Visite guidée à l'Hof.

Dimanche 04 décembre 2016

  • Voici un bref compte-rendu de la visite guidée de ce dimanche.

    Les températures étaient négatives, sous un soleil éblouissant. 11 personnes sont venues participer, dont 4 ont présenté une feuille verte (les 5 comptes-rendus exigés par les CNB pour obtenir le certificat de réussite à la formation "guide-nature").

    Le sujet était les adaptations de la flore (et un peu la faune) aux rigueurs de l'hiver. C'était l'occasion de rappeler que, selon le calendrier républicain, nous étions en plein mois de "Frimaire". En effet, les frimas, càd brouillards givrants, sévissent ces derniers jours.

    Les taupes font apparaître de nouvelles taupinières car elles doivent aller chercher les lombrics plus profondément.....car ce ver respire par la peau, de sorte que l'humidité doit y être présente en permanence.
    Cela a-t-il quelque chose à voir avec le sujet? Bien entendu...car l'hiver, c'est aussi la sécheresse, comme la nourriture dans le réfrigérateur, comme les gerçures aux lèvres...

    L'hiver - froid comme il se doit - c'est le raccourcissement des jours, le froid et la sécheresse. L'arbre l'a bien compris en décomposant la chlorophylle des feuilles, faire choir celles-ci....afin de préserver la plante des vents violents, de l'eau contenue dans les cellules, se transformant en glaçons, de l'eau non liquide du sol et qui ne peut plus monter jusqu'aux plus lointaines cimes.

    Les bourgeons exposés à tous les courants d'air sont protégés par des écailles épaisses et cirées et renferment des couches de poils isolantes. En revanche, on ne trouve pas d'écailles chez les plantes qui présentes des rosettes basilaires et, au centre de celles-ci, des bourgeons presqu'à l'abri des vents tumultueux.

    Comme il s'agissait d'un groupe très participatif, on suivait un peu les questions... sur le moulin à vent; sur les deux espèces "campestris" de l'Erable et de l'Orme qui présentent, toutes les deux, des crêtes liégeuses; sur les épines et les aiguillons, sur quelques champignons rencontrés, tels Pleurotus ostreatus, Phellinus igniarius, Ganoderma lipsiense, en train de régler son compte à un Poirier; sur les lenticelles de l'Aulne, ainsi que sur ses nodosités... et voilà, trois heures d'échanges étaient passées!

    Jean Randoux


  • Copyright © Cebe

Début