Plantes

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Plantes remarquables

Moeraske

Le Moeraske est le paradis du botaniste. Le site est composé de nombreux biotopes différents. Chaque biotope est caractérisé par des espèces typiques.

Parmi ces plantes, certaines ne sont pas du tout communes dans la région de Bruxelles.


Corydalis solida
Photo Alain Doornaert
Copyright © 2004 CEBE-MOB

 

  • Dans le marais, le Plantain d'eau (Alisma plantago-aquatica) et le Populage (Caltha palustris).
     
  • Dans la prairie sèche et ensolleillée : la Luzerne sauvage (Medicago falcata) et son hybride avec la Luzerne cultivée (Medicago x varia), la Vipérine (Echium vulgare), l'Alysson blanc (Berteroa incana) et le très rare (en région bruxelloise) Chardon faux -acanthe (Carduus acanthoides).
     
  • Dans les milieux encore plus secs : le Céraiste des sables (Cerastium semidecandrum) et le Céraiste nain (Cerastium pumilium).
     
  • Sur un mur exposé au soleil : une fougère, la Fausse capillaire (Asplenium trichomanes) et la Pariétaire diffuse (Parietaria judaica).
  • Sur un mur mais à l'ombre : la fougère scolopendre (Asplenium scolopendrium).
     
  • Dans le bois ancien : le sceau de Salomon (Polygonatum multiflorum) et la Corydale solide (Corydalis solida) une plante rare des vallées et fonds alluvionnaires.
     
  • Dans le bois récent il y a aussi une orchidée, l'Epipactis helleborine (Epipactis helleborine).


Asplenium scolopendrium
Photo : David Waiengnier
Copyright © 2004 CEBE-MOB

 

Hof ter Musschen

L'Orchis de Fuchs et le Peuplier noir sont probablement les deux espèces les plus rares du site.

La belle orchidée rose dont les effectifs ont longtemps stagné à trois pieds comptabilise maintenant une bonne dizaine d'exemplaires. L'unique Peuplier noir (il ne faut pas le confondre avec son vis-à-vis qui est un Peuplier du Canada) vieillit inexorablement. Sa fin se profile à grand pas.

 

La prairie humide est incontestablement la partie botaniquement la plus riche du site.

La roselière limitée par les fauches est bordée d'une cariçaie très développée où dominent les Carex acuta et acutiformis.

De nombreuses fleurs tels le Lychnis fleur-de-coucou, la Reine des prés et la Scrofulaire noueuse enrichissent les prairies écologiquement et esthétiquement.

Les prairies à chevaux hébergent deux plantes tout à fait intéressantes : la Dame de onze heures, dont les pétales ne s'ouvrent qu'en fin de matinée et l'Odontitès rouge, plante hémi-parasite.


Carex acuta
Photo David Waiengnier
Copyright © 2004 CEBE-MOB