.
«Il s'agit de planter de manière massive 10.000 arbres (hors forêts) au plus tard en dix ans», mais «aussi de sauvegarder et protéger les arbres déjà présents dans la ville, a poursuivi Jeanne Barseghian.
La ville compte actuellement plus de 40.000 arbres dans les parcs, jardins et espaces verts d'équipements publics.
«A terme, on redonnera 300 hectares à la nature», a-t-elle résumé soulignant vouloir que cette «végétalisation» intervienne «de manière équitable sur l'ensemble du territoire strasbourgeois» et «pas seulement sur le centre-ville». «Notre objectif est d'atteindre un indice de Canopée (pourcentage de l'espace urbain couvert par des arbres d'au moins trois mètres de hauteur, NDLR) à hauteur de 30%» d'ici 2050, contre 26% actuellement, a complété Suzanne Brolly, adjointe à la maire.
«On ne peut pas penser seulement sur le temps d'un mandat quand on parle de nature, il faut anticiper», a-t-elle souligné, évoquant la possibilité de plantations sur les places, mais aussi sur les trottoirs, les cours d'écoles, les cimetières, les terrains de sport etc.
Le projet, baptisé plan Canopée et doté pour la première année d'un budget d'un million d'euros, doit faire l'objet d'une délibération lundi au conseil municipal.
En juillet, des arbres ont provisoirement été installés sur plusieurs places de Strasbourg pour atténuer les îlots de chaleur urbains pendant l'été avant que des plantations durables puissent débuter à l'automne.
Jean nous propose de redécouvrir ce dimanche la prairie sèche du Moeraske ; août est le mois où elle se pare de toutes ses fleurs et c'est une explosion de couleurs vives qui nous attend.
Rendez-vous à 10 h 00 en face de l'église Saint-Vincent, à Evere.
Étant donné les mesures en vigueur à cause du regain de la pandémie de Coronavirus, nous demandons à ceux qui seraient intéressés par cette visite de s'inscrire auprès du guide
(Contact : Jean Randoux, 0470.92.98.33).
Le port du masque sera de mise, ainsi que le respect de la distanciation sociale, pour garantir la sécurité de tous.
La biodiversité continue de diminuer à Bruxelles, rapporte Natagora
31 juillet 2020
Le constat n’est pas neuf mais il se confirme selon le dernier rapport de Natagora basé sur la période 2014-2019 : la biodiversité continue de diminuer en Région bruxelloise.
Selon les dernières données révélées par l’association Natagora et transmises à l’agence régionale Bruxelles Environnement, la biodiversité dans la capitale est en baisse sur la période 2014-2019. L’urbanisation, la pollution, le changement climatique et la présence d’espèces exotiques envahissantes (comme les perruches) expliquent notamment cette diminution, et le fait que plusieurs autres espèces animales et florales sont en voie de disparition. Selon les statistiques de l’IBSA, l’Institut bruxellois de statistiques, qui se base sur les chiffres de Natagora et de Bruxelles Environnement, quatre des neuf espèces d’amphibiens signalés dans la capitale depuis 2004 ont disparu en 2019, de même pour 18 des 29 espèces de papillons de jour observées depuis 1997. Coucous, merles et moineaux sont également en voie de disparition.
Pour permettre à la biodiversité de repartir à la hausse dans la Région bruxelloise, Natagora propose notamment de limiter voire d’arrêter le nourrissage de ces espèces envahissantes, de bannir les produits chimiques mais aussi de laisser grandir des espaces vers plus sauvages, comme sur les étangs du Leybeek à Watermael-Boitsfort.
■ Reportage de Sabine Ringelheim, Béatrice Broutout et Laurence Paciarelli.
Visite guidée HTM : les fleurs de la prairie humide.
Jeudi 30 juillet 2020
Ce dimanche 2 août, la CEBE assurera la visite guidée mensuelle à l'HTM. Le thème du jour : "Les fleurs de l'HTM".
Vu les circonstances sanitaires, nous insistons pour que CHACUN respecte scrupuleusement la distanciation sociale (1,5 m) ET le port du masque obligatoire. Nous sommes conscient que ceci est gênant, mais la sécurité de tous est à ce prix. Nous vous demandons aussi de vous inscrire au préalable auprès du guide (Jean Randoux, tel : 0470/929 833). Merci.
BIODIVERSITE LOCALE : LA MAL AIMEE
LA BOTANIQUE DES RUES (27) – LA DIGITAIRE SANGUINE (DIGITARIA SANGUINALIS)
LE PAD JOSAPHAT
LES INVITES ET RESIDENTS DU MARAIS (2) – LES MESANGES
HONNEUR AUX ODONATES
La gestion a aussi repris au Moeraske, mais avec les mêmes modalités qu'à l'HTM, la semaine précédente. Si on avait prévu de faucher une partie des massettes (Typhas), deux autres travaux se sont imposés : réparer une fuite dans la digue du Kerkebeek et abattre un grand saule qui s'était brisé sous l'action du vent. Missions accomplies... non sans efforts ! Théoriquement, la prochaine journée de gestion au Moeraske devrait se tenir le 8 août prochain.
Samedi 4 juillet. Nous avons repris la gestion sur le site de l'HTM... mais sur le mode prudent ! Le respect des gestes barrières et seulement une demi-journée de travail. Normalement, nous remettrons cela le 1er août.
Ce 24 juin, dans le cadre du programme Educatief Natuurbeheer de Natuurpunt, une classe de 6èmè primaire de l'Ecole "De Zonnewijzer " de Woluwé-st-Pierre est venu gérer à l'HTM. Un coup de jeunesse pour notre équipe !
Gestion spéciale au Jardin des plantes condimentaires
Samedi 20 juin 2020
Ce 20 juin, 9 bénévoles de la CEBE ont consacré une demi-journée à nettoyer -enfin !- les plates-bandes du Jardin des Aromatiques. Vu le confinement aucune activité n'avaient encore pris place, cette année, dans ce lieu. On réfléchit, maintenant, quant à savoir quand on pourrait y reprendre les visites guidées du 4ème samedi du mois.
EDITORIAL
NOS SITES A L’EPREUVE DU CONFINEMENT ET DE LA SECHERESSE
26 JANVIER 2020 : EXCURSION ANNUELLE EN ZÉLANDE
« SYLVESTRIS », « SYLVATICUS », « NEMOROSUS » : COMMENT LES
TRADUIRE ?
ANNEE RECORD A LA STATION DE BAGUAGE DE L’HOF TER MUSSCHEN
PLANTES ET CHAMPIGNONS EN DECEMBRE SUR NOS SITES
PROJET D’ABATTAGE AU WALCKIERS : QUELLE ALTERNATIVE ?
UNE IDEE POUR LA PROMENADE VERTE
EN PARCOURANT NOS SITES EN HIVER ET AU DÉBUT DU PRINTEMPS...
Ces 18 et 19 juin, une petite équipe de Solidarcité (5 personnes) est venue effectuer bénévolement certains travaux de gestion au Moeraske. A leur programme, l'entretien du kerkebeek et le renforcement de certaines aménagements visant à canaliser le public sur le site.
Merci à eux !
Avec le confinement, les gestions s'étaient arrêtées début mars. Pour la première fois -mais avec toutes les mesures de sécurité possibles !- nous nous sommes retrouvés pour une gestion du Moeraske. Signe des temps, celle-ci a volontairement été limitée à une demi-journée, afin d'éviter notamment, d'oublier certaines mesures de précaution au moment du repas de midi. Ici donc, pas de tartines partagées en commun... mais pas mal d'énergie pour intervenir conséquemment dans un laps de temps réduit.
Nous avions trois objectifs : ramasser les déchets, évacuer les grandes quantités de bois jetées dans le Kerkebeek par quelques "amateurs" de ponts artisanaux et recanaliser le public sur le cheminement prévu, à cet effet, à travers la zone de prairies.
Si les déchets -à notre grande surprise !- ne furent pas trop nombreux, on pu, par contre, constater que l'ennui et la stupidité, en ont poussé certains à multiplier les barrages tout au long du ruisseau. C'est dommage que ces personnes pleines d'énergie -car il en faut pour transporter tant de grosses branches et bouts de troncs !- ne l'ont jamais lorsqu'il s'agit de travailler en faveur du Moeraske !
Plus gênant quelques "irréductibles opposants" au respect du cheminement contrôlé dans le site, ont profité de l'absence sur place de gens de la CEBE pour réinvestir l'ancien cheminement qui traversait la prairie et que nous avons condamné, il y a quelques années, afin de favoriser la flore locale. Nous avons donc du remettre les choses en place et avons collés quelque affichettes expliquant la chose.
Faire et refaire est souvent le lot de la CEBE... !
Belle observation à l'HTM. Michel Durant a observé une concentration d'une dizaine de Platycnemis pennipes ou Agrion à larges pattes. Cette espèce de libellule -qui n'est pas une rareté, mais qui ne s'identifie pas si souvent !- est un petit agrion reconnaissable à ses tibias dilatés et poilus.
Belle observation, ce dimanche à l'HTM : une Libellule fauve femelle. Le printemps passé, plusieurs d'entre-nous avaient pu admirer un mâle de l'espèce.
Belle observation à l'HTM. Une araignée courant sur l'eau. Ces araignées qui vivent près de l'eau ont pour caractéristique de pouvoir courir sur celle-ci... sans s'y enfoncer. Elles appartiennent au genre Pirata, mais la photo n'a pas permis une identification plus précise. Cela sera donc Pirata sp. Merci au célèbre arachnologue Koen Van Keer d'avoir identifié celle-ci sur observations.be .
Effets pervers du confinement : de nombreuses incivilités au Moeraske
Vendredi 22 mai 2020
C'était à craindre. Effets du confinement, certaines personnes -peu soucieuses, en général, de l'état des sites naturels- s'y déplacent... et ce non sans conséquence pour ceux-ci ! Au diable le respect des sites est leur mot d'ordre !
Petit relevé de deux de nos guides habituels au Moeraske.
Bonjour à toutes et à tous,
Désolés de ne pas avoir de photos pour illustrer notre petite balade au Moeraske et Walkiers, cet après-midi.
Moeraske
Les chemins "officiels" apparaissent élargis car la sécheresse, doublée du piétinement sont passés par là.
Plus inquiétant sont les nombreux nouveaux chemins qui semblent sortis de nulle part. Précisément, l'ancien chemin que nous avons voulu supprimer est "revenu". La prairie entre le chemin de fer et le Kerkebeek est asséchée, piétinée; divers objets ont été ramassés par nos soins. En plusieurs points du ruisseau, des ouvrages lourds, faits de rondins et de bûches, ont permis de créer des nouveaux chemins permettant de lier le haut et le bas du versant...et ils sont nombreux!
Walkiers
Le sentier semble s'être élargi pour les mêmes raisons. Mais un aménagement nous a interpellés. En plein chemin, une table, quatre sièges, des gobelets et canettes étaient rassemblés, faisant penser à une salle à manger de sans-abri (selon Michèle) à un poste de rallye (selon moi).
Vivement que l'on puisse s'occuper à nouveau de ces écrins sertis...décatis
Une larve de libellule, probablement une Aeschne bleue. A l'état larvaire, l'animal peut vivre de deux mois à cinq ans selon les espèces et les conditions climatiques. Redoutable prédateur aquatique, la larve de libellule se nourrit d'insectes aquatiques, de têtards et même de petits poissons.
Un couple de Calopteryx splendens. Le mâle est bleu métallique, la femelle vert métallique. Cette espèce est très présente dans la partie de Woluwe bordant l'HTM.
Mai et son confinement. En se promenant à l'Hof ter musschen, l'appareil photo en bandoulière, David a pu faire quelques belles observations. Au détour d'un de ses déclics, un renardeau.
Les mesures de confinement/déconfinement, nous obligent à continuer de suspendre nos visites guidées et ce que ce soit à l'HTM, au Moeraske , au Potager du Houtweg ou au Jardin des plantes condimentaires. La CEBE n'organisera donc aucune guidance durant les mois de Mai à août inclus. Pour les mois suivants, nous vous tiendront informés des décisions qui seront prises. Restez néanmoins attentifs si des modifications à ces dispositions devaient survenir, nous vous en informerons via ce canal.
Portez-vous bien !
En cette période de confinement, nous vous présentons certains textes se rattachant à des problématiques, pour nous importantes, qui ne nous paraissent pas dénués d'intérêt. Bien sûr, ces textes n'engagent que leurs auteurs. Voici un texte d'Eric de Plaen qui est guide-nature et qui a été publié sur le site de La Libre Belgique.
Contribution externe. Éric de Plaen, juriste et guide-nature.
Publié le mardi 03 mars 2020
Bruxelles doit loger des gens et non des rossignols ou des hérissons… Certes. Mais qu’en est-il de ces millions de mètres carrés vides et de la bretonnisation programmée des seules friches qu’il nous reste ? Une opinion de Éric de Plaen, juriste et guide-nature.
Décembre 1984, il fait froid mais sec sur la bruyère de Kalmthout (au nord d’Anvers). J’observe le tétras-lyre ou petit coq de bruyère. Les mâles sont en plumage noir-bleu, du blanc sur les ailes et sur la queue, une crête rouge sur la tête. Les femelles sont en livrée brun, noir et roux. Aujourd’hui, il n’y a plus de tétras-lyre à Kalmthout. Trop de fréquentation !
Plus près de nous, au début des années 2000, le rossignol chante sur le plateau du Val d’or, à Woluwe-Saint-Lambert. Actuellement, le plateau est quasi totalement bâti. Le rossignol se tait. Peut-être est-il vexé…
Encore plus près, en 2010, un couple de hérissons fréquente le parc du Sacré-Cœur, à un jet de pierre de Montgomery (centre-est de Bruxelles). Ils n’y sont plus. Ils n’ont pas aimé les roues des voitures…
D’énormes surfaces vides
La perte d’habitats naturels est la cause principale de la chute de la biodiversité. En ville comme à la campagne, la minéralisation gagne du terrain. Et les premières cibles sont souvent les milieux ouverts.
En 15 ans, Bruxelles aurait perdu près de 14 % de ses espaces verts (1). Certaines zones emblématiques ont, en tout cas, disparu. Le plateau du Keelbeek (18 hectares de nature, quand même) a été englouti par les travaux de la mégaprison de Haren. Sans doute les prisonniers faisaient-ils ploucs à Saint-Gilles et Forest, et il vaut mieux faire des anciennes prisons une belle opération immobilière plutôt que les rénover…
Oui, mais la ville doit loger des gens et non des rossignols ou des hérissons… Certes. Toutefois, la région bruxelloise compterait près de 6,8 millions de mètres carrés vacants (on parle de la 20e commune de Bruxelles, surnommée Saint-Vide ou Leegbeek (2). On peut discuter des chiffres précis, mais ça laisse une belle marge pour loger des habitants, à condition de… rénover.
De plus, la croissance démographique marque le pas : à Bruxelles, le Plan régional de développement durable se base sur une croissance démographique de 10 000 habitants par an, tandis qu’elle est maintenant réduite à 3 915 habitants par an jusqu’en 2050. Les plans d’aménagement directeurs ont été adaptés ? Non…
Bruxelles n’est plus si verte
Oui, mais le béton, en ville, c’est normal. La nature, c’est à la campagne… Certes, à condition d’oublier la qualité de l’air (les plantes captent du CO2), l’infiltration des eaux de pluie (vous aimez les inondations ?), le délassement (on se détend dans une zone verte ou le long des routes ?), le réchauffement climatique (les îlots de chaleur sont minéraux, pas végétaux). Sinon, ça va…
Le gouvernement bruxellois ne dit d’ailleurs pas autre chose : "Afin de restaurer la biodiversité, garantir des îlots de fraîcheur lors des épisodes de canicule et prévenir les inondations, le gouvernement développera également un programme de verdurisation." (3)
Oui, mais Bruxelles est une ville verte, non ? Ben, de moins en moins et pas partout. La nature est surtout présente en pourtour de ville, notamment au nord-ouest et au sud-est (grâce à la forêt de Soignes) et dans les jardins privés. Au centre et dans les communes de la première ceinture, c’est beaucoup moins évident. Schaerbeek, par exemple, pour 125 000 habitants (c’est plus que la ville de Namur), compte essentiellement le parc Josaphat, soit 20 hectares. Ça fait peu de mètre carré par habitant.
Il faut sauver la friche Josaphat
Le parc Josaphat, justement. Parlons-en. Il est né il y a plus de 100 ans, d’une initiative privée (je vous laisse chercher qui), contre l’air du temps de l’époque, qui préconisait de couper les arbres et de construire à la place. Aujourd’hui, on se félicite de la beauté (et de l’ombre en cas de canicule) des arbres centenaires.
Non loin de là, la friche du même nom, à Schaerbeek et Evere, est une ancienne gare de triage abandonnée, devenue une belle prairie sauvage. Elle est proche du parc Josaphat, mais celui-ci est un espace vallonné, arboré et aménagé, tandis que la friche Josaphat est une cuvette humide, relativement plane et laissée à elle-même depuis des années. Une biodiversité rare s’y est développée. La Région
En cette période de confinement, nous vous présentons certains textes se rattachant à des problématiques, pour nous importantes, qui ne nous paraissent pas dénués d'intérêt. Bien sûr, ces textes n'engagent que leurs auteurs. Voici un texte (via un lien) émanant
du Tuiniersforum des jardiniers qui regroupe une trentaine d’espaces verts et potagers bruxellois, menacés (ou non) par des projets immobilier et/ou de bétonisation. Il a été créé le 17 avril 20015 à l’occasion de la Journée internationale des luttes paysannes, suite au constat que de nombreux groupes citoyens se battent pour préserver des espaces de nature, chacun de leur côté. L’objectif du forum est de se soutenir mutuellement et, d’aboutir à un moratoire sur la bétonisation à Bruxelles. Le Tuiniersforum des jardiniers se réunit une fois par mois et organise depuis 2017 la Fête de la nature qui se défend.
Parution différée de L’Echo du Marais n° 133
Vendredi 03 avril 2020
Etant donné l’épidémie de coronavirus et les mesures exceptionnelles de confinement qu’elle engendre, la CEBE se voit contrainte, pour des raisons pratiques, de différer la parution de sa revue trimestrielle.
Patience, donc, et encore : courage, portez-vous bien et prenez soin de vos proches !
Visite guidée sur les mousses (Bien arrosée...) du 8 mars 2020 au Moeraske
Mardi 17 mars 2020
André et Marc Sotiaux nous ont guidé ce dimanche 8 mars au Moeraske.
La promenade a débuté aux pieds de l'Eglise St-Vincent. Nous avons emprunté le tracé de la promenade verte(en bordure du site) jusqu'à la grille du Walckiers. Nous avons brièvement parcouru celui-ci (moins de 25'). 54 espèces ont été rencontrées. 4 sont nouvelles pour le site.
Liste des bryophytes observées lors de la sortie du dimanche 8 mars à Evere.
Hépatiques
1 Frullania dilatata
2 Lunularia cruciata
3 Marchantia polymorpha
4 Riccia glauca
5 Sphaerocarpos michelii
Mousses
6 Aloina ambigua
7 Amblystegium serpens
8 Barbula convoluta
9 Barbula unguiculata
10 Brachythecium rutabulum
11 Bryum argenteum
12 Bryum barnesii
13 Bryum capillare
14 Bryum dichotomum
15 Bryum radiculosum (1) (2)
16 Bryum rubens (2)
17 Bryum subapiculatum (1) (2)
18 Calliergonella cuspidata
19 Cirriphyllum piliferum
20 Cryphaea heteromalla (1)
21 Dicranoweisia cirrata
22 Didymodon fallax
23 Didymodon rigidulus
24 Didymodon sinuosus (2)
25 Eurhynchium striatum
26 Fissidens gracilifolius
27 Fissidens taxifolius
28 Funaria hygrometrica
29 Grimmia pulvinata
30 Homalothecium sericeum
31 Hypnum cupressiforme
32 Kindbergia praelonga
33 Orthotrichum affine
34 Orthotrichum anomalum
35 Orthotrichum diaphanum
36 Orthotrichum pulchellum (1)
37 Oxyrrhynchium hians
38 Oxyrrhynchium pumilum
39 Phascum cuspidatum
40 Plagiomnium rostratum
41 Plagiomnium undulatum
42 Pseudocrossidium hornschuchianum
43 Pseudoscleropodium purum
44 Rhynchostegiella tenella
45 Rhynchostegium confertum
46 Rhynchostegium murale
47 Rhytidiadelphus squarrosus
48 Schistidium apocarpum
49 Syntrichia papillosa
50 Syntrichia virescens
51 Thamnobryum alopecurum
52 Tortula muralis
53 Ulota crispa
54 Zygodon conoideus
(1) nouvelle espèce pour le Moeraske.
(2) espèce identifiée, par après au microscope, par André Sotiaux, sur base d'échantillons relevés.
Voici un appel auquel la CEBE souscrit pleinement :
"Le mouvement citoyen Stop Dérives Chasse, fort de 30.000 signataires et fédéré par 56 associations soucieuses de la biodiversité, des usagers et du bien-être animal lance un appel à manifester son mécontentement le 21 mars 2020 à 11 h devant le cabinet du Ministre Willy Borsus !
Ensemble, faisons évoluer la loi concernant la chasse qui date de 1882, si l’on veut préserver nos forêts et les animaux sauvages qui y habitent.
Mettons un terme aux dérives de la chasse !
Où ?
Place des Célestines, 5100 Namur
Quand ?
Le 21 mars 2020 – 11h sur place !
Pour plus d’informations : www.stopderiveschasse.be
Pour toute question : info@stopderiveschasse.be
Pour rappel, confronté aux dérives de la chasse, à l’inaction du politique et aux positions défendues par les représentants des chasseurs, ce collectif de plus de 40 associations avait lancé voici plusieurs mois un appel aux citoyens.
Il réclame une révision de la politique de la chasse, pour plus de biodiversité, d’éthique et d’attention aux multiples usages de nos forêts.
Il est d’ailleurs encore temps de signer la pétition en ligne sur
https://stopderiveschasse.be.
Menée par 6 associations fondatrices (Ligue Royale Belge pour la Protection des Oiseaux, Inter Environnement Wallonie, Natagora, Cercles des Naturalistes de Belgique, Ardenne & Gaume, Les Naturalistes de la Haute Lesse), un collectif inédit d’associations environnementales (WWF, …), de protection des animaux (GAIA, Veeweyde, Animaux en péril, …) et d’utilisateurs de la forêt (Les Scouts, GRACQ, Jeunes et nature, …), cette campagne de mobilisation a été mise en place en vue des prochains accords de gouvernement.
Objectif : mobiliser les citoyens pour appuyer une révision de la politique de la chasse en Wallonie. Des dérives, provoquées par des chasseurs minoritaires mais puissants, affectent en effet gravement la gestion des forêts et des espaces ruraux.
Depuis des années, ces dérives menacent la biodiversité, jusqu’au cœur des espaces protégés. A l’heure où l’IBPES (l’équivalent du GIEC pour la biodiversité) alarme sur l’extinction des espèces au niveau mondial, la Wallonie n’est pas en reste.
Aujourd’hui, dans notre région, un tiers des espèces animales et végétales sont menacées d’extinction et 9% ont déjà disparu. Les densités de sangliers ou de cervidés, entretenues artificiellement pour la chasse, empêchent aujourd’hui 40% de la forêt de se régénérer. Aux pieds des arbres, batraciens et reptiles, déjà menacés, sont fragilisés par l’impact et la prédation des surdensités de gibier entretenues par les chasseurs.
Pour les associations mobilisées, la gestion de la faune sauvage doit se faire dans le respect de règles éthiques et du bien-être animal.
Pour minimiser la souffrance animale, des pratiques comme la battue à cor et à cri, la chasse au moyen de pièges, ou encore le lâcher de gibier d’élevage (colverts, perdrix…) notamment, devraient être interdites.
75% de la population estiment que de telles dérives au seul bénéfice d’une activité de loisir sont inacceptables.
Aujourd’hui, près de 70% des promeneurs se sentent en insécurité lorsqu’ils se baladent en forêt en période de chasse.
En revendiquant le monopole de la gestion de la faune sauvage, le monde de la chasse exerce une emprise importante sur les territoires ruraux. Ce qui peut se traduire par des interdictions ou des restrictions d’accès pour les autres usagers, alors même que la forêt est et doit rester un patrimoine commun, et exige une gestion partagée.
C’est pour faire face à ces dérives du monde de la chasse que le panel d’associations mobilise les citoyens autour de 14 propositions pour préserver la biodiversité, l’éthique et le bien-être animal, et mettre en place une gestion partagée de ce patrimoine commun que sont nos forêts et leurs habitants.
L’objectif est donc d’interpeller le monde politique, à l’approche des élections, et de faire en sorte que le prochain gouvernement inscrive dans sa Déclaration de Politique Générale (DPR) une révision en profondeur de la loi sur la chasse."
Samedi 7 mars, gestion mensuelle à l'HTM. Encore une journée bien pleine pour les 12 gestionnaires mobilisés pour l'occasion !
Si la matinée fut consacrée au "nettoyage de printemps" du site (bonne surprise, moins souillé qu'à l'habitude !), l'après-midi permit, en se scindant en petites équipes, de réparer les clôtures abîmées par des chutes de branches ; de tronçonner les arbres couchés par les dernières tempêtes sur le chemin dans le bois de Singelijn ; de dégager le cheminement vers la mare UCL ; de planter 4 saules têtards et de renforcer les haies, le long du chemin principal, par une vingtaine de plans de prunelliers.
Sincèrement, on n'a pas chômé !
Animation « nature » réservée aux enfants des écoles maternelles et primaires ou ASBL
organisée au jardin potager biologique du Houtweg
et dans la réserve naturelle du Moeraske à Evere
Thème de l’activité : « Le printemps »
Apprendre ensemble de manière ludique à observer, écouter, comprendre et respecter la nature.
Objectifs :
- Découverte de la flore : des arbres, des arbrisseaux fruitiers et autres, des plantes sauvages comestibles, aromatiques, toxiques, etc. ;
- rôle de la faune du jardin, insectes, oiseaux, petits mammifères, etc. ;
- initiation à la culture de légumes :
«Je plante des graines, vivent les semis ». « Je repique les mini-plantes qui ont besoin d’espace pour grandir ». « Sur mon balcon, je cultive ce que j’aime manger » ;
- sensibilisation à l’importance de la biodiversité et du développement durable ;
Supports pédagogiques :
- Contes, comptines, légendes ;
- land-art ;
- livres, revues ;
- loupes.
- etc.
Informations pratiques :
Quand ? de mars à septembre (pour fixer une date – envoyer un e-mail à l’une des adresses indiquées ci-dessous). Actualisation du thème selon les saisons ;
Où ? jardin biologique du Houtweg situé au croisement du Houtweg et de la rue de Verdun (entrée derrière les quelques places de parking, dans le prolongement du Houtweg) (bus 64, arrêt Vandenhoven) ;
Durée ? plus ou moins 1 heure (selon les âges) ;
PAF : 1 € /enfant
Contact : e-mail : am.paelinck@gmail.com Tél. : 02/215 00 23 (avant 19 h 30)
e-mail : delcroixmarianne@hotmail.com Tél. : 02 216 85 43
e-mail : jacqueline.borlee@gmail.com Tél. : 02 242 31 06
En collaboration avec l'Echevin de la propreté, A. Ince, la CEBE organisera, le samedi 14 mars, le nettoyage de "printemps" du Moeraske. Nous avons besoin de bras, car, hélas, le site est encore trop souvent souillé par des personnes inciviques et non respectueuses de la Nature. Au plus nous serons, au mieux cela se passera. Nous commencerons à 9h30 avec comme point de rendez-vous l'entrée du Moeraske au bas de la rue Carli. Nous partagerons un verre de l'amitié vers 13h avec l'ensemble des participants. Soyez certains que toute aide est bienvenue (il n'est pas obligatoire de rester jusqu'au bout, mais il est demandé d'être-là à 9h30... car sinon, il est difficile de rattraper le groupe !). Les gants et sacs seront fournis sur place. Nous vous demandons -pour des raisons de logistique- de bien vouloir, dans la mesure du possible, vous inscrire par téléphone au 02/460 38 54 (en soirée) ou par mail à Kayalove52@gmail.com (Kaya était le nom d'un de nos regretté Yorkshire !) et ce jusqu'au 12 mars au plus tard. Merci d'avance.
Ce samedi 7 mars, la Cebe procédera au "grand nettoyage de printemps" de l'HTM. Cette opération -hélas toujours nécessaire- s'impose vraiment, cette année, suite aux tempêtes qui ont fortement dispersé les détritus divers. Le R-V est au fournil à 10h. L'objectif serait d'en finir vers 13h. Il n'est pas indispensable de rester 3h, mais il est demandé aux bénévoles d'être-là pour le début de l'opération... sinon, il est bien difficile de rejoindre les groupes en action. Les gants et les sacs poubelles sont fournis par la CEBE. Pour des raisons de logistique, il vous est demandé de vous inscrire par téléphone au 0477/644 905 ou par mail à kayalove52@gmail.com.
Belle gestion au Moeraske, l'après-midi, puisque David a réussit à faucher la partie de roselière qui ne l'avait pas encore été, alors que le reste des troupes dégageait la zone située le long du Kerkebeek jusqu'au dessous du réservoir d'eau.Le matin avait été moins positif car il avait fallut réparer la clôture côté Zénobe Gramme et SURTOUT y ramasser, côté réserve, mais dans les tout premiers mètres jouxtant l'avenue, des déchets remplissant huit grands sacs poubelles. Et dire que certains prétendent que nos contemporains sont plus soucieux de la propreté publique qu'avant. Qu'avant quoi ... ?
Lors de la gestion, nous avons dû, pendant près de deux heures, -et ce n'était pas prévu au programme de la journée !- ramasser de grandes quantités de déchets qui avaient été jetés au dessus de la clôture du Walckiers à partir de l'avenue Zénobe Gramme. Inutile d'accuser les corvidés de ces méfaits. En plus de trente ans d'ornithologie, je n'ai, en effet, jamais vu une corneille abandonner une canette de bière ou une pie se débarrasser d'un téléviseur ou du moteur d'une machine à laver! Et c'est principalement ces détritus-là que nous avons eu à ramasser. Et puis aussi, de multiples cartes censées être posées sur votre voiture lorsque certains garagistes se proposent de vous la racheter. Dame, le type chargé de cette mission passionnante a ici visiblement préféré se débarrasser de son stock de cartes. Cartes jetées dans la Nature = plus vite rentrer chez sois. Noter bien que la voiture, même dans ce domaine, n'est pas responsable de tous les maux. Ainsi, nous avons été assez surpris de trouver une caisse complète de flyers de la STIB annonçant de nouveaux itinéraires. Les paris sont ouverts. Que trouveras-t'on la prochaine fois ? Des dépliants ventant le lancement d'une campagne de propreté publique ?
On vous l’a déjà souvent dit. La Nature sait se montrer capricieuse. Lors de la visite guidée, alors qu’on a nos jumelles, la faune aime parfois se cacher et on ne l’aperçoit pas. En gestion, par contre, pas de jumelles au coup -diantre, il faut travailler !- et souvent les animaux aiment alors s’afficher très ostensiblement. Nouveaux exemples en date : le 11 janvier, lors de la première gestion de l’année au Moeraske, on a eu droit à l’observation de trois Sarcelles d’hiver (un mâle et deux femelles) et ce 1er février, lors de la deuxième gestion annuelle à l’HTM, c’est une magnifique Grande aigrette qui chassait les micro-mammifères dans la prairie à chevaux. Venez aux gestions, il y a à voir… et à faire !
40 personnes ont participé à cette sortie, grande classique hivernale pour la CEBE, depuis de nombreuses années.
5 sites ont été visités (les 3 premiers le matin, les 2 derniers l'après-midi) :
-s'-Heer Hendrikskinderen ;
-le Veerse meer ;
-Koudekerke ;
-le Brouwersdam (côté mer et côté Grevelingenmeer) ;
-Les Inlagen de Moriaanshoofd.
Au point de vue observations, le millésime de l'année est bon sans être exceptionnel, même si on peut pointer quelques belles observations et un total de 61 espèces d'oiseaux relevées.
Première gestion de l'année au Moeraske. Nous étions six, bien décidés à relever nos manches. Et le boulot n'a pas manqué. Nettoyage de trois dépôts clandestins de crasses, entretien du Kerkebeek sur 300 m, débroussaillage de la cressonnière, mise en tas (propre) de branchages au point de vue et, in fine, remise en ordre de notre local à outils. Pas mal pour un début d'année !
Quelques belles observations en passant : trois Sarcelles d'hiver (2 femelles et 1 mâle) au marais principal, des polypores brûléset de nombreuses Tramètes rougissantes..
Première visite guidée de l'année. Le thème en était l'ornithologie... mais les oiseaux locaux -sans doute non avertis !- ne se pressèrent pas au portillon, hormis les pics épeiche et verts. Jean Randoux étant du groupe, notre visite a dès lors plus porté sur les champignons. On a ainsi relevé les différences entre l'Amadouvier et le Faux amadouvier, entre la Tramète versicolore et la Tramète hirsute. Chemin faisant, quelques mousses et lichens ont aussi fait le bonheur de notre groupe, malgré des noms... peu évidents (Drepanocladus aduncus, Calliergonella cuspidata, Xanthoria parietina, Physcia adscendens, ...). In fine, quelques principes de gestion ont aussi été explicités. Le guide a quand même l'impression que les visiteurs furent assez satisfaits de leur sortie ... même si les oiseaux brillèrent surtout par leur absence.
Nous n'étions que six ce samedi pour la gestion mensuelle au Moeraske ... nettement moins qu'il y a une semaine à l'HTM. N'empêche, la forme était-là ! Résultat : on a quasi terminé la fauche de la zone du marais central. En forme, les bénévoles CEBE !
EDITORIAL
ARBRES COUPES AU WALCKIERS : QU’EN PENSER ?
TRISTES NOUVELLES POUR LE PETIT TROUPEAU DE L’HOF TER MUSSCHEN
ETYMOLOGIE DES PLANTES ET DES CHAMPIGNONS
SACREE TETE NOIRE
LES INVITES ET RESIDENTS DU MARAIS (1) - LE BOUVREUIL PIVOINE
QUATRE CLASSES DE L’ECOLE SINGELIJN DANS LE WALCKIERS
LE WALCKIERS : VERITES ET CONTRE-VERITES
EVER’Y CAT – LES CHATS ERRANTS D’EVERE EXCURSION ORNITHOLOGIQUE EN ZELANDE DU 26 JANVIER 2020
18 personnes ont participé à la gestion mensuelle à l'HTM. Inutile de dire qu'avec de tels effectifs les travaux ont conséquemment avancés. Au programme de la journée : fauches et débroussaillages.
Cette excursion est principalement à caractère ornithologique.
Selon les circonstances quelques explications pourront aussi être données quant aux algues, invertébrés marins et mollusques rencontrés.
D'habitude, les phoques veau marin et gris font aussi partie des bonnes surprises de notre journée.
Les observations se font généralement des abords immédiats du car (on marche relativement peu, jamais plus d'une heure, périodes d'observation incluses).
Informations pratiques :
Départ : dimanche 26/01/2020 à 7h30 précises à l’Église Saint-Vincent à Evere.
Retour : prévu le même jour au même endroit aux alentours de 19h.
Inscription obligatoire avant paiement (clôture le 20/01/2020) par téléphone au 0477/644.905 ou par mail à kayalove52@gmail.com
Le prix du voyage est fixé à : € 20 pour les adultes et € 10 pour les moins de 12 ans. Le paiement est à effectuer sur le compte BE19-0015-1170-7412 (BIC : GEBABEBB) de la CEBE avec la mention : Zélande 2020.
Vous devez amener votre pique-nique qui sera pris vers 13h dans une brasserie au Brouwersdam. Dans cet établissement, il sera aussi possible de commander une petite restauration rapide (soupe, croque-monsieur, etc.).
Vers 12h, la CEBE vous offrira l'apéritif.
Méfiez-vous, il peut faire très froid en Zélande, prévoyez donc des habits chauds.
Contact : Michel Moreels 02 / 460 38 54
Adresse du contact : kayalove52@gmail.com
Cette promenade a permis d'expliquer certains principes de gestion
appliqués par la CEBE au Moeraske. L'occasion de montrer concrètement ce que l'on y fait, surtout qu"elle prenait place après trois journées successives de travail sur le site.
Après les gestions spéciales consacrées aux fauches, la gestion mensuelle a visé le même but. De fait, l'équipe de la CEBE a fauché la zone du rucher et -on n'en est pas peu satisfait !- la plus grosse partie de typhas et des roseaux poussant dans le marais central. Le ramassage de ces végétaux coupés prendra place lors de notre gestion de décembre. Et pour pouvoir finaliser totalement une bonne fauche du marais, nous espérons un bon coup de gel qui nous permettrait d'atteindre les zones les moins accessibles via la glace. Ah, à la CEBE on se prend parfois pour des Esquimaux !
Comme la veille -mais sous de bien meilleurs auspices climatiques !- le travail du jour a consisté dans la fauche des prairies SNCB ainsi que de certaines zones en bordure de la rue du Château. Les deux groupes(forts de 13 personnes le premier jour et de douze le second) ont aussi pu faire un "petit tour du propriétaire" dans la réserve... histoire de comprendre à quoi sert la gestion.
Ces 7 et 8 novembre deux équipes de bénévoles d'ING sont venus prester une journée de bénévolat au Moeraske. Cela fait maintenant déjà quelques années que nous pouvons compter sur ces groupes très enthousiastes qui nous aident grandement à respecter notre plan de gestion. Les deux équipes n'ont cependant pas eu la même chance au point de vue climat. Une belle journée ensoleillée le 8 ... mais un déluge incroyable le 7 !
Ce vendredi 18 fut d'une matinée pluvieuse et venteuse mais il en faut plus à notre équipe venue de chez Solvay pour affronter les événements et se mettre au travail. Au programme, évacuation du produit de fauche de la prairie humide qui porta bien son nom ce jour là... Une bonne moitié de la zone fut transportée le long de la Woluwe et nous avons terminé sous un bon et beau soleil, avec un vent qui se chargea de nous sécher en fin de gestion.
Grand MERCI aux participants, rendez-vous l'an prochain pour renouveler ce partenariat bien riche et constructif en relation humaine.
ANCO
Une équipe de 11 personnes de la Commission européenne est venue travailler au Moeraske. Le travail abattu a été assez impressionnant vu qu'ils ont, non seulement, ramassé tout ce qu'on avait fauché le samedi précédent mais que 4 d'entre-eux ont tenu à utiliser les débroussailleuses et qu'une partie supplémentaire de la prairie SNCB a ainsi pû être traitée. Du bon boulot qui nous aide grandement !
Toute la journée a été consacrée à la fauche de la prairie SNCB dans la continuation de ce qu'avait fait l'équipe de Solidarcité la veille. D'avis de participants, on n'a pas non plus chômé à cette occasion !
Solidarcité, l'association qui s'occupe de jeunes en décrochage scolaire est revenu prester une journée de gestion spéciale au Moeraske. L'année passée, ils étaient venu pour trois jours et s'étaient principalement occupé à curer le Kerkebeek et à le débarrasser des multiples embâcles qui l'obstruaient. Cette fois-ci, ils sont venus pour un jour, mais à 20 (16 jeunes et 4 moniteurs) ! Au programme : fauche et évacuation du produit de fauche. La plupart des jeunes se sont essayé à l'utilisation des débroussailleuses. En fin de journée, après avoir abattu un travail conséquent, ils étaient tous assez satisfaits de leur journée et de ce qu'ils avaient su faire. Du positif sur toute la ligne ! Il est plus que vraisemblable que nous allons, dans le futur, accroître notre collaboration avec cette sympathique équipe.
EDITORIAL
C’EST EN OCTOBRE
VOULEZ-VOUS DE NOS NOUVELLES
L’ANCIEN ET LE NOUVEAU VISAGE DU WALCKIERS UN PATRIMOINE SEMI-NATUREL EN SURSIS : LA FRICHE JOSAPHAT
UNE IDÉE DE SORTIE
LA BOTANIQUE DES RUES (26) – LA PARIETAIRE DIFFUSE (PARIETARIA JUDAICA), ESPECE EMBLEMATIQUE DES MURS
LA PRAIRIE HUMIDE DE L’HOF TER MUSSCHEN
LA PRAIRIE SECHE DU MOERASKE
OBSERVATIONS
STAYCATION TUSSEN BERENKLAUW / VOYAGE AUTOUR DES BERCES DE
MON JARDIN
LA MOISSON A COMMENCE LA FAUX, LA SAPE... ET LA MOISSONNEUSE-BATTEUSE
Si les vendanges prennent généralement place fin août/début septembre, à la CEBE le mois d'octobre est celui des fauches et de l'évacuation du produit de fauche. Ainsi, si à l'HTM, on avait déjà fauché une partie de la prairie humide à la gestion de septembre, celle d'août a permis de terminer le travail et de se charger aussi d'une partie des roselières. Novembre devrait nous voir clôturer cette activité prévue par notre plan de gestion.
4 CLASSES DE L’ECOLE SINGELIJN DANS LE « PARC WALKIERS »
Remarque introductive
C’est dans le cadre d’une activité transversale, càd mettant en relation les cours d’histoire, géographie et sciences, que la visite des lieux devait se faire. Il y avait beaucoup à observer. Selon les classes, qui sont venus 4 jours différents (ven20, lun23, mar24, lun 30/9/2019), je n’ai pas insisté sur les mêmes sujets devant chacune d’elles. Dans ce texte, je vais essayer de passer en revue l’ensemble des thèmes abordés au cours des 4 sorties.
Histoire
Au XVIIè siècle, apparaissent de grands domaines de villégiatures « au large » de Bruxelles, à l’initiative de familles aisées. C’est le cas du « Château d’Helmet » (devenu parc Walkiers) et du domaine de Monplaisir (devenu quartier Huart-Hamoir). Après une succession de propriétaires (dont la famille Walkiers), le domaine est acheté par la Congrégation des Sœurs de la Sainte-Famille d’Helmet, en 1891. C’est la naissance de la « paroisse d’Helmet ». Autrement dit, un nouveau quartier s’urbanise.. L’école qui est créée s’adresse aux jeunes filles de bonne famille. En attendant le début des messes à la grande église d’Helmet, une chapelle est construite sur le site Walkiers.
Dans la foulée de l’EXPO 58, mettant sur le piédestal les progrès de la technologie, le « tout-à-l’automobile » entraîne, en 1964, le projet de faire pénétrer l’autoroute d’Anvers au cœur de Bruxelles, en traversant le site Walkiers. Ce projet avorta, mais, entretemps, la Congrégation avait été expropriée d’une partie de « ses terres ». La zone redevenant « sauvage », la CEBE (Commission pour l’Environnement de Bruxelles et Environs) finit par , conjointement avec l’IBGE, obtenir la charge de gérer le site. Aussi bien sur le plan de la nature en tant que telle, mais aussi de son patrimoine humain. Par exemple des souvenirs de la mode des grottes en pierre de sable, de l’égyptomanie faisant s’élever un obélisque en béton…
Plan et carte topographique
J’ai invité les élèves à découvrir la carte topographique. Et d’abord, montrer une grande différence avec le plan qui présente les noms de rue, alors que l’autre en est dépourvue. Celle-ci, par ailleurs, est pourvue d’une légende de signes et de couleurs. L’activité proposée visait à suivre des explications données par moi-même sur base du plan. Ensuite de leur demander de retrouver les mêmes éléments sur la carte. Exemples, la frontière entre Evere et Schaerbeek, le site Walkiers, les activités de transport en fond de vallée, la répartition des prairies et des bois, les bâtiments scolaires et religieux…
Sol et sous-sol
Le sous-sol bruxellois est principalement fait de sable. Les allées et venues de la mer sur le territoire en sont la raison, mais il n’y avait pas que du sable dans ces mers. Des êtres vivants, aux squelettes et /ou coquilles contenant du calcium, créèrent finalement de la pierre de sable riche en calcium, élément significatif dans la fertilité du sol. D’où le succès des potagers aux abords du site. En pratique, j’ai montré l’expérience de l’acide
versé sur une pierre ardennaise (pas de réaction d’effervescence), sur une pierre bleue de Soignies (effervescence car présence de calcium), enfin sur la pierre de sable ‘effervescence).
Le sol étant le produit de la décomposition du sous-sol, la terre est fertile.
« Les papillons jouent dans les orties »…
…disait un élève. Il était intéressant de prendre la balle au bond. L’ortie est une plante présentant plein de vertus, notamment d’accueillir les pontes de plusieurs espèces de papillons, du fait que leurs chenilles s’en nourrissent.
Des tas de bois
On n’en manque pas, depuis qu’il a fallu abattre et essoucher en masse pour créer le nouveau sentier encore tout frais (septembre 2019 !). Du bois sain, du bois malade … et du bois pourri. Dans celui-ci, les champignons (comme par exemple un Phellinus » en croûte, dont je n’ai pas cité le nom car il était exclu de développer le sujet en raison d’une météo défavorable cette année) s’attaquent souvent à l’un des deux grands composants du bois – la cellulose et la lignine – ce qui se lit à la teinte du pourrissement.
De nombreux insectes pondent là-dedans et les larves peuvent s’en nourrir pendant des années chez certaines espèces. Alors, le pic peut arriver, flairant la bonne occasion de s’empiffrer.
Des plantes comestibles qui sentent l’ail
L’alliaire est une plante qui porte des feuilles qui sentent l’ail et de jeunes feuilles ne manquent pas pour le remarquer
Un petit coup de pelle « magique » (certains sont toujours bouche bée lorsque je sors quelque chose de la terre, comme si c’était du hasard !) a permis de sortir de nombreux bulbes de l’ail des ours.
Opération Chlorophylle
Des nichoirs à mésanges peuvent bien entendu accueillir des mésanges, mais également servir de refuge ou même de nid à un petit animal de la famille des loirs, à savoir le lérot.
Ce 29 octobre, c'était la dernière visite guidée de l'année au Jardin des plantes condimentaires. Comme chaque fois, on se réunit alors à quelques-uns, vers 10 h (la visite est à 14 h), pour remettre les lieux en ordre. Et pour la dernière, on a été gâté. Des monceaux de papiers gras abandonnés près du banc situé à l'entrée du jardin. Rappelons qu'il y a 4 ans, à la demande de l'équipe qui anime le moulin, on a accepté l'idée d'ouvrir librement et en permanence le site afin que les gens puissent en profiter sans devoir attendre nos animations (avant, ce n'était ouvert que lors de celles-ci). Franchement, on commence à se poser des questions quant à ce fonctionnement. Depuis que les lieux sont en libre accès, on a dû constater plusieurs vols de plantes, maints dépôts de crasses, deux tentatives d'occupations des lieux avec vieux fauteuils et, en début d'année, un incendie volontaire de nos palettes à compost (avec mort d'un arbre fruitier). La coupe commence à devenir pleine et nous contacterons les autorités communales à ce propos. Quant aux éternels défenseurs des crétins désœuvrés qui attribuent les papiers gras dans les espaces publics à l'activité des corneilles, on leur coupera immédiatement l'herbe sous les pieds. A côté des papiers, on a relevé la présence d'une quinzaine de mégots de cigarettes. Et une corneille grillant une clope... ça on ne l'a jamais vu !
La dernière visite guidée au Jardin des aromatiques se déroulera le28 septembre prochain. Rendez-vous à 14h. Ce serait dommage de rater cette dernière opportunité de l'année pour apprendre les secrets d'une quarantaine de plantes aromatiques !
Le “Fotoclub A.P. Close-up Evere" organise du 25 au 27 octobre prochain son 16ème salon photos.
Une cinquantaine de clichés abordant différents thèmes et œuvres de onze photographes différents seront exposées à "l'Aula Toots", 125 rue E. Stuckens à 1140 Evere.
L'accès à cette exposition est gratuit.
Celle-ci est accessible le 25/10 de 14 à 21h30 et les 26 et 27/10 de 10 à 18h.
Ce 21 septembre, nous guiderons pour la dernière fois de l'année au potager didactique du Houtweg. La dernière occasion avant le printemps prochain ! La viste débutera à 14h. Qu'on se le dise !!!
L'auteur de ces lignes est vraiment désolé. Il devait guider dimanche passé la visite mensuelle au Moeraske... et il s'est lamentablement planté dans son agenda. Comme un débutant... alors qu'il guide depuis plus de trente ans ! Résultat : pas de guide pour la visite guidée. Milles excuses aux personnes qui se seraient déplacées pour rien. Contactez-moi si vous êtes venus dimanche au 02/4603854.
Vaak zijn ze helemaal niet zeldzaam maar toch worden ze weinig gezien: mier-imiterende insecten.
Dit nieuw sluipwespje in het Moeraske, Gelis spec., ging er helemaal voor:
Het ziet eruit als een mier - zonder vleugels - en, getuige de vage foto, 'zigzagt' ook zo. Studies wezen uit dat ze daarbovenop de mierengeur imiteren. Dat zou een signaal zijn naar spinnen om dit wespje met rust te laten uit vrees een hele bende mieren over zich heen te krijgen... [1]
Werkpuntje: de antennes hebben geen knikje zoals bij echte mieren.
Vorig jaar zagen we al een gevleugelde soortgenoot die erg mierachtig overkwam en recent op waarnemingen.be door beheerder Fons Verheyde, gedetermineerd werd als Gelis areator.
De Gewone mierwesp (Smicromyrme rufipes), met eveneens vleugelloze vrouwtjes, werd ook enkele keren waargenomen in Brussel.
Maar ook in verder van mieren verwijderde insectengroepen zijn er voorbeelden te vinden van deze mimicri. In 45 insectenfamilies komt het voor, met de Blindwantsen (Miridae) als grootse groep. [2]. Deze nabootsing dient in de meeste gevallen als afschrikking. [3]
De soortherkenning op waarneming.be suggereerde bij een eerste foto waarop de ovipositor niet zo goed te zien was, trouwens een Miergraswants (Pithanus maerkelii).
De naam van de Mierenroofwants (Himacerus mirmicoides) verwijst naar de look van de nimfen. Het afslankend effect van witte banden moet de illusie van een driedelige mierentaille versterken. Net zoals bij de Mierspringspin hieronder.
In 2008 zagen we in het Moeraske een Mierspringspin (Synageles cf. venator). Spinnen gebruiken het paar poten dat ze te veel hebben voor de imitatie van antennes. De verwante Bosmierspringspin (Myrmarachne formicaria) is in 2019 verkozen als Europese spin van het jaar.
In Hof ter Musschen werd in 2009 de Gewone Mierspin (Micaria pulicaria) gesignaleerd.
Voetnoten
[1] Multi-trait mimicry of ants by a parasitoid wasp in Scientific Reports volume 5, Article number: 8043 (2015) Miriama Malcicka, T. Martijn Bezemer, Bertanne Visser, Mark Bloemberg, Charles J. P. Snart, Ian C. W. Hardy & Jeffrey A. Harvey.
L'IBGE a entrepris, depuis une dizaine de jours, d'importants travaux au Moeraske. Lors de ceux-ci soixante arbres ont été abattus et un chemin en gravier assez imposant a été créé. A ce jour, la CEBE -qui gère les lieux depuis trente ans !- n'a été que très laconiquement informée par l'organisme public de ce que ceux-ci voulaient faire. Nous avons une réunion, la semaine prochaine, avec eux où on nous promet des explications.
UNE NOUVELLE CONVENTION POUR L’HOF TER MUSSCHEN
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PERTURBATEURS ENDOCRINIENS : DANGER ! CONTROLE DES PESTICIDES RENFORCE EN 2019
AU SECOURS D ’UN ANIMAL SAUVAGE EN DETRESSE - QUELQUES
CONSEILS PRATIQUES
TROIS BELGES SUR QUATRE DISENT NON A LA CHASSE
OBSERVATIONS
L’HOF TER MUSSCHEN A L’AGENDA DES GARDEN TALES DE LA
FONDATION CIVA DES NOUVELLES DU FOURNIL ET DE L’ACTIVITE DES FOURS A PAIN
DES ENFANTS DECOUVRENT LE POTAGER BIOLOGIQUE DU HOUTWEG
Voici un compte-rendu de la visite de ce dimanche 14/7/2019 dans le Moeraske, le thème étant les divers milieux du "Walkiers", c'est-à-dire la partie du site fermée au public et se trouvant sur le territoire de Schaerbeek. Le ciel était gris dans l'ensemble et nous avons écopé d'une petite ondée passagère...trop peu pour devoir écoper calepins, sacs et autres choses. Enfin, le nombre de participants était de 15, dont deux enfants.
Au départ, il était prévu de marcher jusqu'au Walkiers directement (une vingtaine de minutes). Cela impliquait deux choses.
1. Un échauffement, en attendant les éventuels retardataires qui, sinon, ne nous auraient pas rattrapés. On a essayé de reconnaître toutes les plantes d'un parterre d'un arbre, sis en face de l'église: le robinier en partie déraciné et coupé à 80 cm du sol, avait déjà donné un rejet présentant quelques feuilles munies de leurs stipules acérées, enfin "un peu acérées", à l'instar du bébé escargot qui sort de l'oeuf, "protégé" par une bicoque translucide et encore molle. On a trouvé Robinia pesudacacia, Capsella bursa-pastoris, Senecio vulgaris, Poa trivialis, Persicaria maculosa.
2. Nous ne pouvions rester indifférents au passage devant la "prairie sèche", le long de la ligne de chemin de fer. Même s'il s'agit du sujet du mois prochain, on a donné une brève description du site: un ballast de chemin de fer, dont une partie recouverte de terre, soit un sol très percolant. Quelques espèces rencontrées, souvent en masse: Berteroa incana, Verbascum nigrum, Echium vulgare, Medicago falcata, Centaurea jacea, Senecio inaequidens, Calystegia sepium, Tanacetum vulgare......
Enfin, après avoir longé les potagers de la rue du Château, nous avons franchi la grille du Walkiers. Les plantes de la prairie, plutôt humide, ont accaparé l'attention de tout le monde. Et donc, les plantes des bois reviendront une prochaine fois. On oubliera plus Heracleum sphondylium et Heracleum mantegazzianum (Berce du Caucase); Vicia sepium, Lathyrus pratensis et Medicago falcata; Lythrum salicaria, Phragmites australis Lythrum salicaria, Holcus lanatus, Daucus carota, Lysimachia vulgaris ... et, non d'une pipe, je n'ai pas retrouvé Pimpinella major, repéré dans le courant de la semaine. C'est une ombellifère qui est présente dans les lieux humides (contrairement au petit boucage (Pimpinella saxifraga)) et qui n'a ni involucre, ni involucelle, et dont la tige est creuse... Avec les présentations et les discussions qui s'ensuivirent, nous avons dû nous rendre à l'évidence: il était temps de revenir à l'église... L'ambiance au sein du groupe était excellente.
Les Amis de la Nature organisent une exposition photos sur les espaces publics à Evere.
Lieu : Maison communale d’Evere
Ouverture : du lundi 1er juillet 2019 au lundi 5 août 2019
L’exposition est ouverte aux heures d’ouverture de la maison communale et se situe devant le Service Population et État civil.
Voici le compte-rendu de la balade à l' Hof ter Musschen, ce dimanche matin 7/7/2019. Le temps était délicieux, et seulement 4 personnes ont risqué de venir, suite aux aménagements policiers en vue de l'étape du Tour de France. Comme il s'agissait d'habitués, on tendait vers s'arrêter "à la demande". D'abord, afin d'arriver à la peupleraie, nous sommes passés devant le moulin, aux pieds duquel Agrostis capillaris se déversent en nappes de brume rosâtre; c'est aussi le temps des touffes de Crepis capillaris, du Senecio jacobaea et de la Pulicaria dysenterica. Entre les deux prairies à chevaux, les fruits de Solanum dulcamaria, deVicia sepium ornaient une clôture... ceux de Duchesnea indica traînaient aux pieds de celle-ci.
La peupleraie, plantée au départ, a été abandonnée par l'homme. Ayant atteint la limite d'âge, de nombreux arbres ont subi les tempêtes, les champignons, les pics... et donc gisent çà et là de nombreux cadavres. Des champignons qui y ont contribué: Armillaria mellea (rhyzomorphes visibles), Fomes fomentarius, Ganoderma sp, Hemipholiota populnea (pas visible aujourd'hui). En passant, on a observé la pourriture brune cubique et la pourriture blanche fibreuse. Le sol est donc enrichi par cette décomposition, et, visiblement, les grandes étendues de ronces, de gratteron et d'orties en témoignent. A part cela, on a observé Ligustrum vulgare, Ribes rubrum (en fruits!).
Le bas de la prairie sèche, à chevaux, c'est-à-dire une partie humide car proche de la zone des sources. Nous sommes les hôtes de Epilobium hirsutum, Mentha aquatica (bien odorante même si les fleurs n'étaient pas encore sorties), Veronica beccabunga, la fin d'Holcus lanatus, Lotus uliginosus (beaucoup d'hésitation avec Lotus corniculatus, notamment car il y a plus de 6-7 fleurs par inflorescence, la tige est largement fistuleuse), Hypericum tetrapterum, Pulicaria dysentericum (au début de la floraison), Rumex sp, Lychnis flos-cuculi (une rescapée), Stellaria graminea, Cerastium fontanum, Odontites verna (pas encore en fleurs), Trifolium dubium (pas encore en fleur, mais qui ne pouvait pas être Medicago lupulina, Prunella vulgaris, Cirsium palustre.... Nous n'avons pas revu Juncus bufonius (observé en reconnaissance). Par contre, on est tombé sur Juncus articulatus et sur Centaurium erythraea (gentianacée).
L'ambiance était splendide! On remettra volontiers le couvert.
Le 3 juillet dernier, notre ami Alain Boeckx a observé une dizaine de Libellules fauves (Libellula fulva), le long de la Woluwe en bordure de l'Hof ter Musschen. Cette espèce -pour les mâles, en tous cas- a une coloration qui fait songer à Orthetrum cancellatum, mais le corps est trapu comme celui de Libellula depressa. Quelques gestionnaires de notre journée mensuelle de gestion du 6 juillet, on aussi eu la chance d'observer un exemplaire de cette espèce assez impressionnante. Quant on vous dit qu'il faut venir en gestion !
Une équipe de chez Solvay en gestion à l'hot ter Musschen
Vendredi 21 juin 2019
Ce vendredi 21, jour de l'été et de la musique, ils furent en nombre pour une gestion spéciale à savoir : réalisation d'une haie sèche le matin et évacuation du produit de notre fauche faite quinze jours plus tôt par notre équipe habituelle.
Comme toujours Toutes et Tous furent animés d'une fougue sans pareil et vers 15h00 le tâche fut pliée sous un beau soleil qui ne nous quitta pas d'une semelle.
Un grand MERCI à l'ensemble de nos bénévoles d'un jour et ils promettent de revenir l'année prochaine pour d'autres aventures ...
Elle était si mignonne la minuscule tortue.
Nous ne sommes pas épargné, nous aussi. Voici une tortue de Floride (trachemys scripta scripta) qui évolue sur la Woluwe. Déjà d'un beau gabarit, il faut craindre pour nos canetons qui déambulent aussi sur le plan d'eau... Espérons qu'elle est devenue végétarienne pour eux!
Attrapée "au vol" car elle était rapide et se demandait quel pachyderme était présent sur son aire à jouer à cache cache avec elle...
Pas de panique, elle fut retournée sans demander son reste dans son milieux naturel. Ouf
La Ligue Royale Belge de Protection des Oiseaux (LRBPO), appuyée par maintes associations, vient d'initier une campagne intitulée : "STOP aux dérives de la chasse en Belgique". Ces associations réclament une révision profonde de la législation de la chasse pour essayer de rendre celle-ci : plus éthique, moins néfaste à la biodiversité, plus respectueuse de tous les "utilisateurs" de la Nature.NOUS VOUS INVITONS VIVEMENT A SIGNER CETTE PETITION ET A LA PARTAGER LARGEMENT AUTOUR DE VOUS !!!
Cette année l'assemblée générale du corps administratif et technique de l’UC Louvain se passait à Louvain en Woluwe. Cela étant, les organisateurs de cette manifestation nous ont contacté pour faire visiter l'HTM à qui le souhaitait. Nous avons, bien entendu, répondu présent à cette initiative... et à six guides, nous avons guidé un peu plus de 180 personnes. Un peu de stress pour organiser ceci, il fallait de fait éviter que les groupes ne se télescopent... puisque nous avions environ 1h45' pour faire passer tout le monde sur le site. On y est cependant arrivé -haut la main, n'ayons pas peur des mots !- et, nous pensons, à la satisfaction de tous. Une belle initiative qui pourrait en appeler d'autres.
Ce dimanche 19 mai, la CEBE a participé à Evere Food, la manifestation conviviale organisée par l'équipe du moulin autour du thème de l'alimentation. Cette année, à l'instar des marchands de bières artisanales, vins, miels et saucissons présents, nous avions un stand d'information et avions prévus 5 visites guidées d'une heure dans le Jardin des aromatiques. 6 bénévoles de la CEBE étaient présents pour cette grosse manifestation. Le climat -un tant soit peu maussade- n'a hélas pas attiré autant de monde qu'en 2018 où l’événement avait connu un très vif succès. On peut estimer à une quarantaine de personnes celles qui sont passées par notre stand, alors que 45 (chiffre précis) ont été guidées parmi les aromatiques et qu'une petite trentaine ont préféré se promener seule -et plus brièvement- parmi nos parterres.
La CEBE participe à Evere Food, ce dimanche 19/01. Au Moulin d'Evere nous aurons un stand et organiserons des visites guidées du Jardin des aromatiques toute la journée. Venez nombreux !
Les visiteurs , bien inspirés, des lieux ont pu découvrir, ce samedi, combien le potager didactique était beau et riche en faune et flore Une bonne idée de sortie pour le mois prochain. Plusieurs floraisons sont attendues et les parcelles cultivées regorgent de plants... que les limaces ont, jusqu'à présent, plutôt préservés.
Ce n'est pas un ouragan qui est passé sur le Moeraske, mais notre équipe de bénévoles très inspirés. Pensez : les branchages, destinés à préserver la zone ouverte de la friche SNCB, détruits suite à l'intervention d'ELIA, ont été remis en place ; la Renouée du Japon a été fauchée sur le talus et comme il convient laissée sur place ; la zone du point de vue s'est vu fauchée et il en a été de même pour la roselière et la zone de Typhas du marais principal. Tout cela en une journée de gestion; Survitaminés les membres de la CEBE !
Voici un bref compte-rendu de la visite du Moeraske, ce dimanche 12/5/2019. Il faisait doux et parfois ensoleillé; et 19 personnes sont venues, dont 3 enfants et une petite moitié d'inconnu(e)s. Le sujet était le même que la semaine passée, à savoir IDENTIFICATION et ETYMOLOGIE des VEGETAUX et CHAMPIGNONS.
L'introduction traitait des expressions "positives" utilisant les dérivés du grec (anthon) et latin (flos, floris) florilège, anthologie, la fine fleur de sel, fleur bleue, fleureter.... et, bien entendu aussi, de l'intrusion de la déesse Flora dans les affaires de Jupiter et de Junon.
Sinon, on a rencontré Psathyrella sp et Lyophyllum decastes (Tricholum à lamelles échancrées restant blanches car ses spores le sont aussi) comme champignons.
En ce qui concerne la botanique, sans connaître l'étymologie de tous les noms, on en a trouvé beaucoup.
Les 2 géranium nitrophiles (molle et pumilum), Capsella bursa pastoris, Bellis perennis "faites la beauté, pas la guerre"), Veronica persica, l'ombellifère en fleurs, l'autre pas (Anthriscus sylvestris et Heracleum sphondylium), Medicago (du pays des Mèdes) falcata, à comparer avec les Trifolium, Vicia sativa, Tanacetum (pas en fleurs) vulgare, Iris acorus, Ranunculus (petite grenouille) repens, tiges stériles d'Equisetum arvense (les fertiles libérant des spores étant déjà passées), la sympathique Fallopia japonica, le Lamium album que certains confondaient avec l'Urtica dioïca, Chelidonium majus...sans doute avec quelques oublis...
Comme toujours, la journée de gestion (04/05/2019) a donné lieu à quelques belles observations. Pour ce jour, on notera : 2 Tritons alpestres, 3 Grenouilles rousses et une Petite nymphe au corps de feu. Et n'oublions pas non plus les Myosotis des prés très présents et très visibles dans la prairie à chevaux. CQFD, non ?
Cette journée de gestion à l'HTM a principalement été consacrée aux haies sèches. Pour rappel, celles-ci permettent de stocker le bois (bûches et branches) de manière esthétique et ordonnée. Ce type d'aménagement offre aussi un gîte appréciable pour de nombreuses espèces animales. Une fois que les piquets sont enfoncés, le plus dur est fait... !
EDITORIAL HUMŒURS (1) : ARBRES ET POUBELLES
EXCURSION ORNITHOLOGIQUE EN ZELANDE (27/01/2019)
PROBLEMES HUMAINS (1)
POUBELLES ET AUTRES ORDURES
DE L'AUTRE COTE DU MIROIR
MICHEL VOIT ROUGE
ACTIVITES HOUTWEG ET JARDIN DU MOULIN 2019 ANIMATIONS « NATURE AU POTAGER »
POUR LES ENFANTS
EC VOLUNTEERING FORUM (21/02/2019)
Ce samedi, sous un temps arrosé, ce fut l’ouverture de la saison au Jardin du Moulin. Les lieux ont été mis en ordre par notre petite équipe aussi efficace que décidée. Le site est très beau : il n'attend que votre visite !
Le Jardin du Moulin est parfois squatté par quelques jeunes désœuvrés qui viennent y fumer leur joints. L’année passée, ils avaient tenté d’installer, à deux reprises, des fauteuils pour pérenniser leur présence. Nous avions tout évacué la première fois, les services de l’Echevin de la Propreté, A. Ince, faisant le boulot la seconde fois. Il y a quelques jours, ceux-ci sont repassés et n’ont rien trouvé de mieux que de mettre le feu aux palettes qui constituaient le bac de compost. Résultat : un arbre fruitier a péri dans les flammes, un deuxième a été atteint ainsi qu’un pied de vigne qui semble, lui aussi, en bien triste état. Ah connerie humaine, source inépuisable de nuisances !
La Semaine bruxelloise de la Nature du 01/05 au 12/05 / 2019
Mercredi 24 avril 2019
Pour sa 3e édition, la Semaine bruxelloise de la Nature vous donne rendez-vous du mercredi 1er mai au dimanche 12 mai 2019, pour mettre à l’honneur la nature et sensibiliser le public à sa préservation.
À Flagey, une programmation de films nature primés au récent Festival International Nature Namur permet de découvrir ce que la nature a de plus beau aux quatre coins de la planète. 16 courts métrages réalisés par des cinéastes amateurs sont également projetés pour mettre en valeur leur passion pour la nature. www.semainenature.brussels
La Semaine bruxelloise de la Nature propose également de se balader dans de nombreux espaces verts de Bruxelles. Un agenda quasi quotidien de promenades donne l’occasion de partir à la rencontre de la nature dans la ville. Guidées par des membres des associations bruxelloises de la nature, elles sont pour la plupart gratuites.
Pendant 12 jours, venez découvrir sur grand écran toute la beauté de la nature et prenez le temps de l’observer dans de nombreux espaces verts bruxellois ! Programme et infos sur www.semainenature.brussels.
Un événement co-organisé par Bruxelles Nature (dont la CEBE est membre), Flagey et Festival International Nature Namur. Avec le soutien de la LRBPO et Bruxelles Environnement (IBGE).
Ouverture de la saison au Potager didactique du houtweg
Samedi 20 avril 2019
Ce samedi, c'était l'ouverture de la saison au Houtweg. De mémoire de colon des lieux (j'y oeuvre depuis 1994 !), je n'ai pas souvenance qu'il ait jamais été aussi beau aussi tôt dans la saison. Un grand bravo et mille mercis à Abdel, David Estrada, Martine et Jacqueline qui forment avec moi l'équipe des "potageux".
Belle observation de Joêlle Gérard à l'HTM : une colonie de Morchella elata, la Morille élevée (parfois dénommée Morille conique). Cette espèce, assez spectaculaire, avait été trouvée en 2015 au potager du Houtweg poussant sur du mulch. Ici, c'est sur un gazon assez ras -son autre biotope de prédilection- qu'elle a été relevée. Ce champignon est très savoureux... mais rappelons-le, il est interdit de le cueillir dans une réserve naturelle !
Retard dans la publication de notre bulletin trimestriel
Mercredi 10 avril 2019
Ne vous inquiétez pas si vous n'avez toujours pas reçu votre premier Echo du marais de l'année 2019! Nous avons du retard, nous vous prions de nous en excuser, mais tout rentrera dans l'ordre.
En attendant, consultez notre agenda en ligne pour vous tenir au courant de nos activités.
Activités 2019 au Potager didactique du Houtweg & au Jardin des aromatiques
Mercredi 10 avril 2019
Cette année, le potager biologique du Houtweg sera ouvert au public les 20/04, 18/05, 15/06, 20/07, 17/08 et 21/09 (soit tous les troisièmes samedis du mois d’avril à septembre).
Le jardin du Moulin sera, quant à lui, accessible les 27/04, 22/06, 27/07, 24/08 et 28/09 (soit tous les quatrièmes samedis du mois d'avril à septembre, sauf en mai).
Comme les années précédentes, les visites guidées sur les deux sites débuteront à 14h et dureront approximativement 3h. La P.A.F. est évidemment gratuite.
Dans le cadre d'EVERE FOOD, le jardin du Moulin sera accessible toute la journée du 19/05 où nous organiserons de nombreuses visites guidées.
Si vous souhaitez voir si le jardinage vous attire ou en apprendre des "trucs", si vous avez la main verte mais pas assez l'occasion de l'exercer, si vous voulez aider la CEBE, contactez-nous !
Contact : M. Moreels Tél 02/460 38 54 ou michel.moreels57@hotmail.be
Ces 29 et 30 mars ont été consacrés à l’Opération Chlorophylle, soit au relevés des lérots et traces de lérots dans le Walckiers. La présence de ce sympathique petit rongeur a été constatée dans 28 nichoirs sur un total de 82 nichoirs, soit un taux d’occupation de 34 %. Ces chiffres sont dans la lignée de ceux des dernières années et attestent de la bonne santé de notre colonie de lérots. 2 exemplaires du «petit bandit maqué», sorti d’hibernation, mais en sommeil diurne, ont été admirés lors de l’ouverture des nichoirs. Le rapport complet de ce relevé sera publié dans un de nos prochains Echo du marais.
Les 2 journées passées à inventorier les nichoirs de l’Opération Chlorophylle, nous ont aussi offert l’opportunité de quelques belles observations. Pour le plaisir, citons : Lunularia cruciata (hépatique), Sphaerocarpos michelii (hépatique) , Riccia glauca (hépatique), Corydale solide, Anémone sylvie, Citron, Aurore, Paon du jour, Tircis, Azuré de la bugrane, Triton alpestre, Geai des chênes, Grive musicienne, Pouillot véloce, Fauvette à tête noire, Pic épeiche.
Solidarcité (asbl) est une organisation de jeunesse, active à Bruxelles, qui propose une année citoyenne rassemblant des jeunes de 16 à 25 ans venant de tous les horizons. Regroupés en équipe de huit et encadrés par un responsable, ceux-ci s’engagent dans un projet dynamique reposant sur trois axes : un engagement citoyen sous forme de services à la collectivité et d'activités de rencontre (activités de volontariat), un temps de formation et de sensibilisation (préparation aux actions & réflexion citoyenne) et une étape de maturation personnelle (détermination d’un projet d’avenir). Ces 27, 28 et 29 mars, ce sont donc 7 jeunes, encadrés par 3 responsables, qui sont venus œuvrer au Moeraske. Le premier jour, ils ont nettoyé un tronçon du Kerkebeek et ses abords immédiats des nombreuses branches et troncs d’arbres qui y étaient abandonnés, suite au passage plus que discutable d’Elia. Les deux autres jours ont été dédiés à l’entretien de ce même ruisseau derrière la zone de potagers de la rue du Château. Cette fois, les tronçonneuses ont laissé la place aux bêches , pelles et huile de bras bien nécessaire pour mener ce lourd travail à bien. Deux belles réalisations en tous cas et qui nous aident grandement. Encore merci à eux… et, espérons-le, à l’année prochaine !
Plusieurs associations et collectifs citoyens ont pris l'initiative d'élaborer un questionnaire "Nature" adressé aux différentes listes candidates aux prochaines élections régionales. L'objectif est de donner une visibilité aux engagements de ces listes dans l'optique de permettre au citoyen de voter en connaissant les différentes alternatives qui s'offrent à lui. Pour consulter le questionnaire et les réponses des partis, allez sur :
34 fois merci aux 34 bénévoles qui ont participé, ce samedi, au grand nettoyage de (presque) printemps au Moeraske. Cette opération, en fin d'hiver, est grandement nécessaire, les déchets gâchant énormément le plaisir que l'on peut ressentir lorsqu'on se promène dans un site naturel. La date de cette activité n'est pas choisie au hasard : plus tôt dans la saison, de nombreux invertébrés, voire des amphibiens, hivernent souvent sous certains déchets (grands plastiques, tissus,...) et il ne faut évidemment pas les perturber dans cette période, pour eux, sensible ; plus tard dans la saison, il y a des risques de nuire aux premiers oiseaux nicheurs. Merci aussi aux Amis de la Nature d'Evere et aux Conseils de quartier des bas, centre et haut Evere qui ont répercuté cet événement auprès de leurs affiliés. Et un grand merci à Ali Ince, Echevin éverois de la propreté publique, dont l'appui logistique est essentiel au succès de cette journée.
Comme toujours la première gestion de mars est consacrée au nettoyage "complet" du site, et encore une fois ce ne fut pas un luxe de parcourir notre site fourches et sacs en main pour la récolte les incivilités de certaines personnes. Nous étions content de notre matinée bien remplie encore une fois.
Organisées par Coordination Senne, les Journées bruxelloises de l’eau 2019 prendront place du dimanche 17 au dimanche 24 mars. L’objectif de cette semaine : mettre le patrimoine bleu de la capitale à l’honneur.
Dans ce cadre, la CEBE organisera, le dimanche 24 mars, une visite guidée au Moeraske centrée sur le Kerkebeek, le petit ruisseau qui alimente le site en eau. La promenade, guidée en français, partira de notre point de départ habituel parvis de l’Eglise Saint-Vincent. Elle débutera à 10h et durera environ 3h.
Plus d’information sur cette semaine peuvent être trouvées sur le site : www.coordinationsenne.be
En collaboration avec l'Echevin de la propreté, A. Ince, la CEBE organisera, le samedi 9 mars, le nettoyage de "printemps" du Moeraske. Nous avons besoin de bras, car, hélas, le site est encore trop souvent souillé par des personnes inciviques et non respectueuses de la Nature. Au plus nous serons, au mieux cela se passera. Nous commencerons à 9h30 avec comme point de rendez-vous l'entrée du Moeraske au bas de la rue Carli. Nous partagerons un verre de l'amitié vers 13h avec l'ensemble des participants. Soyez certains que toute aide est bienvenue (il n'est pas obligatoire de rester jusqu'au bout, mais il est demandé d'être-là à 9h30... car sinon, il est difficile de rattraper le groupe !). Les gants et sacs seront fournis sur place. Nous vous demandons -pour des raisons de logistique- de bien vouloir, dans la mesure du possible, vous inscrire par téléphone au 02/460 38 54 (en soirée) ou par mail à Kayalove52@gmail.com (Kaya était le nom d'un de nos regretté Yorkshire !) et ce jusqu'au 5 mars au plus tard. Merci d'avance.
La dernière gestion au Moeraske a été une franche réussite. On a terminé les coupes dans la saulaie-aulnaie, ramassé tout le bois et entretenu la cressonnière. Cerise sur le gâteau , David Estrada, notre nouveau gestionnaire de choc est venu à bout de la zone de typha dans le marais central. Du beau boulot pour les 9 bénévoles du jour. Récompense : on a pu observer un exemplaire de Grande aigrette décollant du marais !
Voici un compte-rendu de la visite guidée à l'Hof ter Musschen, ce dimanche 3/2/2019. 12 personnes ont participé, sous une météo calme, voire ensoleillée, à quelques degrés au-dessus de zéro, alors que nous sortions d'une semaine pluvieuse et/ou neigeuse.
Dans l'introduction, je suis parti d'un article de "Terre sauvage" que je venais de recevoir de mon libraire, intitulé "Comment les arbres résistent-ils au froid?". Les réponses mentionnées sont, entre autres, l'accumulation de sucre dans les cellules, abandon des feuilles plates et vulnérables.......et donc, il faut se débrouiller avec ce qui subsiste à identifier: bourgeons, silhouette, écorce, parfois encore fruits (Viburnum opulus), parfois déjà fleurs (Corylus avellana)...
Dès le départ, nous étions face à des cas d'école: le monoïque arbrisseau Corylus avellana, décoré de ses chatons mâles pendants et de ses inflorescences femelles exhibant ses styles rouge carmin. S'enchevêtraient au même endroit un Fraxinus excelsior orné de fruits ailés, mais aussi de galles s'étant installés dans les inflorescences, ainsi que Carpinus betulus aux fût musculeux. A distance, nous avons essayé de reconnaître Noisetier, Frêne, Erable champêtre et Tilleul, en passant par les Saules et le Poirier...On en profite pour parler de l'historique de la ferme. Tout le monde était bien chaussé pour traverser la prairie humide et repérer la répartition prairie humide-sources-prairie sèche, avec les Saules têtards et Aulnes qui habitent la zone des sources...
Le groupe était très participatif. Un très bon moment!
Drôle de temps, ce samedi. Une partie de Bruxelles s'est retrouvée sous une pluie constante... une autre sous la neige ! A l'Hof, ce sont les flocons qui se sont imposés. Résultat : un paysage splendide, mais des conditions de travail très pénible pour la petite équipe de bénévoles (4 personnes) présente. Ceux-ci ont néanmoins élagués quelques saules... avant de s'avouer vaincus par une météo difficile.La gestion fut donc écourtée à une demi journée, mais franchement, il était difficile de faire mieux !
Le carré des chardons est un espace vert de 6.500m² niché au cœur de Schaerbeek à 200 mètres de la place Meiser, entre la rue des chardons et l’avenue Ernest Cambier.
Ce coin vert est depuis plus de 65 ans transformé en potagers.
L'ensemble produit un environnement très varié: mélange de taillis, d'arbres fruitiers, de haies et de légumes. Il permet surtout de maintenir un coin de verdure et de calmes au milieu du tumulte de Meiser et de ses embouteillages constants.
Un projet de construction menant à la disparition de cet espace vient d’être lancé. Celui-ci prévoit :
-70 appartements privés (immeuble de 5 étages)
-70 parkings sous terrain
-1 école privée comportant 10 classes soit au minimum 200 enfants.
-1 gymnase
-1 place centrale
Ce projet va bétonner le quartier, augmenter la densité de circulation, dévaluer la valeur des biens immobiliers, mais aussi modifier la structure des sols et potentiellement créer des risques d’instabilités et d’effondrement.
Un premier projet proposé en 2000 avait été suspendu grâce à la mobilisation de plus de 500 riverains. Après enquête publique, la commune de Schaerbeek rejeta le permis de bâtir, estimant avec raison que la densité de construction était beaucoup trop forte pour un espace aussi réduit.
35 personnes ont participés à cette sortie, grande classique hivernale pour la CEBE, depuis de nombreuses années.
5 sites ont été visités (les 3 premiers le matin, les 2 derniers l'après-midi) :
-s'-Heer Hendrikskinderen (où il y a longtemps que l'on n'était plus passé !) ;
-le Veerse meer ;
-Koudekerke ;
-le Brouwersdam (côté mer et côté Grevelingenmeer) ;
-les Inlage de Moriaanshoofd.
Le passage au Veerse meer -où il semblait y avoir de nombreuses espèces à observer !- a été gâché par une pluie diluvienne. Dommage.
L'après-midi, pas de pluie, mais un vent à décorner les boeufs et accessoirement les naturalistes.
Quant au repas de midi, petit couac. On n'a pas pu aller au Zeilcentrum de Port Zelande et l'établissement situé à Renesse, sur lequel on s'est rabattu, n'a pas offert un service de même qualité.
Au point de vue observations, le millésime de l'année est bon sans être exceptionnel, même si on peut pointer quelques belles observations et un total de 65 espèces d'oiseaux relevées.
10 visiteurs ont suivi la première visite guidée de l"année au Moeraske, dont le thème était : "Premières observations". L'objectif du guide : démontrer que pour autant qu'on ouvre les yeux, il y a pas mal de choses à observer en hiver. L'attention a donc particulièrement été portée sur les lichens, champignons, bryophytes et fougères. Et, in fine, le groupe a fait une belle moisson de rencontres dans des groupes trop souvent négligés.
Pour les visiteurs, tel que promis voici les champignons rencontrés : Flammulina velutipes (Collybie à pied velu), Xylaria hypoxylon, Ganoderma lipsiense, Schizophyllum commune (le champignon dont les lamelles évoquent des voies de chemin de fer).
Pour le champignon blanc granuleux et le champignon rouge encroûtant sur bois mort, je fais des recherches.
Ces deux dernières journées de gestion au Moeraske ont permis de réaliser des travaux aussi importants que conséquents. En décembre passé, la saulaie-aulnaie (le bois inondé) a été éclaircie. De nombreux arbustes qui commençaient à recouvrir trop conséquemment la zone ont été supprimés ou raccourcis. La berge Nord du marais principal a aussi été dégagée des nombreuses racines de carex qui l'envahissait. En janvier, ce sont les arbustes situés sur la berge Est de ce même marais qui ont été coupés recréant la situation qui existait il y a une dizaine d'année. Tous ces travaux -qui sont bien visibles sur le terrain- répondent à la même philosophie : limiter un reboisement excessif des lieux. Et la gestion de février promet puisqu'au programme il y aura la fauche des typhas. On ne va pas chômer !
Ière visite guidée de l'année à l'HTM. C'est l'hiver. Il fait gris, froid et assez tristounet. Pourtant, si on y prête attention, il y a plein de choses à voir. Tel était d'ailleurs le thème de la matinée. Parmi les belles observations du jour, notons : Drepanocladus aduncus, une mousse peu courante poussant en quantité dans la prairie humide ; de très nombreuses coquilles d'Anodontes des canards dévorées sur les berges de la Woluwe ; deux stations de Sarcoscypha coccinea, un magnifique champignon au chapeau rouge vif. Les baies de certains végétaux attirèrent aussi toute notre attention : prunellier, églantier, aubépine, viorne aubier, lierre et troène (attention, les deux dernières espèces sont potentiellement mortelle pour le bipède humain qui les consommerait !). L'occasion aussi de préciser certains principes de gestion. Si cette thématique vous intéresse, on remet cela, la semaine prochaine, lors de la visite guidée mensuelle du Moeraske.
Seul bémol, les bords immédiats du site,avenue Hippocrate, sont souillés par une multitude de déchets divers. Périodiquement, nos bénévoles ramassent ces crasses, mais les pouvoirs communaux ne pourraient-ils pas charger leurs services d'intervenir occasionnellement. Un environnement propre, c'est quand même bien mieux pour tout le monde !
Excursion ornithologique en Zélande du dimanche 27 janvier 2019
Vendredi 04 janvier 2019
Programme de la journée :
Cette excursion est principalement à caractère ornithologique.
Selon les circonstances quelques explications pourront aussi être données quant aux algues, invertébrés marins et mollusques rencontrés.
D'habitude, les phoques veau marin et gris font aussi partie des bonnes surprises de notre journée.
Les observations se font généralement des abords immédiats du car (on marche relativement peu, jamais plus d'une heure, périodes d'observation incluses).
Informations pratiques :
Départ : dimanche 27/01/2019 à 7h30 précises à l'Eglise Saint-Vincent à Evere.
Retour : prévu le même jour au même endroit aux alentours de 19h.
Inscription obligatoire avant paiement (clôture le 12/01/2019) par téléphone au 0477/644.905 ou par mail à kayalove52@gmail.com
Le prix du voyage est fixé à : € 20 pour les adultes et € 10 pour les moins de 12 ans. Le paiement est à effectuer sur le compte BE19-0015-1170-7412 (BIC : GEBABEBB) de la CEBE avec la mention : Zélande 27/01/2019. Seuls les inscriptions et paiements seront pris en compte pour l'attribution des places.
A emporter :
Pique-nique, chaussures de marche ou bottes (n'oubliez pas les bonnes chaussettes !), vêtements protégeant de la pluie, du vent et du froid, jumelles (in-dis-pen-sa-bles !) (autres optiques éventuelles : longue-vue, appareil photo, vous avez le choix), votre bonne humeur légendaire.
La CEBE offre l'apéritif !
Le pique-nique se prend dans un établissement où il est obligatoire de consommer (boissons p.ex. mais il y a aussi possibilité d'y commander du potage ou des plats rapides).
Une année s'est écoulée, une autre frappe à la porte, avec ses lendemains à découvrir ensemble…
La CEBE vous a accompagnés avec beaucoup de plaisir tout au long de cette année.
Le CA et toute notre équipe de Bénévoles vous souhaite une année à venir pleine de promesses, de moments forts en gestion, d'émotions, de bonnes surprises, de succès...
Aussi plein d'observations ornithologiques et de nouvelles découvertes au contact de la Nature.
Le promeneur dans le chemin d'entrée de l'HTM, avenue Hippocrate, ne peut qu'être surpris par le curieux phénomène de concentration des feuilles. Celles-ci s'agglutinent progressivement : presque rien dans le chemin... tout contre la clôture de nos prairies. L'explication de cet état de chose n'a rien de naturel. En fait, le jardinier de la ferme Hof ter Musschen poursuit toutes les feuilles tombant sur son (pas) beau gazon et muni d'une énorme soufflette il propulse à deux mètres de son domaine la moindre feuille tombée. Prodigieux, n'est-il pas !
Ce vendredi, l'équipe d'ING était plus réduite que la veille. Les 8 bénévoles de ce jour ne ménagèrent cependant pas leur peine et terminèrent brillamment le travail entamé par leurs collègues 24h plus tôt. Encore merci à eux pour ces coups de main plus qu'appréciables !
Cela fait, maintenant, cinq ans que des membres d'ING effectuent une journée de teambuilding au Moeraske. Cette année, deux jours -et deux équipes- étaient prévus. Au programme de la journée : évacuation du produit de fauche et des arbustes coupés dans la prairie SNCB et, pour les plus téméraires, réduction de la roselière... à partir de notre barque ; apéritif et sandwiches pris en commun et, finalement, visite guidée de la réserve. Comme d'habitude, tout s'est très bien déroulé, tant quantité de boulot abattu qu'excellente ambiance de travail. Merci aux 14 bénévoles présents !
Le site Natura 2000 du Vellemolen à Woluwe-Saint-Lambert saccagé : les associations naturalistes réclament réparation !
Début octobre, le site Natura 2000 du Vellemolen à Woluwe-Saint-Lambert, pourtant protégé pour sa biodiversité spécifique, a été ‘nettoyé’ en toute illégalité. Ce ‘nettoyage’ a profondément endommagé le site et créé un grave préjudice à la faune et à la flore qu’il abrite. Le broyat laissé au sol empêche toute possibilité de repousse spontanée de la végétation.
Ces travaux illégaux ont été réalisés par le Service Public Régional de Bruxelles. Ni la Commune de Woluwe-Saint-Lambert, ni Bruxelles-Environnement n’en avaient été avisés. Le service des Monuments et Sites les a fait arrêter avant que l’entièreté du bois ne soit touché.
Outre les atteintes environnementales à un site Natura2000, plusieurs infractions urbanistiques ont été relevées dont l’absence, pourtant règlementaire, d’affichage* préalable des travaux, qui aurait permis de réagir et éviter la catastrophe.
Bruxelles Nature asbl, qui regroupe la plupart des associations naturalistes de Bruxelles, des comités d’habitants et des riverains, a déposé plainte, avec constitution de partie civile et saisit un juge d’instruction pour réclamer la remise en état des lieux, ainsi que des dommages et intérêts. Trop souvent en effet, les associations nature doivent entamer des actions en justice coûteuses à leurs propres frais pour faire respecter la préservation des sites naturels.
Ci-joint, vous trouverez une photos avant et après les travaux pour mesurer l’ampleur du désastre écologique.
Bruxelles Nature – 0478/550424
Brussel, 21 november 2018
Persmededeling:
Natura 2000-gebied de Vellemolen in Sint-Lambrechts-Woluwe verwoest: de natuurverenigingen eisen herstel!
Begin oktober werd het Natura 2000-gebied de Vellemolen in Sint-Lambrechts-Woluwe, dat nochtans beschermd is omwille van zijn specifieke biodiversiteit, in alle illegaliteit 'opgekuist'. Die 'grote schoonmaak' heeft zware schade aan de locatie toegebracht en heeft de fauna en flora er erg lelijk toegetakeld. Bovendien is de grond overdekt met haksel, wat spontaan teruggroeien van de vegetatie zo goed als onmogelijk maakt.
Deze illegale werken zijn uitgevoerd door de Gewestelijke Overheidsdienst Brussel. Noch de Gemeente Sint-Lambrechts-Woluwe, noch Leefmilieu Brussel waren ervan op de hoogte gebracht. De Dienst Monumenten en Landschappen heeft kunnen verhinderen dat het volledige bos werd neergemaaid.
Behalve de aanslag op het milieu in een Natura 2000-gebied, zijn ook verschillende stedenbouwkundige inbreuken gepleegd. Zo zijn de werken, hoewel dat wettelijk verplicht is, niet vooraf aangekondigd, zodat niemand op tijd kon reageren en de ramp niet kon worden voorkomen.
Brussel Natuur vzw overkoepelt de meeste Brusselse natuurverenigingen en comités van bewoners en omwonenden. Het heeft klacht ingediend, zich burgerlijke partij gesteld en de zaak bij de onderzoeksrechter aanhangig gemaakt. Het eist dat de natuur wordt hersteld en dat er schadevergoeding en intresten worden betaald. Natuurverenigingen moeten immers maar al te vaak op eigen kosten dure gerechtelijke procedures aanspannen om het behoud van natuurgebieden te garanderen.
Hierbij vindt u foto's van vóór en na de werken, zodat u zich een idee kan vormen van de omvang van deze milieuramp.
Ce 20 Novembre, par un temps froid mais sec, nous avons reçu deux équipes de volontaires de la Communauté Européenne (vingt-cinq personnes) plein d’enthousiasme, l'une le matin et l'autre l’après-midi. Un sérieux travail fut abattu à savoir le transfert de tout le produit de fauche de la prairie humide vers la zone d'enlèvement, le long du boulevard de la Woluwe, par le service compostage de la commune. MERCI à Toutes et Tous de ce coup de main non négligeable pour notre association qui manquons souvent de bras lors de nos gestions mensuelles...
Avis aux amateurs!
Heureux de les revoir l'année prochaine pour une autre journée de gestion tout aussi sympathique.
EDITORIAL
MESDAMES ET MESSIEURS LES ELUS, FAITES CE QUE VOUS DITES !
VIE DE LA CEBE
VOULEZ-VOUS DE NOS NOUVELLES ?
ARTICLES – MINI-DOSSIERS
LA BOTANIQUE DES RUES (24) - LA LAITUE SCARIOLE (LACTUCA
SERRIOLA)
NOS SITES VISITE GUIDÉE DE JUILLET À L’HOF TER MUSSCHEN
LES PAPILLONS DE L’HOF TER MUSSCHEN – UNE « PREMIERE »
LA WOLUWE EN BONNE SANTÉ
La gestion mensuelle au Moeraske, ce 10 novembre, a été dédiée à l'entretien de la zone du rucher. 8 bénévoles n'ont pas ménagé leur peine pour couper et débiter des arbres ou pour faucher la zone et évacuer le produit de fauche. Une journée pluvieuse bien remplie !
La visite guidée de ce dimanche a attiré la grosse foule à l'HTM, puisque 28 personnes ont suivi Michèle Rooseleir dans ses explications sur le passé rural des lieux. Un bon -gros !- groupe comme celui-là bouste l'enthousiasme de nos guides. Tiens, et si vous veniez dimanche prochain au Moeraske ?
Changement d'heure pour la visite guidée mensuelle au Moeraske
Dimanche 14 octobre 2018
Ce 14 octobre, jour d'élections, la visite guidée prévue au Moeraske verra son horaire adapté. Celle-ci débutera, non pas à 10h, mais à 14h. Comme d'habitude, elle durera 3h et le point de rendez-vous reste inchangé. La guide du jour est Marianne Delcroix. Le thème : "Les modes de dissémination chez les plantes".
Massacre à la tronçonneuse au chemin du Vellemolen
Mercredi 10 octobre 2018
"Tout le monde aimela Nature !".
Ce poncif tient décidément pour certains du discours paradoxal. Pour preuve, ce 10 octobre un passant se promenant sur le Chemin du Vellemolen -dans la continuation de l'Hof ter Musschen- nous averti qu'on est en train de couper, tailler, élaguer et mulcher dans la partie boisée qui fait écran entre le chemin et le boulevard de la Woluwe. En pleine Zone verte au PRAS, dans un site repris sur la Liste de sauvegarde, là où, par exemple, on a souvent pu observer la Bécasse des bois. Suite à notre appel, la Direction des Monuments et des Sites de la Région bruxelloise mettra fin à cette opération totalement inégale et en contradiction complète avec le statut de protection des lieux. Quant au coupable, il s'agit de Bruxelles Mobilité... un autre service de la Région bruxelloise ! La raison de leur intervention : ils ont voulu "entretenir" les abords de la piste cyclable ! Et pour ce, on doit reconnaître qu'ils n'ont pas lésiné sur les moyens. C'est un véritable "nettoyage au Karcher" qu’ils ont imposé à ces environs immédiats de la Woluwe. Arbres étêtés, arbustes et buissons arrachés et, cerise sur le gâteau, mulchage de tout le bois coupé et dispersion de celui-ci sur toute la superficie traitée. Résultats : l'aspect naturel de la zone a disparu, il n'y a plus de sous-bois et le mulch va grandement perturber les possibilités pour la flore de se régénérer naturellement. Tout est net, aseptisé. Adieu l'aspect sauvage des lieux... raison même de leur préservation. Et pour les riverains, l'effet tampon d'une végétation dense n'est plus que de l'ordre du souvenir. Nul doute cependant que dans sa communication, cette administration, comme tous les services publics, se déclare soucieuse de l'environnement naturel. Dans leurs actions, par contre... !
A quatre jours du scrutin communal, un candidat schaerbeekois a fait fort. Dans une interview publiée dans la presse, celui-ci a, en effet, dévoilé un pan de son programme qui prévoyait, entre autre, la réalisation d’un parcours d’accrobranche… dans le Walckiers ! En négation absolue de l’intérêt de la faune et de la flore locales qui n’est guère compatible avec les perturbations immanquablement générées par ce type d’activité. En pleine Zone de haute valeur biologique au PRAS et ce dans un site classé. En méconnaissance totale des prescriptions légales prévues par ces statuts pour assurer la nécessaire préservation des lieux. Du grand n’importe quoi ! Alors que faut-il en penser ? Racolage politique où on promet ce qui n’est pas possible mais qui peu paraître électoralement payant…avant de se dédire ou dossier simplement bâclé et mal préparé ? Ici, le double hic réside dans le fait que l’homme en question se présentait comme tête de liste d’un parti dit crédible et que dans un autre quotidien, paru le même jour, une instance de son parti le présentait comme quelqu’un connaissant particulièrement bien ses dossiers ! Pour nous, il paraît en tous cas très clair que la personne en question n’a pas une sensibilité naturaliste très développée et qu’on s’en souviendra pour les prochaines élections où il ne manquera pas de se présenter. Surtout que suite au scrutin du 14 octobre dernier –ces quelques lignes sont rédigées après cette date- il fait peu de doute que la grosse majorité des futurs candidats n’oublierons pas de mettre quelques couleurs vertes à leurs programmes. De l’accrobranche au Walckiers ! Décidément l’imagination de certains est sans limites… et elle n’est pas la seule ! Mais à la CEBE, on est joueur et nous aussi on a planché sur de vraies (fausses) bonnes idées. Tiens que pensez-vous de celle-ci : « et si on installait un circuit pour quads dans la salle du Conseil de l’Hôtel communal de Schaerbeek » ?
Ce samedi, c'était la dernière journée de visite au Jardin des aromatiques. Comme chaque 4ème samedi du mois (d'avril à septembre), nous étions un petit groupe de bénévoles à nous réunir sur place, à 10h, pour l'entretien des lieux. Notre surprise fut grande de constater que quelques glandeurs professionnels avaient installé, en plein jardin, un canapé pour fumer des joints à l'aise. Non content de cet "aménagement" non-souhaité, ils avaient aussi laissés une montagne de détritus divers et pour se divertir démoli deux bacs à compost et... retourné deux carrés de plantes condimentaires ! Des esthètes quoi ! Après avoir porté plainte à la Police, notre équipe a dès lors perdu une heure à dégager tout ce fourbi. C'est la première fois que nous avons des "amateurs d'herbe" au Jardin des herbes condimentaires. Je suppose que leur venue s'explique par une confusion qu'ils auraient fait entre leur passe-temps favori et l’appellation des lieux. Pauvres types !
Pour cette édition des Journées du Patrimoine, la CEBE ne présente pas une animation elle-même mais est associée à une initiative des «Découvertes culturelles de Quentin Debbaudt ».
Dans ce cadre, les visites programmées passeront en bordure du Moeraske pour montrer deux traces de la Deuxième Guerre Mondiale, incluses dans la périphérie immédiate du site, et que notre association voudrait voir préservées : le bunker de la rue du Château et la fresque "Risques de Guerre" de la rue Walckiers. Lors de ces visites, une petite explication sur le site et l'implication de la CEBE en sa faveur sera donnée. Vous trouverez, ci-dessous, l'annonce de l'activité. Il faut juste savoir que des visites en NL sont aussi prévues les 2 jours dans les mêmes conditions mais avec des départs à 11 et 15 h. Bonne visite !
La mémoire des cieux, le devoir de mémoire
Au cours du XXe siècle, Bruxelles va connaître deux occupations et sa population devra subir huit années de guerre !
L’évolution des technologies militaires portera le front jusqu’au cœur de la capitale puisque la guerre aérienne permettra aux belligérants de s’affronter dans les cieux. Ainsi, les populations civiles jusqu’alors relativement préservéespar les conflits deviendront témoins et victimes des deux conflits mondiaux. Les Bruxellois subiront de nombreux
bombardements comme l’attaque de l’aérodrome d’Evere en 1915, les bombardements des installations ferroviaires
de 1940-1943-1944 et les attaques de V1 et V2 de 1944-1945. À l’occasion du centenaire de l’armistice de 1918 et du
75e anniversaire du tragique bombardement de Schaerbeek-Etterbeek, les activités proposées vous mèneront sur
ce chemin de mémoire en redécouvrant des lieux insolites, derniers témoins de notre passé. L’histoire se fera vivante
avec la participation des Guards et la reconstitution d’un camp britannique.
Samedi et dimanche à 10h et 14h (durée : 1h30).
Lieu de départ : rue du Biplan 176 à Bruxelles-Haren/Evere – carte K 4.
T 55 (Van Cutsem)
B 45-59-69 (Vandenhoven), 64 (Biplan)
I réservation obligatoire par mail (debbaudt@hotmail.com). Maximum 25 personnes par départ.
Un partenariat entre les «Découvertes culturelles de Quentin Debbaudt », la Fédération nationale des
combattants (FNC-NSB), Legacy 39-45 et la Commission de l’Environnement de Bruxelles et Environs.
Septembre. C'est déjà la dernière visite guidée de l'année au Houtweg puisque celui-ci sera fermé, comme toutes les années, jusqu'en avril prochain. Si vous avez postposé jusqu'à maintenant votre passage... il sera grand temps de venir!
Avant l'heure, c'est pas l'heure... mais après ... .
R-V au potager (croisement Houtweg-rue de Verdun) à 14h.
Durée : 2h.
PAF : Gratuit.
Renseignements : 02/4603854.
La gestion de samedi a attiré de nombreux bénévoles et encore, tous ne figurent pas sur la photo. On a aussi -et c'est très salutaire !- constaté un vrai vent neuf et un gros coup de jeune. Qu'attendez-vous dès-lors pour nous rejoindre ?
Ce 2 septembre, notre guide pour l'Hof ter Musschen a eu un problème inopiné de dernière minute qui l'a empêché d'assurer la guidance. Nous sommes désolé de ce contretemps et présentons nos excuses aux personnes s'étant déplacée en vain.
Voici un compte-rendu de la balade de ce dimanche 12/8/2018, au Moeraske. Le temps était chaud et sec. 10 personnes sont venues.
Il est important de savoir que l'on sort de plus d'un mois de sécheresse et de canicule. Donc, tous les abords de l'église présentent des pelouses jaunies et sans fleurs. De plus, depuis quelques années, la pression immobilière est telle que ces espaces étaient couverts de nombreuses plantes qui ont totalelement disparu depuis. Par la force des choses, on a modifié légèrement le propos, en glissant vers le sujet des plantes que l'on trouve sur et autour des ballasts de chemin de fer, car c'est bien dans la "prairie sèche" que l'on a trouvé le plus de plantes avec fleurs.
En introduction, j'ai montré la structure des Astéracées au moyen d'une grande de parc (parc du Bon-Pasteur) qui doit être un Helianthus sp (peut-être pauciflorus), où l'on distingue bien les fleurs ligulées stériles,les anthères soudés en tubes, les ovaires, les styles, plus les deux stigmates qui sortent du "tube" précité. Solidago canadensis est à ses côtés.
La prairie sèche dont certaines plantes sont d'origine steppique
Le ballast est constitué de porphyre; il est apparent en partie, ou mélangé au sol, donc, le terrain est percolant; la pluie ne s'attarde pas en surface; les conditions d'enracinement et de nutrition sont proches des méditerranéennes.
Les autres familles
Medicago falcata, du Pays des Mèdes, rare dans la Région de BXL-Capitale, aux gousses en forme de faux; Echium vulgare que l'on croyait presque disparue, avec un merci au ciel pour sa joyeuse sécheresse; un de ses fidèles compagnons: Berteroa incana, pour laquelle on souffrait de la même crainte; Verbascum nigrum en nombreux exemplaires mais, la plupart, séchés; Dipsacus fullanum, dont les "verres à oiseaux" étaient désespérément vides...
Les Apiacées
Quelle calamité! Heracleum sphondylium présentant des individus tous plus secs les uns que les autres; Torilis japonica plus discrète que jamais et Daucus carota par-ci, par-là. Rien à voir avec les années précédentes où l'on voit toutes ces ombelles d'ombellules de toute beauté et visitées sans interruption par des armées d'insectes venant assouvir leur soif de butin en ce mois républicain de Thermidor.
Les Astéracées
C'est étonnant de ne pas rencontrer dans ce parcours les deux Sonchus les plus courants (asper et oleraceus); pour amuser la partie, j'étais tombé, en me rendant au le lieu de l'excursion, sur Sonchus arvensis et ses poils aux glandes jaunes. Pas un Crepis, ni un Hypochaeris, ni sur un Leontodon...enfin, on n'allait pas baisser les bras...il y avait, en effet, les autres. Ainsi, un deuxième Solidago (gigantea) était là, avec sa tige glabre, au contraire du précité; deux Cirsium, vulgare et arvense; Arctium minus avec ses petits capitules s'accrochant à la toison des chiens qui garantissent, en retour, d'enrichir le sol pour ces plantes nitrophiles à souhait; Picris hieracintoides et, à proximité, comme par hasard, Hieracium sabaudum, pas fréquente en Région BXL-Capitale; Tanacentum bulgare, la "naphtaline du pauvre" mais certainement moins cancérigène; Senecio jacobaea et son cousin sud-africain, Senecio inaequidens; Centauria sp car genre très complexe à détricoter...
...J'oublie certainement quelques observations, mais l'on a compris que la matinée fut bien occupée, dans une ambiance très enthousiaste.
Vu la chaleur et le peu de plantes encore fleuries, les papillons n’étaient pas très présents. Nous avons donc pu observer :
Pieris rapae Piéride de la rave Piérinés
Pieris napi Piéride du navet Piérinés
Pieris brassicae Péride du chou Piérinés
Pararge aegeria Tircis Satyrinés
Polyommatus icarus Argus bleu Lycaenidés
Maniola jurtina Myrtil Satyrinés
Coenonympha pamphilus Procris Satyrinés
Argynnis paphia Tabac d’Espagne Heliconinés
Le Tabac d’Espagne est une première pour le site de l' Hof ter Musschen. Il est à noter que cette espèce a aussi été observée cette année au Vogelzang et qu'il serait également présent au domaine des Silex.
EDITORIAL
CE SONT LES MOIS D’ETE !
DIMANCHE 6 MAI : SORTIE EN CAR EN ZÉLANDE
DIMANCHE 29 AVRIL : "DISCOVER THE GREEN SIDES OF BRUSSELS"
UNE TRES MAUVAISE JOURNEE !
DIMANCHE 27 MAI : E VERE FOOD
BOTANIQUE DES RUES (23) - L’EUPHORBE DES JARDINS (EUPHORBIA
PEPLUS)
LECTURE DE CARTES TOPOGRAPHIQUES SUR LE TERRAIN DE L’HTM ET
ENVIRONS
OPERATION CHLOROPHYLLE – RAPPORT 12 ( JUIN 2018)
Journée de gestion bien remplie pour les 6 bénévoles de service. En apéritif, et après s'être séparé en deux équipes, les uns fauchèrent la zone naturelle située derrière les potagers du "Quartier des haricots", tandis que les seconds évacuèrent de multiples embâcles -des amoncellements de branches- qui faisaient bouchons dans le Kerkebeek. Puis,on se retrouva tous pour creuser un petit drain permettant à l'eau sortant du marais principal du Moeraske d'atteindre le pont situé à l'entrée du bas de la rue Carli. De fait, la sécheresse actuelle fait que si il n'y a presque plus d'eau dans la zone où nous sommes intervenu, il n'y a plus d'eau du tout dans le Kerkebeek coulant plus en aval (derrière les potagers de la rue du Château). Nul doute qu'une grosse intervention sera nécessaire pour pallier à ce problème en septembre prochain.Une fois n'est pas coutume, l'après-midi de travail fut annulée pour permettre à chacun d'encourager... les Diables rouges dans leur match contre l'Angleterre. Ohé, ohé, ohé... !
Cette année, la CEBE a participé à "Un printemps sans pesticides !", initiative d'Adalia et de la Région wallonne.
Nous étions les seuls bruxellois à participer à ces journées axées sur le non-recours des pesticides dans le jardinage de plaisir ou professionnel. Le potager du Houtweg était nickel et nous étions quatre guides pour l'occasion. Hélas, le résultat ne fut pas au rendez-vous et nous eûmes peu de visiteurs. On se consolera en se disant qu'on avait vraiment un beau stand !
Voici un compte-rendu de la visite de ce matin, à l'Hof ter Musschen.
11 personnes sont venues, l'ambiance était très bonne et le soleil nous baignait chaleureusement.
La mise en bouche n'a pas consisté en une introduction théorique, mais en une demande directe aux participants de désigner eux-mêmes des plantes qu'ils pensaient être des graminées. C'est ainsi que l'on a bâti un ensemble de caractéristiques de celles-ci. Sur la friche de l'entrée a permis d'observer Phragmites australis, Poa trivialis, Dactylis glomerata, Arrhenatherum elatius, Hordeum murinum...ainsi que Elymus repens et Lolium perenne.
Dans le verger, on a rencontré Holcus lanatus, Brachypodium sylvaticum, Poa annua...
Dans la prairie humide, on s'est mis, outre quelques graminées (Phalaris arundinacea par exemple), d'autres familles de graminiformes: Sparganium erectum, Typha latifolia, Carex acutiformis...
Dans la zone des sources, on a vu Juncus effusus et Juncus inflexus et la Valeriana officinalis...
Dans la prairie sèche, Festuca pratensis et Bromus hordeaceus étaient présentes...ainsi que des voisines apparentes : Stellaria graminea et Cerastium fontanum : 5 styles, sépales scarieuses chez Cerastium font., 3 styles chez Stellaria graminea; pétales plus profondément échancrés chez cette dernière...
Comme d'habitude, j'ai dû oublier quelques espèces. et, comme d'habitude aussi, le parcours fut court...grâce aux nombreuses explications et réponses aux questions.
Un dimanche n'est pas l'autre ! Alors que le dimanche précédent -"Discover..."- peut être taxé de franchement catastrophique, la sortie en Zélande à la découverte des organismes marins fut une bien belle journée. Certes, le car aurait pu être un peu plus rempli. Mais la météo était, cette fois, de notre côté. Notre équipe de plongeurs -Catherine Grimonpont et Claude Marneff-, ainsi que notre guide Guy Trompet affichèrent la grande forme. Résultat : que de belles et surprenantes observations. Et puis, pour les amateurs d'oiseaux, il y eut aussi pas mal à voir et n'oublions pas non plus un magnifique phoque gris qui se laissa parfaitement observer. What a day !
Oiseaux :
Grèbe huppé
Grand cormoran
Héron cendré
Spatule blanche
Cygne tuberculé
Oie cendrée
Bernache cravant
Bernache du Canada
Ouette d'Egypte
Tadorne de Belon
Canard colvert
Canard chipeau
Fuligule morillon
Buse variable
Busard des roseaux
Faucon crécerelle
Foulque macroule
Avocette
Huitrier- pie
Vanneau huppé
Chevalier gambette
Tournepierre à collier
Mouette rieuse
Goéland argenté
Goéland marin
Sterne caugek
Sterne arctique ou Sterne Pierre-Garin (il y a ici une divergence d'avis entre Guy et moi. Il opte pour la 1ère, moi pour la seconde)
Pigeon ramier
Tourterelle turque
Etourneau sansonnet
Pie bavarde
Corneille noire
Choucas des tours
Mammifères :
Lièvre
Phoque gris
Lieux de plongées :
t'Koepeltje (sur le Grevelingenmeer) ;
L'Oesterdam.
Enorme déception. Ce 29 avril, "Discover the green sides of Brussels" devait prendre le relais des "Rallye des 5 vallées" que Bruxelles Nature avaient organisés de 1990 à 1994. Nous espérions, comme à l'époque, sur l'ensemble de la journée, au moins 300 visiteurs au Moeraske. Nous en avons eu 28 ! Et la situation ne fût pas plus brillante sur les quatre autres sites concernés. Pourtant l'organisation de l’événement, faite au niveau de BN, peut être considérée comme ayant été de très bonne qualité... plus professionnelle, en tous cas, que ce que nous fîmes à l'époque. Las, la presse ne répercuta quasiment pas notre manifestation. Le temps ne nous aida guère non plus, cette journée étant une des plus pluvieuses et des plus moroses du mois d'avril. Mais tout expliquer par la météo n'est pas conforme à la réalité. C'est vraiment dommage, car nous étions 13 bénévoles à la CEBE qui,avaient réservé,leur journée à cette fin. Nous reviendrons, dans notre bulletin, plus en avant sur cet échec. Au niveau de BN, nous tirerons aussi les conclusions de tout ceci. Bad, bad day !
29 avril 2018 - Discover the green side of Brussels
Dimanche 22 avril 2018
Dans le cadre de la semaine bruxelloise de la nature, l’ASBL Bruxelles Nature organise le dimanche 29 avril 2018 une journée découverte de 5 sites semi-naturels emblématiques bruxellois: le Moeraske, le Kauwberg, le Vogelzang, le Scheutbos et le Bois des Béguines.
Sur chacun de ces sites, 4 visites guidées d’un peu moins d’une heure sont organisées aussi bien en français qu’en néerlandais tout au long de la journée. Elles sont assurées par des guides bénévoles membres de différentes associations naturalistes.
Ces visites guidées ont pour but de faire découvrir les sites semi-naturels en passant par les endroits les plus typiques et intéressants selon leurs qualités historiques, leurs valeurs biologiques,...
Par ailleurs, les sites seront reliés par une navette composée de 5 bus d’environ 50 places.
La participation aux visites et l’utilisation des transports est entièrement gratuite. Des parkings pour vélos sont placés sur chaque site à visiter. Un itinéraire à vélo devrait également être mis à disposition des participant-e-s. De plus, une restauration sera proposée sur certains sites.
Semaine bruxelloise de la nature du 21 avril au 1er mai 2018
Dimanche 22 avril 2018
La Semaine bruxelloise de la nature, organisée par l’association Bruxelles Nature avec le soutien de Bruxelles Environnement, vous propose un beau programme de découverte du 21 avril au 1er mai 2018.
La projection de films primés
5 films lauréats et 12 courts métrages issus du Festival International Nature Namur 2017 seront projetés durant toute la semaine au cinéma Aventure.
Des balades guidées sur le terrain
Des guides-nature vous emmèneront à la découverte des nombreuses richesses de la nature bruxelloise : le Keyenbempt à Uccle, le parc Duden à Forest, le vallon du Meylemeersch à Anderlecht, la réserve naturelle du Kinsendael à Uccle, etc.
Le 29 avril, un parcours découverte de 5 sites semi-naturels (Discover the green side of Brussels)
L’événement met également à l’honneur 5 sites emblématiques bruxellois : le Moeraske, le Kauwberg, le Vogelzang, le Scheutbos et le Val du Bois des Béguines. Sur chacun de ces sites, 4 visites guidées d’un peu moins d’une heure sont assurées, tout au long de la journée, par des guides bénévoles membres de diverses associations naturalistes. Vous découvrirez les endroits les plus typiques et intéressants selon leurs qualités historiques, leurs valeurs biologiques, etc. Des navettes gratuites relieront les 5 sites de 9 h à 18 h.
Ce sera aussi l’occasion de discuter et de s’informer au stand d’accueil, de se divertir en répondant à des quizz ou en participant à des ateliers.
1er mai : l’aube des oiseaux (Natagora)
Chaque année, l’aube des oiseaux vous propose des balades guidées par des spécialistes pour écouter le concert matinal des oiseaux, en apprendre plus sur leur mode de vie et sur la biodiversité.
Pour les détails et horaires, voir http://bruxellesnature.be/actualites-nature/
Si a la CEBE, on gère quasi sous tous les temps, il faut reconnaître, surtout en début de saison, que travailler sous un des premiers beaux soleil de l'année est des plus motivant. 13 personnes ne s'y sont pas trompées et ont profité de cette belle journée. Serez-vous des nôtres le mois prochain ?
Le relevé 2018 de nos lérots au Walckiers a été terni par la chute d'échelle d'André Cosy, notre bénévole pourtant le plus chevronné et le plus agile du groupe. Cet accident ayant entraîné une évacuation en ambulance, l'inventaire n'a été que partiel. Heureusement, notre ami se remet bien de sa mésaventure... même si il s'est solennellement engagé à ne plus nous coller une frousse pareille à l'avenir.
Question lérots, si pas un seul exemplaire n'a été aperçu, on a comptabilisé, sur les 65 nichoirs inventoriés, 24 qui avaient été visités ou utilisés par ce petit mammifère, soit encore une progression dans leur taux d'utilisation des nichoirs spécifiquement mis à leur disposition. Le rapport final de ce relevé sera publié dans notre bulletin.